nomination ecclésiastique.
M. Clarysse, vicaire Wyngheoe, est nomme'
vicaire Lendelede, en remplacement de M.
Verdonckqoipasseenla même qualité a Wyngheoe.
chronique judiciaire.
Un jugement du tribunal de commerce de Nantes
vient de de'cider que c'est ans tribunaux de paix et
non aux tribunaux de commerce qu'il appartient
de statuer sur la demande en dommages intérêts
formée par le voyageur contre une compagnie de
chemin de fer, pour la perte de colis accompagnant
le voyageur.
nécrologie.
M. Eugène de Formauoir, échevin de Toornay,
chevalier de l'ordre de Léopold, a succombé ven
dredi a la maladiedont ilsoofTrait depuislongtemps.
M. de Formaooir venait de voir renouveler sans
contestation son mandat déconseiller communal.
On lit dans le Phare de la Loire du 3o
Les nouvelles alarmantes que nous donnions hier
de la sauté do général Bedeau ne faisaient que trop
prévoir un déuoûmeot prochain. Depuis longtemps
atteint d'une maladie qui pourrait tuer tout le
monde une affection au cœur le général a
terminé cette ouil, une heure, une existeoce dont
une partie s'est écoulée dans les euivremeots d'une
grandeur militaire acquise par le courage, et dont
l'autre partie, pour être plus obscute, n'en était
pas moios honorable.
Compris dans l'amnistie qui a rouvert les
portes de la Frauce aux expulsés de 1851le
général Bedeau a vécu paisiblement Nantes où il
vient de s'éteindre.
Le général Lamoricière, ancien compagnon
d'armes du général Bedeau en Algérie et aussi son
ancien compagnon d'exil en Belgique, était venu
lui serrer la mai» sou lit de mort.
nouvelles diverses.
L'autorité judiciaire de cette ville s'est rendue
dans l'après-midi d'avant hier Kemmel concer
nant l'affaire d'un infanticide qu'on supposait
avoir été commis en cette commune il y a quel
ques jours. La mère de la fille devenue complice de
l'infanticide présumé ayant fait des révélations, a
été conduite a la ferme et a indiqué où elle avait
caché le nouveau-né. On a trouvé le cadavre de
l'enfant,au-dessus de l'élable, enveloppé de paille.
Les médecins-légistes ont constaté que l'enfant
était mort-né. Conséquemment, l'accusation de
crime se trouve écartée. Mais la mère reste punis-
soleil pendant le voyage. Toutefois, bien qu'à
l'extérieur rien ne les distinguât, il suffisait de les
regarder uu instant pour dire Voilà la maltresse
voici la servante.
Tout en nous gardant d'éveiller leur attention,
mon compagnon et moi nous les suivîmes de loin,
tandis que sur les pas de leur vieux guide, elles se
dirigeaient, pieds nus, vers la porte du couvent
latin. Arrivées là, elles firent appeler le supérieur,
et peine le virent-elles paraître qu'elles se jetè
rent genoux, et que, lui présentant leurs lettres,
avec une attitude d'humilité admirable, elles lui
demandèrent asile dans l'hospice destiné aux pèle
rins. Accueillies avec la politesse affectueuse qu'on
rencontre toujours chez les religieux, elles se ren
fermèrent aussitôt dans la chambre qui leur avait
été assignée, et ne se montrèrent plus pendant tout
le reste de la soirée. Le lendemain j'allai, suivant
mon habitude, enteudre de bonne heure la messe
dans l'église de Saint-Sauveur, et dans un coin
obscur je vis humblement prosternée et se livrant
une fervente prière, celle que, soo air et sa
tournure, j'avais prise tout d'abord pour la maî
tresse des deux pèlerines, comme elle l'était en
effet. Je venais de me placer derrière un pilier
voisin, d'où je pouvais la contempler mou aise,
quand, s'apercevant de ma curiosité, elle se hâta
de fermer le livre qu'elle tenait la main et de
baisser soo voile. Cette conduite me força de
sable devant la loi pour ne pas avoir fait la décla
ration de naissance a l'état-civil.
Un grand malheur est arrivé au bassin,
Bruges. Des enfants se sont amusés tourner avec
force la plate-forme, qui se trou veau bout du bassin;
un enfant, nommé Richard Verschave. de i5 ans,
est tombé entre la voie et ladite plate-forme et a eu
une partie du corps écrasée. On l'a transporté dans
un bien triste état l'hôpital.
On écrit de Velaioes uu journal de lour-
Day Une teotative de meurtre vient de mettre
en émoi notre commune. Mardi soir, un jeune
homme nommé Mahieo eut, dans un cabaret, une
altercation avec le garde de M. de Lannoy, Paul
Busch; ils sortirent du cabarêl, ce dernier armé de
soo fusil. La dispute continua, une lutte s ensuivit
et le malheureux Mahieu reçu! bout portant ou
coup de fusil qui lui brisa le bras droit on pense
que l'amputation sera nécessaire.
n Le garde Buscb a été arrêté et ecroué
la prisoo de Toornay. MM. Eeckman, procureur
du roi, Bélin, juge d'instruction, et Zoude, médecin
légiste, ont fait, ce sujet, une descente de justice
notre commune. De nombreux témoins sont
cités pour comparaître Tournay.
On assure que M. l'échevin Poullet sera
nommé bourgmestre de Louvain et que M. Fonson,
conseiller communal, sera nommé échevin en soo
remplacement. On dit, d'autre part, que c'est M.
Peemans qui sera nommé bourgmestre.
Lundi dernier, le nommé Jean-Baptiste
Higuet, meunier, âgé de 19 ans, domicilié Ligoy
(Natnur), et travaillant au moulin de Cbassart,
commune de Wagoelée, a été pris par un bouton
d'un arbre do moulin, et a eu les bras arrachés et
le corps complètement écrasé. La mort a été
instantanée.
Le monument de Waterloo vient d'être doté
d'un bel escalier de 2a5 marches et garni d'une
double rampe en fer.
iiiXL.tMK ai» m.
Voici eucore uu extrait des 60,000 gué t isons opérées sans
médecine par la délicieuse Hevalenla Arabica L)u Barry après
que toute médication avait échoué
N° 53,86o M11* Gailard, rue du Grand Saint-Michel, 17,
Paris, d'uue pbtliisie puluiouaire, après avoir été déclarée
incurable, et u'avoir plus que quelques mois a vivre. Plus
fortifiant et moins coûteux que le cbocolat. thé, café, Pbuile
de fuie de uiorue, Ce délicieux aliment économise mille fois son
prix eu d'auttes remèdes il a opéré Ôu,ooo guénsous où tout
autre rt-mede avait échoué. Vluluon uu Iturry, 12, rue
de l'Empereur, /huxelles. - En boites de ip kit.4 fr.; 1
kit., 7 fr.j j i|'i kil.t i6fr.j 6 kil., 3a IV.; iakil.,6ofr. Contre
bon de poste. «Sa vend Y fret, ehez MM. t rysou, ZTccuwe,
G. Veys, pharmaciens, Mabieu et les premiers Phaimacieus,
Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. 16
Voir aux Annonces.)
m'éloigner, mais ne fit qu'accroître le désir que
j'éprouvais depuis la veille de la connaître.
A l'heure du dîner, j'espérais de la revoir daos
la salle où était dressée la table commune, et déjà
je cherchais le moyeu de me ménager uoe place
peu de distance ou vis-à-vis d'elle, lorsque deman
dant de ses nouvelles au Frère hospitalier, j'appris
que madame la comtesse, éiaot malade, se faisait
servir dans sa chambre. De grâce, Frère Pascal,
dites-moi de quel pays est celle dame Elle est
Polonaise, me répondit le Frère; et sans dire uu
mot, il s'en alla vaquer sa besogne.
Quelques jours après, je revenais tout seul d'une
promenade matinale sur le mont des Oliviers, et en
longeant le jardin de Getbsemani, j'y découvris la
compagne de la comtesse affligée elle s'occupait
ramasser quelques olives sous les arbustes décrépits,
qui, seloo la Tradition locaie, ont été témoios
de l'agonie du Christ avaot la Passion. Je la saluai
en passao, et j'entrait daos la grotte sacrée où
le corps du divin Sauveur fut baigné d'nne sueur de
sang. Le missionnaire, mon ami, y avait précisé
ment célébré le sacrifice de la messe, et montrait
en ce moment la belle inconnue le calice dont il
s'était servi. C'était on don fait en 1847 par
les enfants exilés de la Pologne. Lorsque la custode
qui l'enveloppait fut fermée, je vis la pieuse com
tesse la serrer respectueusement dans ses mains et y
imprimer virement un saint baiser. Ah! me
DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE.
Montpellier, 3o octobre. Une énorme
masse d'eau est tombée hier, vers une heure de
l'après-midi, entre Luoel et Beaucaire. Les com
munications de Montpellier avec le Nord »oD(
complètement interceptées.
ANGLETERRE.
Une grande activité règne en ce moment, dit |e
Daily-News, l'arsenal royal où l'on prépare 00e
immense quantité de munitions, bombes et boulets
pour la Nouvelle-Zélande et autres stations. Des
caDons de 68 livres, de 32 livres et de 18 pouces
vodt être expédiés pour les défensesde Porisusootb
de l'île de Wigbt, de Jersey et de Goernesey.
FRANCE.
On lit dans la Nation
On sait que la statue de l'Empereur, actuelle
ment sur la colonDe Vendôme, doit être transporte
au rond point de Courbevoie, et remplacée par
une statne représentant Napoléou 1" eu costume
d'empereur romaio. On parle d'uue grande fêle
d'inauguration qui aurait lien le i5 décembre
prochain, jour anniversaire du débarquement des
cendres de Napoléon 1" Courbevoie, pour
l'érection, cet endroit, de la statue de la colonne
Vendôme, n
Certaines correspondances prétendeot que
le fils du prince Napoléon, déjà âgé de quinze
mois, n'est pas encore baptisé. Il paraîtrait que le
prince ne voudrait d'autre parrain que son beau-
père Victor-Emmanuel, et qu'eo raison des excom
munications qui ont frappé le roi d'Italie, l'Eglise
ne peut l'admettre présenter un eofaut sur les
fonts baptismaux.
L'abondance des cbâtaigoes sur nos marchés
est tellement considérable, dit le Progrès, de
Lyon, que ce fruit ne se vend au petit détail que
20 centimes le kilogramme; de mémoire d'homme
on ne l'avait vu descendre ce prix.
Un accident fatal vient de frapper dans ses
affections les plus chères un des hommes les plus
honorables du départemeot de l'Aisne, M. le
marquis de Bavenau. Un coup de fusil, parti
inopinément au moment où il rentrait de la chasse
avec quelques amis, a converti une partie de plaisir
en une journée de deuil son fils, jenne homme de
quinze ans, enfant charmant, a été mortellement
atteint ses côtés et a expiré dans ses bras.
On voit combien il importe de prendre les plus
dis-je alors intérieurement, l'illustre pèlerine ap
partient sans doute quelque famille de proscrits.
Bientôt elle sortit de la grotte avec le mission
naire; celui-ci me tendit la main et me présenta
la comtesse eu disant Madame, je vous présente
uu de mes amis;c'est aussi au iufortuDé qui est venu
comme vous chercher Jérusalem uu peu de
soulagement ses peines. Je ne pouvait être plus
efficacement recommandé que par ce peu de mots.
La noble pèlerine m'adressa un regard de coœpa*
lissaule sympathie, et se mil me parler sans la
moindre defiaoce et avec une familiarité telle qo 00
eut dit que nous nous connaissions depuis notre
première eofaoce. Nous quittâmes tous ensemble le
1 sanctuaire, et pour gravir la côte qui conduit la
ville, la comtesse De dédaigua point de s'app®Jef
sur mon bras. Quand nous l'eûmes recouduite
au couvent, elle voulut hieu, sur sa proposition da
missionnaire, qui était déjà soo confesseur et sou
confident, m'accepter pour soo guide daos la visite
qu'elle se proposait de faire des sanctuaires et des
inoouuieots religieux de la ville saiote. Les recher
ches et les études auxquelles je m'étais déjà li»'d
me mettaient même de pouvoir lui servir de
cicerone; et c'est aiosi que je revis pour la cin
quième fois, eu compagnie de la ooble polonaise,
le saim sépulcre et le Calvaire, l'église de la
Flagellatiou et le Céoacle, la fontaine de Siloé e'
le tombeau de la Vierge. C'est ainsi que je par»'05