ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
s 1
COMMERCE.
Bade, i5 octobreau soir. Le roi des
Belges es' parti aujourd'hui pour la Suisse.
BtCUHE: S» lf.
Les gastrites, gastralgies, toux, consomptioa, dépérissement
puar lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sout
parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica Du
jjirr» de Londres.
Neufchâteau (Fiance), aî décembre 1862.
Monsieur. Depuis longtemps, ma fille, âgée de 17 ans, a
souffert d'un dérèglement horrible des nerfs et de toutes les
fonctions la Danse de Saint-Guy elle ue devait pas
érirselou les médecins, qui tous l'abaiidunoaient. Depuis,
fe |'ai nourri de votre impayable Hevjlenta Arabica, et,
potre grande joie et notre plus grand étounemeut, elle s'est
parfaitement remise de tous ses maux. Les médecins sont ter
rifiés la voir fortegrande, fraîche et pleine de santé.
MARTIN, officier comptable en retraite.
m AISON DU BARRY, 12, Rue de l'Empereur, Bruxelles.
Eu boites de l|2 kil., 4 fr 1 kil., 7 fr. a i|2 kil., 16 fr.; 6
fjb, 3» fr.; 12 kil., 60 fr. Giulre bon de poste. Se vend
Ypree chez MM. Frysou, Becuwe, G Veyspharmaciens, et
Mahieu, confiseur, et les premiers Fhartnacieua, Epiciers et
Confiseurs dans toutes les vijles.
Voir aux Annoncée
ANGLETERRE.
On lit dans le Shipping and Mercantile Ga
zette, de Londres Oo s'attend pour le printemps
prochain, b la célébration du mariage de S. A. R.
la princesse Hélène avec le prince d'Orange, auquel
elle est fiancée depuis quelque temps.
On lit dans le Court Circularsous la date
de Balmoral, 9 octobre
Lors du retour de la Reine d'Alt-na-Guilha-
sich, avec la princesse Louis de Hesse et la prin
cesse Hélène, mercredi soir, le cocher a mal pris la
route et la voitnre a versé sur le côté. La Reine et
les princesses, jetées terre, n'ont été que légère
ment contusionnées et se sont rendues an château
sur des poneys.
La Reine s'est promenée et est sortie en voiture
hier matio, accompagnée de la princesse héréditaire
de Prusse et de la princesse Louis de Hesse.
FRANCE.
«4 «A» - t.. w- .1.
Voici, dit la Patrie, une histoire toute récente,
dont nous garantissons l'authenticité
Un grand personnage de Constantinople, aussi
peu au couraot des usages que de la langue de notre
pays, revenait, il y a quelques jours, par l'oo de
nos chemins de a Paris. En passant par une grande
tille où l'on s'arrêtait dis minutes, il prit au buffet
quelques fruits et des gâteaux. La cloche du départ
s'élant fait entendre, le Turc s'empresse de tendre
uu napoléon au garçon, ne sachant ce qu'il doit.
m Le garçon stupéfait, b la vue de l'or, au lieu
de chercher de la monnaie, regarde le noble étran
ger. Celui-ci s'imagine qu'il doit davantage; il
s'empresse de tirer de sa bourse un second napoléon
que le garçou reçoit avec un redoublement de
stupéfaction. I.'excellent Turc se dit en lui-même
Décidément, je ue donue pas assez. Il ajoute
une troisième pièce. La figure du garçon exprime
alors un ébahissemeut que l'autre interprète par les
mots Encore! encore! Il lâche son quatrième
napoléon et se sauve, de peur que sa bourse tout
entière ne vint h y passer. En montant dans le
waggoo, il racoote son histoire un de ses amis,
plus au fait du prix des objets en France.
a Ce dernier, après avoir bien ri de l'aventure,
s empressa, en arrivaut a Paris, de faire réclamer la
monnaie des 80 francs du brave seigneur turc, qui
•viit consommé pour 1 fr. 20 c.
Le maréchal d'Ornano, gouverneur des lova-
liées, était très-mal et dans un état presque déses
péré ce matin. Il a reçu, dès sept heures, la visite
ée Mgr l'archevêque de Paris. Le curé de l'hôtel
était déjà près du malade, qui a reçu les derniers
sacrements avec la plus grande piété et une résigna
tion touchante. Const
La ville de Tourcoing a été, mardi dernier,
'e théâtre d'un épouvantable accident. Le généra
it de la fabrique de M. Defretio, mécanicien, a
fait explosion, renversant les murailles et endom
mageant les maisons dans on rayon d'nne cinquan
taine de mètres. Fort heureusement les ouvriers de
l'établissement travaillaient dans un bâtiment
qu'une cour séparait de l'endroit où se trouvait le
générateur et aucun d'eux ne fut blessé; mais il
n'en fut pas de même do chauffeur, nommé Jeao-
Louis Six, qui fut eoseveli sous les décombres d'où
on le retira dansun état qui inspire lespius sérieuses
inquiétudes. M™' Defretin, elle-même, se trouvant
dans la cour, fut atteinte par des débris de muraille
et grièvement blessée. Comme presqoe toujours en
pareil cas, l'eau avait manqué b la chaudière, et
c'est an moment où le chauffeur voulut, trop tard,
introduire l'eau froide, qu'eut lieu l'explosion dont
il fut la première victime.
On écrit de Frétigny au Journal de Char
tres Une petite fille de neuf ans, appartenant
anx époux Fretard, journaliers aux Usages, a
été, mardi dernier, victime d'un bien fatal accident,
qui, malgré sa rareté, n'est pas néanmoins sans
exemple. La pauvre enfant, en jouant avec des
haricots qu'elle mettait dans sa bouche, en a
soudainement avalé un, qui s'est engagé dans
trachée-artère et a subitement obstrué la respira
tion. La mort est survenue quelques instants après,
sans que sa malheureuse mère, témoin de son
atroceagonie,ait pu lui porterie moindre secours.
On lit dans l'Echo de la Marne Un
événement assez singulier mettait eu émoi, la nuit
dernière, les habitants d'une maison de la rue des
Rosiers, h Châlons. Le sieur D..., aucien négociant,
habitant une commune do département de le
Seine-et-Marne, voulait, b l'occasion du prochain
mariage de sa fille, donner une petite fête avec feu
d'artifice, et il avait profité de son voyage b Paris
pour se procurer les pièces de pyrotechuie néces
saires. Il avait fait placer ces objets dans une petite
pièce du logement qu'il occupait provisoirement,
et il fit coucher dans cette chambre son neveu qui
ignorait son acquisition.
Dans la nuit, le jeune homme, ayant besoin de
sortir, se leva et frotta une allumette chimique.
Aussitôt le feu prit au papier enveloppant les
pièces d'artifice, qui éclatèrent presque simultané
ment. Les chandelles romaines, les bombes lumi
neuses faisaient tomber des pluies d'étoiles; les
soleils tournaient en lançant des milliers d'étin
celles; les marrons, les pétards, faisaient un bruit
horrible.
Epouvanté, se croyant transporté en fer par
une affreuse vision, le jenne homme se précipita,
la tête perdue, dans l'escalier. Heureusement, le
feu, qui avait pris b son unique vêtement, fut com
primé par son oncle, qu'il rencontra et qui avait
tout deviné. A l'aide de quelques sceaux d'eau, on
éteignit le commencement d'incendie. Le mal s'est
borné pour le neveu b une brûlure sans gravité, et
pour l'oncle b la perte de ses pièces d'artillerie.
Nons venons d'apprendre, dit l'Observa
teur de l'Aisne, une histoire dont nous taisons,
par respect pour la famille, le nom des héros.
L'histoire est authentique. M. et Mm" X..., unis le
i"r mai dernier dans l'église de leur paroisse, ont
vonlu s'emparera la fois de tons les plaisirs que leur
offraient leurs vingt ans, leur amour et leur posi
tion de fortune. Les fêles de Paris ont été bientôt
épuisées, et un voyage étant presque toujours
le programme des nouveaux mariés, le beau soleil
qui brillait les a engagés a n'en pas différer l'exé
cution vivement désirée.
Ils choisissent les bords du Rhin. Arrivés dans
une de ces villes où le jeu est en permanence, ils
entrent par curiosité dans l'on de ces célèbres tri
pots. Monsieur et madame risquent d'abord, pour
la forme et seulement pour avoir eu le plaisir de
jouerun billet de 5oo fr. L'ayant perdu, ils veo-
leut le regagner; et, en quelques coups, la roulette
leur emporte 25o,ooo fr. C'était tout ce qu'ils
possédaient.
La stupéfaction de celte ruine subite les retenait
tous les deux immobiles, pétrifiés dans leur hôtel,
n'ayant pas l'idée de ce qu'ils pourraient désormais
devenir, et attendant ce que le sort déciderait
d'eux. Mais l'hôtelier, ao bout de quelques jours,
pendant lesqueis aucune de ses notes n'était ac
quittée, mit brusquement le jeune et malheureux
couple la porte. Les voilà donc sans pain sans
asile errant dans une ville étrangère. C'était lb
qne devait aboutir, au bout de quelques semaines,
une destinée qui se présentait sous de si brillents
auspices.
ITALIE.
On lit dans la Polilica de Milan Ces jours-ci-,
un officier de chasseurs autrichiens de Pescbiera
ayant déserté, aussitôt que sa disparition fut con
statée, le commandant mit sur ses traces un gen
darme et un soldat. Arrivé b la frontière italienne,
le gendarme remit son fusil b son compagnon en
lui disant Attends-moi un moment. Le soldat
attendit pendant quatre heures; enfin, désespérant
de voir revenir son camarade, il se décida b rentrer
b la caserne avec les deux fusils. Le gendarme
avait trouvé bon l'exemple de l'officier et avait
suivi le même chemin.
DU 9 OCTOBRE AU 16 INCLUS.
Naissances 9. Sexe inasc. 5, idem fém. 4.
Décès. Nevejans, Jean, 71 ans, journalier,
époux de Marie Flamey, rue de Menin.Dekaert,
Pierre, 66 ans, tourneur veuf de Marie Bryon, rue
de Menin. Debrouwer, Pierre, 79 ans, meunier,
époux de Marie Dedeurwaerder, S'-Nicolas-lez-
Ypres. Souxdorf, Bernard, 64 ans, matéchal
ferrant, époux de Barbe Bernier, rue de Menio. -
Vienne, Jean, 80 ans, marchand chapelier, veuf de
Godeliève Demao, rue de Dixmude. Bossaert,
Pierre, 63 ans, charcutier, époox de Rose Deperck,
rue du Verger. Desoutter, Marie, 81 ans, ren
tière, veuve de Josse Vanhée, rue de la Boule.
Papillon, François, 63 ans, négociant, époux
d'Eugénie De Bisschop, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans 1. - Sexe
mas. t, sexe fém.
COURTRAI, 13 OCTOBRE.
Froment, prix moyen par hect. fr.
Froment rouge.
Seigle.
Avoine.
Pommes de terre par 100 kilo.
Beurre par ip kilogra.
Huile de colza, par io3 kilo. fl.
Huile de lin.
ROULERS, i3 OCTOBRE.
Froment, prix moyen par i IJ2 bect., fr.
Froment rouge.
Seigle.
Avoine.
Huile de colza, par io3 kilo. {1.
Huile de lin.
FURNES, >4 OCTOBRE.
Froment, par sac de i45 litres, fr.
Seigle.
Escourgeon.
Avoine.
Fèves.
POPERINGHE, 16 OCTOBRE.
fr.
Froment, prix moyen par hectolitre
Seigle id. id.
Avoine id. id.
Fèves id. id.
Pois id. id.
Pommes de terre par 100 kilogr.
Beurre par kilogr
Houblou les 5o kilogrammes
MARCHE D'YPRES.
ÉTAT Indiquant Ion quantités et le prix moyen
«les Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus le 19 OCTOIKItH 1*4*3 au murehé
de cette ville
l8r34a.
II-08.
7-4
4-35.
5i-io.
5i-io.
a8-5o.
24-00,
i8-oo.
13-od.j.
52-00
56-oo.
25-75.
18-75.
17-50.
11-72.
16-75.
17-72.
12-5O.
7*5O.
13-00.
13-75.
4~oo.
2-3O.
100 io5.
NATURE
des
Grains et Denrées.
QUANTITÉS
VENDUES,
kilogrammes.
PRIX
novniv
par 100
kilograi
Froment
Seigle
Avoine
Pots
Féveroles.
Poramesde terre.
Paille.
Foin
Beurre
io6,4oo
6,5oo
600
900
2,200
16,000
23-5O
i6-57
16-87
i8-5o
18-5o
4-75
24O-<H>
u
M n
ÎK --
78
73 60,
46
80
80
Pain de farine de froment brute 22 cs le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o c*, i,36o
grammes.