TRÈS-BEAUX ARBRES, 3 VENTES PUBLIQUES 152 MARCHES DE Consistant en ORMES fines et grasses feuilles, BOIS-BLANCS, FRENES, CHÊNES et SAULES D'une grosseur et hauteur peu commu nes (dont plusieurs ont 2 2 1/2 mètres de circonférence) propres pour Charpentiers, Nacelliers, Charrons, etc., etc. Le MARDI, 1" DÉCEMBRE 1803, jour de S'-Eloi, 10 heures du matin, sur les Vergers, de la ferme de la veuve Werquin- Deueut. Occupés par Augustin Lefebvre- Werquin, au Rossignol. On vendra 102 marchés. La réunion chez le dit Lefebvre. Le MARDI 8 DECEMBRE 1803, jour de Notre-Dame, 1 1/2 heure de relevée, sur une Pâture occupée par le dit Lefebvre Werquin, au Bussche-Meerschen, près la ferme de Jean-Baptiste Denud, tenant au chemin, vers le petit Pont, dit Papestraete. On vendra 50 marchés La réunion sur la dite Pâture. Ces ventes se feront avec long crédit, moyennant bonne caution. Les lieux où les Ventes se feront ne sont que d'un kilomètre de la route pavée d'Ypres Armentières par Messines et Ploegsteert, donc le transport sera facile. Les Notaires ROMMENS Warnêton, et THERRY Neuve Eglise, sont chargés des ventes et recettes. Quon se le dise. grandes précautions quand ou manie un fusil. Malheureusement, malgré les malheurs qui arrivent si soovent, on voit sans cesse des chasseurs commet tre des imprudences impardonnables. M. Mathieu (de la Drôme) vient de trouver DD tival. Ses prédictions sont couleur de rose, si on |es compare a celle de M. Antonio de Mériguao. Dans une lettre adressée l'Académie des sciences, |e nouveau prophète annonce qu'une affreuse inoudatioo ayant son noyau dans les plaines de Nîmes, de Montpellier et de Beaucaire va ravager le Midi de la France du 2 novembre au i5 janvier. il l'avait déjà prédit dans une lettre du 26 août, adressée plusieurs journaux. M. Mathieu (de la Drôme) est donc en retard sur lui. Le ton d'assu rance de M. Antonio de Mérignan est encore plus grand que celui de M. Mathieu. Ce que j'ai prédit va arriver exactement, dit-il. Depuis Nîmes jusqu'à la mer, on -ne verra qu'une vaste plaine d'eau. Un fait assez étrange et qui mérite d'être signalé s'est passé lundi soir, sur les neuf heures, quai des Augustins, près du Pout-Neuf, Paris, dans une ancienne maison ou habite un marchand d'antiquités. Un enfant de quatre ans donnait pai siblement sur un lit Louis XUI, placé daus la boutique, pendant que le père et la mère prenaient leur repas en compagnie de deux autres personnes. Tout coup un cri déchirant part du lit où repose la petite créature; la mère s'élance aussitôt et trouve soo enfant couvert de sang... D'un coup de dent, on gros rat venait de lui couper un des doigts de la main gauche. On assure que la cour ne se rendra Cotn- piègne que vers le 7 novembre prochain. L'Empereur et l'Impératrice résiderout Com- piègue jusqu'au 6 décembre. [Pays.) M. et Mm" Nadar sont revenus, jeudi, de Hanovre Paris dans des wagguns-lils. Le docteur Richard, après un nouvel examen de la jambe droite de M. Nadar, y a constaté une fracture du péronné. Un édifice aox murailles composées de maté riaux inédits est en train de s'élever aux environs de Paris; c'est l'église du Vésiuel. Cet édifice, dit le Siècle, sera jusqu'à la hauteur des combles, formé d'un agrégat imitant la pierre de taille, et les voûtes ainsi que la charpente seront en métal; toais de pierre, poiot, l'exception de la première, qu'on a posé solennellement eu juin dernier. ESPAGNE. La statue de Muiillo a été, la semaine dernière, placée sur soo piédestal sur la place du Musée de Sé vil le. recueillir pour moi-même des notions de plus en plus précises et complètes sur des lieux dont il semble que chaque chrétien devrait connaître la topographie dans ses plus minutieux détails... Avec la pèlerine polonaise je vis aussi pour la première fois, dans les environs de Jérusalem, d'autres lieux et d'autres monuments que négligent beaucoup de voyageurs; et je l'avoue, je ne saurais les visiter de nouveau par la pensée, sans que l'image de ma compagne désolée vienne profondé ment m'émouvoir. Dans une de nos promenades du soir,où nous avions gravi le mont Sion, elle voulut bleu me raconter, là, au milieu des ruines de 'a ville sainte, toute l'histoire de ses propres mal heurs. Comme son triste récif s'harroooiait bien a'e c la tristesse de tout ce qui nous entourait! Mais en même temps je voyais, travers les sombres "liages qui couvraient son front, btiller une lueur ^espérance, puis ses lèvres s'ouvrirent un sourire dineffable résignation on eût dit le mélancolique ,ayon de la lune, lorsqu'elle revêt d'une pâle c'arté la solitude d'un tombeau. Les portes de Jérusalem se ferment chaque soir ai coucher du soleil. Quand l'astre est près de se ^cber derrière les collines occidentales, le portier e 'a ville sort en agitant un trousseau de clefs et |D avertissant ceux qui sont dehors de rentrer sur- a-champ; car, peine le disque lumineux aura-t- e"!ièrement disparu, qu'on entendra le grince- ITALIE. On lit dans la Gazette de Turin du 19 cou rant <t Hier malin se passait sur notre place Milanaise une scène des plus émouvantes. Parmi les artistes de la compagnie gymnastico-acrobalique qui faisaient sur la place leurs exercices habituels, se trouvait une jeune fille d'une douzaine d'années, lorsque tout coup one femme du peuple la reconuut pour sa fille, que depuis longtemps elle pleurait comme perdue. La mère, mise hors d'elle- même par la joie, prit sa fille dans ses bras, et l'emporta ainsi jusque chez elle, au milieu d'une foule émotionnée qui les a accompagnées jusqu'à leur demeure. RUSSIE. Il y a quelque chose de plus caractéristique peut être que la barbarie avec laquelle les Russes essaient de procéder la pacification de la Pologne, c'est la haine qui poursuit en Russie tout individu, priuce, général ou administrateur, qui s'est refusé ou se refuse appliquer le régime préconisé par le magnanime empereur Alexaudte. Uu étrange aveu de cette haine uous est fait par une corres pondance tusse adressée au journal de Vienne le Botschafter. Voici ce que nous lisons dans celte correspondance Notre cour et notre aristocratie sont pénétrées des sentiments les plus hostiles l'Occident. Cela se manifeste dans les dispositions où l'on est l'égard du grand-duc Constantin. Ce dernier est en querelle ouverte avec l'Empereur, et ne viendra pas du tout cet hiver Saint-Pétersbourg, mais il le passera avec toute sa famille Orienda, en Crimée. Ou est rempli de haine envers lui la cour; on l'accuse d'avoir sympathisé avec l'insurrection, de n'avoir signé aucune condamnation mort, d'avoir payé la taxé de 10,000 roubles laquelle l'avait condamné le gouvernement national, etc. Celte animosité se propage peu S peu dans tout l'empire. Legrand-duc Constantin est actuellement l'homme le plus impopulaire de Russie. La conduite de l'Autriche eu Gallicie devient de plus en plus difficile concilier avec les senti ments favorables la cause polonaise, que M. de Rechberg ne cesse de manifester Paris et Londres. D'après le Czas do 24, les troupes autrichiennes pousseraient le zèle jusqu'à opérer pour le compte des Russes au delà de la frontière, et tout récemment un corps autrichien aurait attaqué un détachement d'insurgés sur le sol polonais en lui faisant go prisonniers et en lui prenant trente charrettes chargées d'armes, de munitions et de bagages. ment des verrous, et que l'auberou de la serrure glissera dans la gâcbe, pour n'en sortir que le lendemain. Un jour que la comtesse et sa compagne s étaient attardées au cimetière en y priant pour les morts, elles se laissèrent surprendre par l'heure fatale de la fermeture des portes. Heureusement, je vis de loin se rapprocher les portes de fer de Bab-el Siùn je courus toutes jambes,et mettant une pièce d'argent dans les mains du gardien, je le décidai attendre un instant, pour que les deux peleriues ne dussent point passer la nuit la belle etoile, hors des murs. Grâce mon intervention, elles arrivèrent temps; mais la pauvre comtesse était si fatiguée de sa course qu'elle ne respirait plus qu'avec peiue. Je la conduisis en la soutenant jusqu'au près du couvent arménien, où elle se reposa l'ombre des cyprès, sur l'un des grossiers bancs de pierre qui s'y trouvent. Quand elle eut repris haleine, elle me fit asseoir ses côtés, et me pria de la laisser jouir du calme et du charme d'une des plus douces et des plus sereines soirées que nous eussions vues en Orient. Un profond silence régnait déjà dans toute la ville dans le jardin voisin on n'entendait plus ni le gazouillement d'un oiseau, ni le bruissement d'une feuille. La suivante se promenait autour de nous ramassant des baies tombées des arbres, tandis qu 'Euphèmie, l'œil ouverte! immobile, le front peuché et la physionomie empreinte d'un sentiment COMMUNE DE PEOEGSTÊERT, SECTIONS DU ROSSIGNOL ET BUSSCIIE MEERSCHEN. DE SUR LES LIEUX CI-APRÈS. PREMIÈREMENT* PLUS QUELQUES ARBRES FRU1TIÉRS. ET DEUXIÈMEMENT. de paix inaccoutumée, laissant deviner que son esprit caressait le souvenir lointain de jours plus heureux. Tout coup son front s'obscurcit, elle poussa uo soupir, se couvrit le visage de ses deux mains et se mit pleurer. Ce silence et ces pleurs renfermaient pour moi un mystère sacré, et je me gardai bien de les troubler par des questions indiscrètes. Quant elle, semblant suivre le fil de son muet monologue, elle s'écria bientôt Mais, hélas comme ces jours-là out rapidement passé! et quels tristes jours leur ont succédé! Et maio- teuaut que deviendrai-je? Est-il possible que Dieu, que j'ai taot prié, rejette les supplications d'une épouse trahie, d'une innocente opprimée? Oh! oui, mon ami, je suis ionocente. Je l'ai déjà juré mon mari, et aujourd'hui je vous le jure aussi; car après tonte la sympathie que vous m'avez témoignée, après tous les services que vous m'avez rendus, vous avez le droit de savoir si une étrangère inconnue n'est point indigne de vos égards délicats. Puis, se rapprochant de moi, elle me Ht le récit de ses epreuves, tel que je puis le commuuiquer aux lecteurs. [Revue belge et étrangère.) l. poillon. [Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3