FRANCE* ITALIE. et nous plonge dans le deuil et la désolation bénissons dooc daos ses desseios étemels, Celui qui arrête le terme de la vie, récompense les travaux de ses servileors, quand il les eo juge digoes, et les appelle aux joies de la céleste demeure. Pour dous, le souveoir de son nom dorera tou jours, et érigera daos nos cœurs un monument impérissable, où seront inscritseo caractères vivants, ses bieofaiis, ses aertus et ses exemples. Oui! ses vertus et ses exemples seroot eocore notre lumière et notre force, et le Collège de S'-Vincent conti nuera d'y poiser sa stabilité et sa aie. Ah! éleaous nos esprits et nos cœurs aers le séjour des élus, où le Seigneur lui a préparé sa couronne!. du haut du ciel, notre maître chéri abaissera un regard sur ceux qu'il a aimés et goidés sur la terre I Oui! il seia eocore ootre soutien et notre protec teur Auge de Dieu, il continuera de aeiller sur ses enfaots qui le pleureot et loi disent un dernier adieu M. Feys a pris la parole en ces termes Messieurs, Je aiens au nom de mes condisciples joindre ces tristes accents aux larmes d'une famille désolée, et exprimer b mon tour les regrets que nous fait éprouver la perte de ootre bien-aimé Supérieur. O douloureux devoir pour oous, de dire on dernier adieo b celui qui a sacrifié sa santé et sa «ie an bien-être de nous tous. Hélas! cher Principal, l'aurait-on cru, il y a six semaines, quand vous nous exposiez avec tant de résignation le triste état de votre santé et que vous dous demandiez, comme seul soulagement b vos souffrances, nos prières et notre docilité, l'aurait-on cm, que cet instant fatal, qui nous appelle aujourd'hui b pleurer sur votre tombe, devait nous frapper sitôt! La mort vous a ravi b l'affection de vos élèves, au tendre attachement de vos chers professeurs. A vous nos pleurs et nos regrets, vous les méritez! Vous avez passé au roilieo de nous comme une fleur, vous avez fui comme une ombre ne nous laissant que vos tristes dépouilles! Quoi, je me (rompe, vous oous laissez encore le doux soovenir d'une «ie toute remplie de mérites et de vertus, et c'est !b ce qui vient verser un baume de consolation daos nos âmes, c'est Ib ce qui seul peut sécher les larmes de vos parents et de vos cmis désolés. Oui, bien-aimé Priucipal, ce souvenir nous fait lever même les yeux vers le ciel et nous remplit de la douce espérance que vous brillez déjb parmi ceux qui luisent comme des étoiles resplendissantes, parce qu'ils ont montré b nn grand oombre le chemin de la justice et de la vérité! Ab qui ne connaît les belles qualités qui vous faisaient admirer de tout le nioude, vénérer et chérir de vos élèves! qui De connaît ce dévouement saus réserve pour leur bonheur, ce zèle infatigable, qui sur le lit de douleur vousaoimait encore jusqu'b l'oubli de vos propres peines; cetteaimable douceur qui se peignait sur vos traits augustes et que les souffrances les plus péoibles n'ont pu altérer. Ah! nue perte aussi irréparable a porté b ootre âme une plaie sanglante; mais daos ce deoil et celte affliction, puisseot do moins votre vie si édifiante et si belle, et surtout votre sainte mort, puisseot-elles alléger notre trop juste douleur et noos encourager, b marcher d'on pas ferme daos la boone voie que vous doos avez tracée. Oui, puisseot ces souvenirs de vos bieofaiis, qui vivront b jamais dans les cœurs de vos élèves chéris, nous stimuler b imiter les beaux exemples et b suivre les belles leçons que vous nous avez laissés, et ainsi combler les vœux que vous avez si souvent exprimés au milieu de noos! Puissent ces souvenirs alléger aussi la douleur de ceox qui oot secondé vos efforts daos notre éducation, puissent-ils les soutenir main tenant b achever les beaux projets que vous avez conçus pour le bien être de cette jeunesse I Jetez on regard, cher Principal, sur vos bien- aimés professeuis! demandez an Seigneur qu il les console et les comble de ses bénédictions; c'est la dernière promesse que vous leur avez faite ici bas; car étendu sur le lit de dooleur, vous avez dit chers professeurs, ne pleurez pas, je vais au Ciel, j'y ptieiai pour vous! Jetez aussi un regard sur vos eiifauts, éplorés autour de votre tombe, continuez du céleste séjour b répandre sur nous ces bienfaits, que la mort voos a empêché de nous rendre plus loogtemps sor la terre; souvenez vous, de oous, nous oous souviendrons toujours de vous/ Adieu.' bien-aimé Priocipal, adieu.' Jusqu'b l'éternué! 1... acte officiel. Par arrêté royal du 2t novembre, M. F. For- tamps, administrateur de la Baoque de Belgique, est uommé directeur de ladite Banque. nouvelles diverses. On oous écrit de PoperiDghe, 27 c' Le houblon continue b être fortement recherché; le stock n'est plus que d'un huitième, les prix sont cotés aujourd'hui de fi. io5 b fr. 112 les ôo kilogrammes. Un accident, qui heureusement n'a eu aucune soite fâcheuse, a mis en émoi la foule des prome- ueurs qui encombraient dimanche, après-midi, le boulevard du Régeot, b Bruxelles. Le cheval que mootait M. Frère-Orban, ministre des finances, en quittant au trot de chasse l'allée réservée aux piétons pour eotrer dans la rue de la Loi, a glissé des quatre pieds sur l'asphalte eo jetant sou cava lier sous lui. Le cheval s'est immédiatement relevé et par booheur, les étriers s'étant brisés, le cavalier s'est trouvé dégagé. On s'empressa autour de M. Frère-Orban, qui n'avait aucune blessure et a pu regagner son bôtel b pied, Aujourd'hui que le pétrole est d'un osage presque géuéral, voici, dit V Echo industriel, un moyea de biûler cette huile dans toutes les lampes il suffit de la mélanger de 20 p. c. d'buile, de colza. Pour reconnaître l'huile rectifiée de celle qui ne l'est pas, on remplit un verre b épreuve d'environ un tiers d'boile eo l'on y verse 00 volume égal d'eau chaude, 70 b 80 ceotigrades. Si l'huile n'est pas purifiée, la chaleur de l'eau y développe un gaz qui s'enflamme facilement b l'approche d'une flamme b l'embouchure du verre; ce qui n'a pas lieu lorsque l'huile est épurée. Vendredi soir, une jeune dame, assez bien mise, descendait b Lille d'un train venant de la Belgique. Les employés des douanes, de service b la gare, supposèrent que l'ampleur de celle dame d était pas ordinaire. Ils l'iovitèreot poliment b pas ser daDs la salle des visites, et découvrirent dans sa criuoliue vingt-huit kilogrammes de tabac étranger b fumer. Uu procès-verbal fut rédigé b la charge de la fraudeose, et samedi matin elle a été écrouée b la maison d'arrêt. Un médecin anglais très éminent, qui visite chaque année les Etats-Unis, vient de revenir de son voyage habituel, et rapporte qu'b Washington il y a officiellement cinquante mille soldats de l'armée fédérale dans les hôpitaux, et que cent qua're-viogt mille hommes ont fait valoir leurs droits b des pensions par suite de blessures ou d'infirmités contractées b la guerre. bêclsuk w° La Revaleuta Arabica Du Barry quelques sous par jour, économise mille fois son prix en d'autres remèdes et guérit radicalement les mauvaises digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hèmor- rhoïdes, vents, nervosité, désordre du foie et de la muqueuse, acidité, pituite, nausées, vomis sements après repas et en grossesse, aigreurs, diarrhées, crampes, spasmes, insomnies, toux asthmesphlhisies (consomption), dartres, érup tions, mélancolies, rhumatisme, goutte, épuise ment, dépérissement, manque de fraîcheur et d'énergie. Cure N' 63,i84. - Jumet,près Charleroi, 9 mai 1863. - Messieurs Barry, Du Barry et C* votre7jrécie««e Revalenta Arabica vient de Jaire son entrée triomphante dans notre commune par la guérisun de ma femme, sujette des souffrances et des vomissements continuels. Il est inutile de vous ennuyer de longs détails sur sa maladie et sur les maux qui. depuis 4 ans, la tourmentaient sans trêve. Enfin un brave médecin de nos environs lui conseilla de faire usage de votre farine. Elle commença s'en servir le 19 avril dernier, et déjà, au grand élonnement de plusieurs personnes, les vomis sements ont cessé; l'affection des yeux ainsi que celle des jambes ont disparu, le sommeil est redevenu paisible, les douleurs du coeur, de l'estomac et des reins cèdent insensiblement et sont déjà presque nulles. Messieurs, je ne suis qu'un ouvrier, mais je suis résolu attester devant tout le monde les immenses services que la Revalenta Arabica a rendus ma femme, et conseiller l'usage de cette farine toute personne souffrante. - A gréez, L. J. DUR Y. Menuisier. - MAISON DU BARRY, 12, rue de l'Empereur Bruxelles. - En boites de 172 kil., 4 fr.: 1 kil. 7 fr.; 2 172 kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr 12 kit., 60 fr. Contre bon de poste. - Se vend b Ypres, chez MM. Frysou, pharm., Becuwe, pharm G. Veys, pharm., Mahieu et les premiers Phar maciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. (6) Yuir aux Annonces.) Un ouvrier fondeur de Lille a failli être victime d'on impiudent pari. Il s'est engagé, au moment où une plaque de foule venait d'être cou lée et était encore a l'état de fusiou, de la traver ser en sautant au-dessus. Soit qu'il eut mal pris son élan, soit par toute autre cause, le malheureux est tombé au milieu de la foute fort heureusement il était chaussé de sabots dont les biids ont été btùlées immédiate ment et lui out per nus de dégager ses pieds. L'im prudent ouvrier en a été quille pour la peur. Il Dirilto du 21 novembre rapporte qn'uu phénomène électrique étrange a eu lieu daos le voisinage d Aquigrana. Dans la nuit do 1 5 au i4 octobre, deux hommes qui voyageaient b pied, côte b côte, ont été très-surpris en se regardant de voir que l'un d'eux avait la tête comme entourée d'une auréole lumineuse, et l'autre la barbe toute phosphorescente. Ils ont chemioé ainsi plus d'uue heure, et ce n'est qu'b leur eulrée en ville qu'ils se soot retrouvés dans leur état normal. Ii y a deux ans, od a beaucoup ri dans toule l'Europe aux dépens de M. S. Maitino, b qui 00 avait dérobé soo mouchoir pendant qu'il se prome nait tranquillement dans les rues de Naples. Il parait qu'un tour semblable vient d'être fait b l'un des premiers ministres d'Italie, voyageant b Naples, M. Peruzzi. Il s'agirait cette fois, non d'un simple foulard, mais du crachat de grand'croix des SS. Mauriceet Lazare. Le ministre s'en serait trouve allégé, pour nous servir de l'expression employée par le journal la Discussione, au milieu des rnsni» festalionsde la plus cordiale déférence qu'il rece vait de la foulç compacte qui applaudissait autour de lui.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2