On cooçoit que, plutôt que de laisser paraître uo f bout de draperie maladroitement peinte on dessi née qui trahirait le copiste, il est bien plus simple Je la couvrir de chanci. Pour cela, on mouille ou petit chiffon et od le frotte sur les parties du tableau qoe l'on veut cacher. L'humidité qu'il dépose et qu'on laisse séjourner sur le vernis, préalablement apposé, ne tarda pas b faire pousser une légère moisissure qoi, vue la loupe, se produit sous l'aspect de milliers de petits champigoons auxquels on a donné le nom de cbaact. Le courtier avait vendu son profit, pour un prix élevé, le tableau original, et la justice est enfin saisie de l'affaire. Le tabac vient d'être frappé de proscription b la cour de Londres; on lit cet égard daus l'Express du 16 novembre Il peut être inté ressant au public en général, et plus particulière ment au public fumeur, d'apprendre que l'emploi du tabac fumer dans l'enceinte du château de Windsor a été interdit par les ordres exprès de la Reine. Des cartes encadrées et glacées, invitant les messieurs ne pas fumer dans le château, ont été appeudues dans les appartements des chevaliers et des écuyers d'honneur, et même dans les salles de la tour d'York qui sont meublées pour le prince de Galles. FRANCE. On lit dans le Monde S. M. l'empereur a adressé h Mgr Parisis, - que d'Arras, la lettre suivante, en réponse b l'envoi de l'ouvrage Jésus Christ est Dieu Monsieur l'évêque, Vous a»ez bien voulu m'envoyer l'écrit que vous avez composé pour combattre l'ouvrage récent qui tente d'élever des doutes sur l'un des principes foudameutaax de uotre religion. J'ai vu uvec plaisir quelle part énergique vous avez prise la défense de la foi, et je vous en adresse mes félicitations sincères. Sur ce, monsieur l'évêque, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digoe garde. Ecrit au palais de Corapiègne, le i4 novembre a 1863. NAPOLÉON. Mgr Doney, évêque de Moatauban, vient d'adresser au clergé et aux fidèles de son diocèse une lettre pastorale sur la Fie de Jésus selon M. Renan, et sur les principes philosophiques de M. Havet. Mardi dernier, rapporte le Progrèsde Lyon, une jeune fille de 17 ans, la suite d'tiue discussion avec sou père, s'est rendue a la Croix- Barret, et s'est jetée sur le passage d'un train de marchandises. Le corps de la jeune fille a été aflreusemeul mutilé, et l'on u'a plus relevé qu'uu cadavre. Un fait des plus singuliers, et que l'on aura peine croire, se produit en ce moment dans les ports de pêche de la Manche. Le hareog, qui sem blait avoir déserté nos côtes, y a reparu, l'auoée dernière et cette année, en extrême abondance. Les bateaux pêcheurs, après chacune de leurs sorties, et presque chaque marée, reviennent chargés de poissoo. Il semblerait que ce résultat devrait combler de joie la population maritime il lui cause, au contraire, les plus vives appréheusious. En effet, l'avilissement du prix est devenu tel que les pêcheurs ne trouvent plus d'acquéreurs pour le produit de ces pêches miraculeuses, et que plusieurs, se voyant sur le point d'être contraints de vendre comme engrais le poisson qu'ils rappor- leot, hésitent a retourner la mer. Taudis que dans l'intérieur de notre territoire 00 se plaint de la rareté et de la cherté du poisson, des quantités considérables d'oo aliment sain et sobstantiel sont exposées b se perdre journellement dans nos ports, faute de débouchés, au grand préjudice de nos populations laborieuses. On lit dans la Patrie D'après une correspondance de Londres, on assurait dans quelques cercles politiques, qoe sans vouloir d'ailleurs formuler un programme, l'em pereur Napoléon aurait exprimé la peusée que le congrès pourrait être principalement saisi des questions suivantes Question polonaise. Question allemande des dnchés. Question italienne (Véoétie et Rome). Question roumaine (réformes b introduire dans la constitution des Principautés Unies). Nous reproduisons ces indications sous toute réserve, bien que trois des questions que nous venons d'indiquer soient évidemment les questions prédominantes du moment et celles qui appellent une plus prompte solution. Nouslisoos daosle Mémorial diplomatique Plusieurs de nos confrères ayant soulevé la question de savoir si les lettres adressées par Napo léon III aux souverains étrangers pour les convier au congros étaient autographes ou non, oous allons préciser le cérémonial adopté pour la correspon dance entre monarques. A l'exception des souverains liés entre eux par parenté intime, les monarques correspondant par des lettres dans lesquelles la conclusion seule, ou, pour mieux dire, la courtoisie est écrite de leur main. Ou appelle courtoisie le compliment qui se met b la fin des lettres, et qui, lorsque la lettre est adressée b un empereur ou b un roi, est toujours en ces termes Je suis, monsieur mon frère et cousin, de V. M. le bon frère et cousin. La règle suivie b cet égard est la réciprocité. Mais daus certains cas, et surtout quand la lettre est contre-signée par ie ministre des affaires étrangè res, la sigoature seule est de la main du souverain; le corps de la lettre est écrit par les expédition naires du cabinet du ministre. Les lettres destinées par l'Empereur au Souve rain-Pontife portent une courtoisie spéciale, con çue ainsi qu'il suit En la priant d'accorder ma maison impériale sa bénédiction aposto- ligue, je renouvelle Votre Sainteté les assu rances du respectueux attachement avec lequel je suis, Très Saint Père, de Votre Béatitude le dévoué fils. On lit dans la Nation Le premier acte hostile de la Diète germani que contre le roi de Danemark sera de ne plus admettre le réprésentant de S. M. comme rnembie de la Diète. La comtesse Dauuer, que le roi Frédéric de Dauemark avait épousée morgauatiquemeut, se dispose déjà b quitter Copeuhague pour se retirer en Westphalie où elle est née. La comtesse Dauuer avait exercé une grande influence sur son royal époux. Nadar va recommencer sa campagne aérosta tique. Est-il donc guéri demanderez vous. Non, Nadar n'est pas guéri; Mme Nadar n'est pas guérie non plus. Depuis qu'ils sool revenus ou plutôt depuis qu'ils ont été rapportés de Hanovre, Nadar est resté étendu, la jambe fracturée et enve loppée d'un appaieil, tandis que, dans une chambre voisiue, M"" Nadar était clouée au lit, épuisée, contusionnée, ayant des lésions au thorax et au genou. Depuis trois semaines, Nadar, dévoré d'impa tience, a passé ses journées b recevoir ses amis et b s'entretenir de questions aérostatiques avec M. Babinet et avec tous les spécialistes. Ses nuits, il les a consacrées b écrire un volume qui va paraître avantpeudejourselap réparer! es lectures qu'avant son accident il s'était engagé b faire b Londres. Le mari et la femme vont partir. Une civière les trans portera du boulevard des Capucins au chemin de fer do Nord, où ils seront déposés dans un waggon- lit. A Boulogne, ils seront transbordés de la même façon dans une cabine do paquebot, puis... b la grâce de Dieu! Avant peu de jours, Nadar sera assis sur une chaise longue, devant une table, en présence du public anglais, avec lequel il a con tracté des engagements que la mort seole pourrait l'empêcher de tenir. Dites maintenant si la passion et la foi ne sont pas des forces suprêmes. SUISSE. On lit dans la Gazella del Popolo ticinese Il vient de se passer, dans le canton de Genève, on fait qui montre combien la superstition règne encore chez certains individus. Un fruitier et sa femme dirigeaient une fromagerie dans une commune rurale. Or, il y a environ deux mois, ils reçurent la visite d'une femme qui, après de nombreuses circonlocutions, leur aooooça qu'un trésor était caché dans leur fromagerie et qu'elle s'offrait b le leur faire trouver mais il fallait pour cela réunir la modeste somme de i4,ooo fr., indispensables aux incantations qui devaient faire découvrir le trésor; elle offrait d'y concourir pour 5,000 francs; les 11,000 fr. restants seraient fournis par le fruitier. Celui-ci, sédnit par cette belle promesse; s'empressa de faire vendre une petite propriété pour réaliser la somme, et cet argent, ajouté b celui de la devineresse, fut ren fermé dans un coffre avec tous les objets magiques. Le coffre lui-même fut reuferraé dans un cabinet dont la fenêtre donnait sur la cour. Enfin, la dame du fruitier que si, par hasard, il entendait la nuit quelque bruit dans son cabinet, il ne devait pas bouger, parce que cela signifierait que l'en chantement opérait et qu'il ne fallait pas en troubler le résultat. En effet, le fruitier ayant entendu quelques jours après la rumeur annoncée, se garda bien d'aller voir ce qui se passait. Enfin, las d'attendre et n'ayant plus de nou velles de la dame, il p-it le parti d'ouvrir douce ment la porte du cabinet en question; mais, hélas le coffre avait été forcé, et bien qu'il contînt encore tous les objets qui avaient servi a l'enchantement, les 14,ooo fr. avaient disparu. Le fruitier s'aperçut un peu tard qu'il avait été la victime d'une gros sière escroquerie, et il prit le parti d'aller confier son malheur b la police. AUTRICHE. Au 7" tirage de l'emprunt d'Autriche 5 p. c. de 1860, qui a eu lieu a Vienne le 2 novembre cou rant, le o* 4 de la série 12,704, appartenant b M. de Rothschild, est sorti gaguant 3oo,ooo florins. Ce riche banquier a été en outre favorisé par un autre noméro qui a gagné 25,000 fl. - EB3 Cette combinaison nouvelle, basée sur des principes non connus des mé decins anciens, remplit avec un bon heur remarquable toutes les conditions du problème de la médication purga tive. A l'opposé des autres purgatifs, celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est Eris avec de très bons aliments et des oissons fortifiantes. Il ne manque pas son effet, comme cela arrive souvent l'eau de Sedlilz et d'autres purga tifs. La dose est facile k régler selon l'âge ou la force des in dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon ses occupations habituelles. La fatigue de la purgation étant complètement annulée par l'effet de la bonne alimention pres crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moven, ne rencontrent plus de malades hésitant se purger, sous pré texte de mauvais goût, ou par la crainte de s'affaiblir, La lon gueur du traitement n'est plus un obstacle, et lorsque le mal exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite, en n'est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand il s agit de maladies sérieuses, telles que tumeurs .engorgements, affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in curables, mais qui cèdent une purgation régulière et long temps réitérée. Voir le Manuel de la médication purgative du docteur IK-haut. volume de 264 pages, donné gratuitement, raris, pharmacie du D' Dehaut, et dans toutes les bonnes pharmacies de 1 Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent. Déposé la Pharmacie de FRYstor-t'tV OtTBIVE, rue de Dixmude, 35, Ypres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 3