ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
COMMERCE.
fl.
fl.
MARCHÉ D'YPRES.
NOTARIS VAS EECKE,
TE YIPEKI1IK1.
0723SLAG- op 19e" November 1863,
orn twee uren namiddag ter estaminet
Fournier, te Yperen, van
JL. Een HOFSTEDE groot 5 H. 55 A.
10 Centiaren gebruikt door Pieler-Joannes
Verborgh zonder regt van pagt.
Staet op 15,100 fr.
3. Een HUIS van twee wooningen
en 58 A. 86 C. Erve gebruikt door Pieter
Delobel en Joseph Verbrugghe.
ld. 3,025 fr.
O. Een HOFSTEDE groot 10 H.
57 A. 12 C. gebruikt door de weduwe van
Louis Sioen zonder regt van pagt.
Id. 25,000 fr.
S>. Drie H. 21 A. 50 C. ZAEILAND
gebruikt door Joseph Vandevoorde zonder
regt van pagt.
Id. 10,500 fr.
3. 22 A. 50 C. ZAEILAND gebruikt
door Bruno Vandooren te Zonnebeke by de
Broodseinde, zonder regt van pagt.
Id. 510 fr.
(By 't Hoeksken Brielen).
P. Een schoon IIOVENIERHOF
groot 3 H. 8 A. 69 C. gebruikt door sieur
Louis Seghers zonder pagt.
Id. 13,430 fr.
été atteint josqo'a présent par ancon établissement
monétaire en France ni b l'étranger.
Ce grand travail n'a pas empêché la Monnaie
de Strasbourg de mener de front la fabrication des
pièces françaises. Dans ces dis mois, elle a livré a
la circulation ooe valeur de 94 millions de pièces
d'or et 200,000 fr. en pièces divisionnaires
d'argent.
En ce moment même, où la Banque de France
a des besoins pins pressants de numéraire, la Mon
naie de Strasbourg vient de reprendre avec une
grande activité la fabrication de pièces d'or pour la
Banque; les ateliers sont en mesure d'en fournir
pour deux millioos par jour.
Noos lisons dans le Courrier de Nantes
L'autre jour, dans une excursion, nous avons lu
sor les murs do cbef-lieu d'une petite commune
d'uo des départements avoisinants, l'échantillon de
style municipal suivant
Les cabaretiers qui donneront h boire le
dimanche sont prévenus qu'on leur dressera
procès-verbal pendant les offices de la messe
qu'il est défendo d'y aller.
i> Et cet autre, non moins clair et non moins
riche
Par ordre de M. le maire, il est défendo de
conduire le bétail sur les communaux joiguaot
la saison des avoines, avec des brebis, chèvres ou
n autres, malgré qu'ils seraieut conduits par des
a personnes raisonnables qui ne doivent pas être
pâturés.
DU 51 OCTOBRE AU 6 NOVEMBRE INCLUS.
Naissances 11. Sexe masc. 5, idem fém. 6.
Un mort-né du sexe masculin.
Mariage. Letiere, Liéviu, journalier, et
Bartier, Pélagie, journalière.
Décès. Hauspye, Léopold-Désiré, 18 ans,
sans professjon, rue des Bouchers. Cartier,
Pierre, 52 ans, garçon brasseur, veuf de Barbe
Lewyllie, rue de Lille. Parein, Pierre, 66 ans,
boutiquier, époux de Marie Vansleenkiste, rue de
la Crapaudière. Longé, Marie, 64 ans, dentel
lière, épouse de Jacques Vaoloo, rue de Menin.
Deraedt, Amélie, 55 ans, sans profession, céli
bataire, rue de Lille. Segereui, Charles, 45 ans,
tailleur, époux de Thérèse Dauchy,roe des Pauvres
Filles. Leducq, Pierre, 71 ans, jardinier, époux
de Barbe Gillebert, rue Close. Loncke, Tbéo-
dule, 3o ans, pharmacien, célibataire, rue de
Boesinghe.
Enfants au-dessous de 7 ans 10. - Sexe
mas. 3, sexe fém. 7.
et pourvu a l'éducation de ma fil le et b l'entretien
de mon tnari, nous partîmes, et en deux semaines
nous arrivâmes b Jérusalem. Ici, mon attente n'a
point été trompée, et parmi tant de grâces que le
Seigneur m'a faites, certes, la moindre n'est pas de
m'avoir donné en voos on ami digue de toute mon
estime et de toute ma reconoaissance. Maintenant,
pour me fortifier, il suffit que je vienne méditer
dans le jardin de Gethsémani; il suffit que j'aille
prier sur le Calvaire, et que je me rappelle les der
nières paroles de Jésus b Maiie et b Jean pour me
rassurer sur le sort des êtres si chers dont j'ai dû
m'éloigner; enfin, il suffit que je me prosterne sor
le saint Sépulcre et que je le baise, pour sentir les
plus douces espérances m'inooder le cœur.
Dès que je fus arrivée, j'écrivis b mon mari
une lettre dans laquelle je prenais Dieu b témoin
de mon innocence. Je lui dépeignais les embarras et
'es difficultés, et les peines de mon pèlerinage,
lesquels avaient été assez rudes pour expier toutes
mes fautes, quand même j'aurais été coupable.
Je terminais en lui disant qne de toutes mes dou
leurs la plus intense, la plus cuisante, était celle de
ne pouvoir le soigner, lorsqu'il avait le plus grand
besoin de soins affectueux, lui que j'aimais et aime
toujours plus que toutes choses après Dieu. Il y a
°n mois que ma lettre est partie, et je n'ai point
encore reçu de réponse... Mais désormais je laisse
ntoo sort entre les mains de Dieu; quoi qu'il doive
arriver, je suis résignée et dans la résignation,
J eo suis sûre, je trouverai cumoinsla tranquillité.»
A ces mots Euphémie se leva,et je l'accompagnai
josqu'b l'hospice.
courtrai, 2 novembre.
Froment, prix moyen par liecl.
fr.
I8-49-
Froment rouge.
17-35.
Seigle.
12-25.
Avoine.
7-99-
Pommes de terre par 100 kilo.
4-25.
Beurre par tjz kilogra.
i-33.
Huile de colza, par io3 kilo.
5o-o5.
Huile de lin.
52-10.
ROULERS3 NOVEMBRE.
Froment, prix moyen par i l[2 hect.,
fr.
29 5o.
Froment rouge.
23-00.
Seigle.
i8-5o.
Avoine.
i3-oo.
Huile de colza, par io3 kilo.
52-00.
Huile de lin.
51-00.
FURNES, 4 NOVEMBRE.
Froment, par sac d® >4^ litres,
fr.
2,-75.
Seigle.
16-75.
Escourgeon.
1(1-00.
Avoine.
2-00.
Fèves.
■7-5O.
POPERINGHE, 6 NOVEMBRE.
Froment, prix moyen par hectolitre
fr.
17-92.
Seigle id. id.
12-30.
Avoine id. id.
7*5O.
Fèves id. id.
I3-5O.
Pois id. id.
l4"25.
Pommes de terre par 100 kilogr.
M
4-00.
Beurre par kilogr
n
a-3o.
Houblon les 5o kilogrammes
100 io5.
ÉTAT indiquant le» quantité» et le prix moyen
de» Grains, Fourrages et autre» produit» agri
cole» vendu» le 9 HOVEMllltE au marché
de cette ville
NATURE
quantités
prix
K
m i.
DES
VENDUES.
sieteii
0 0
z
par 100
(n js
a
Grain» et Denrée».
Kilogrammes.
kilogramme*.
2 -5
Froment
57,4oo
23-62
78
Seigle
9,600
16-12
73 60
800
16-5o
46
j P ois
4oo
17-50
80
Féveroles.
600
20-00
80
Pommes de terre.
9,4°o
4-75
Paille
Beurre
245-oo
Pain de farine de froment brute 22 c' le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o c*, i,36o
grammes.
J
L'héroïque vertu de la noble et infortunée Polo
naise me la rendait de plus en plus digne, je
ne dirai point de mon respect, mais de ma vénéra
tion. Comme elle, je sentais le poids de mes peines
s'alléger, en pensant aux souffrances du Christ; et
dans certains moments je sentais aussi s'adoucir les
amertumes de mon cœur, en me rappelant les
déchirements de celui de la généreuse comtesse.
Mais Dieu, dans sa bonté, allait guérir des plaies
profondes, et, en apparence, si incurables. C'est
presque toujours ainsi que les épreuves les plus
cruelles out ou terme même ici-bas, b moins
qu'elles ne soieot le signe consolateur de quelque
graudeet mystérieuse expiation, on le gage glorieux
d'une haute missioD providentielle et d'une prédes
tination exceptionnelle.
Un matin que la comtesse sortait pour se rendre
b l'église, on loi remit une lettre apportée par un
voyageur qui était arrivé b l'hospice la veille
au soir. Cette lettre était de son mari qui lui
écrivait dans les termesles plus durs, et lui déclarait
qu'il savait quoi s'en tenir sur le but hypocrite
de ce pèlerinagequelle ne l'avait entrepris que
pour masquer son infâme conduite, et pouvoir
mieux s'y livrer loin des regards de tous ceux
qui la connaissaient. Qu'on se demande quelle
terrible impression frappa la pauvre Euphémie b la
lecture d'une pareille lettre! Bien d'antres auraient
succombé b ce dernier coup. Pour elle, cachant sa
blessure, elle alla se renfermer dans la grotte
du jardin de Gethsémaoi où Jésus a sué jusqu'au
sang,et Ib, prosternée b l'endroit empreint des traces
IN MOORSLEDE.
IN ZONNEBEKE.
YEEREN
du divin Sauteur, elle ne laissa échapper de
sa poitrine oppressée que ces sublimes paroles:
Puisque vous voulez, 6 mon Père, que je
boive ce calice, que votre volonté soit faite, et
non pas la mienneo mon Père! n
Pois, elle se leva toute réconfortée et rentra
b l'hospice.
Mais b peine avait-elle regagné sa chambre,
qu'elle se trouva entre les bras... devinez de qui...
entre les bras de... son Eroes!... de son mari...! qui
lui demandait pardon b genonx et lui jurait un
amour éternel! Oui, c'était là le voyageur inconnu
qui était arrivé la veille; c'était lui qui avait
fait remettre la lettre b la comtesse; qui s'était
minutieusement informé de son geore de vie, et qui
avait vu de ses propres yeux la résignation héroïque
avec laquelle elle avait supporté cette dernière
épreuve, témoignage irrécusable de la pureté de
son âme...
Faut-il ajouter que les nobles époux si heureu
sement réconciliés retrouvèrent les joies pures et les
coosolations ineffables d'une rénoion inespérée?
Ils revinrent en Europe, et ne s'adonoèrent plus
l'un et l'autre qu'aux œuvres de la charité la plus
généreuse et aux actes du prosélytisme le plus
ardent. Mais dous devons borner ici ootre récit
historique. Pins la sympathie est profonde, plus
l'admiration doit être respectueuse et discrète, et le
lecteur ne demandera point que nous écartions le
voile de modestie sous lequel le comte Ernest et sa
digne compagne cachent le bien qu'ils font dans
une grande ville de France.
[Revue belge et étrangère.) l. poillon.