NOUVELLES DIVERSES. Le 26 novembre, ou a retiré aux écluses de la Ljs, Comices, le cada«re d'uo individu inconnu paraissait être âgé de 4o aos, de taille moyenne, et de corpulence assez forte. Depuis 1786, l'accroissement de la popula tion de Gand est régulier. En cette année 1786, la population s'élevait 44,o3o habitants. Dix ans plus tard, 00 en comptait 54,537; en 1816, 61,147; en i856, 89,650; en 1846, 103,729; eu 1856, 108,925; enfio, eu 1862, 121,269. L'ac croissement, daos ces six dernières années, a été, on le voit, plus rapide qu'a aucune autre époque, puisqu'il est, de i856 a 1662, de 12,334 habitants. On assure que Mgr le duc de Brabaut se pro pose d'aller prochainement passer quelques jours en Angleterre. On nous signale, dit le Précurseur, un fait de la plus haute gravité et qui nous est garanti par une maison des plus respectables d'Anvers: Un navire a pris charge dernièrement dans les bassins, devant l'entrepôt royal. Ce navire était destiné pour Siettio avec un chargement de riz. Arrivé b destination, ou a découvert qu'il s'était embarqué b Anvers frauduleusement et placé au milieu de la cargaison, 3o quintaux de poudre h canon. La composition des jurys de cours d'assises donne lieu, parfois, b des faits d'une nature tiès- grave, par suite de la position sociale de certaios jorés. Le cas dont nous allons entretenir nos lecteurs pouvant se présenter souvent, nous croyons utile de lui donner quelque publicité. Voici ce que nous lisons daos l'Indépendant d'Arlon A la session du jury du Luxembourg, qui vient de se clôturer, les deux médecins de Neufcbâteau sié geaient comme jurés. La présence de l'un de ces messieurs était an moins indispensable b Neufcbâ- leaucar, pendant la session, une malheureuse mère de famille, de Namoussart, est morte en couches, faute de soios intelligents, et un habitant ayant eu le malheur de se démettre une épaule, n'a po se faire traiter qu'au retour de ces messieurs, c'est-b-dire trois jours après l'accident. Aussi l'opération a été des plusdouloureuses eta demandé le coocours de deux médecins. Les premiers soins avaient été administrés au patient par la sage- femme, sous la direction de l'artiste vétérinaire de l'endroit. Le plus vieux couple marié qui soit au monde existe b Marulan, en Australie. Le mari et la femme soot âgés respectivement de cent onze et de cent sept ans. Il est vrai qu'ils manquent b tous leurs devoirs de centenaires ils ne peuvent pas faire dix milles b pied tous les jours, et ne lisent plas, même avec des lunettes; ils sont extrêmement affaiblis par leur âge et ne quittent pas le lit. Mais ils ont con servé, dit-on, leur raiaon, et peuvent encore voir et entendre. Le mari est arrivé b Sydney avec la première flotte de convicls, en 1788; il y a donc soixante- quinze ans qu'il réside dans la colonie de la Nou velle-Galles du Sud. bcclamc ht* Le Douveau sang et bon muscle produits par la Revalenta Jrabica Ou Barry de Londres, sont dus l'énergie rendue par ce délicieux aliment aux systèmes fatigués, maladifs ou épuisés. Gcérisuk 56.()35. Barr (Bas-Rhin), l\ Juin, 1861. Monsieur, la Revalenta a agi sur moi merveilleusement mes forces revieuueut et uue nouvelle vie m'anime comme celle de la jeunesse Mon appétit, qui, pendant plusieurs années, a été nul, est revenu admirablement et la pression et le serrement de ma tête, qui, depuis quarante ans, s'étaient 6xés l'état chronique, ne me tourmentent plus. DAVIL) RUFF, Propriétaire. Eu effet, plus de 60,000 guérisons par cet excellent aliment prouveut que les ôtisères, dangers et désappointements que, jusqu'ici, les malades ont éprouvés dans les drogues nauséa bondes, se trouvent présent remplacés par la certitude d'une radicale et prompte guérisou moyennant la délicieuse farine de santé Revalenta Arabica Du Barry de Londres, qui rend la parfaite sauté des organes de digestions, des nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés même, dans les mauvaises digestious (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, bémorrboides, glairest vents, 1 alpilalioos, diarrhée, goufl mentetourdi»sement, bourdonnemeut aux oreilles, acidité, pituite, migraine, nau sées et vouiissenit ut douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac insomnies, toux, surdité, oppression, asthme, bronchite, phltrisie (consomption), darlies, éruptions, mé lancolie, dépérissement, rhumatisme, goutte, Hèvre, catarrhe, hystérie, uévr-lgie, vice du Sang, hydropisie, manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse. MAISON DU BARRA, 13, rue de l'Empereur, Bruxelles. En boîtes de 113 kit., 4 f»1 kil - fr. a i|3 kil., 16 fr.; 6 kil., 3a fr.; ia kil., 6u fr Loutre bon de poste. -- S» vnd Ypree. chez MM. F1 y sou, Beciiwe et G. A eys, pharmaciens, et Mahieu, couûseur, et les premiers Pharmaciens, Epiciers et Cou liseurs dans toutes les villes. 7 Voir aux Annonces.) DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Trieste, 27 novembre, au soir. L'Assem blée uatiooale d'Athènes a interdit de préseoler avant dix ans tme proposition de réhabilitation en faveur des six ministres du roi Otbou. ANGLETERRE. Nous apprenons par VOst-Deulsche Post qu'on a fait dernièrement exhumer les corps de Beethoven et de Schubert, sous prétexte de monuments plus dignes b leur élever. Pendant la cérémonie, ajoute ce journal, quel ques fanatiques se soot tués sur ce qu'ils appelaient leurs chères dépouilles, et, sans respect pour la mémoire d'illustres morts, ils les ont littéralement mis b sac. Ils se sont partagés les vêtemeots, les bijoux, les cheveux, tout ce qui pouvait être partagé, en pleurant de joie, et peut-être aussi des bonnes fortunes que doit leur valoir la spécu lation. Ou parle d'un Anglais présentait pillage qui aurait offert ceot fois, en or, le poids d'un boulou d'habit. Le possesseur a refusé, saos doute, patee qu'il estimait plus haut sa prise. Les marchands de l'aune côté du Rbiu vont empoisonner le monde de boutoos d'ahits. Avis aux collectionneurs. lia été calculé que le jeune marquis de Bute, qui a aujourd'hui dix-sept ans et tetmine ses études b Etoo-Collége, aurait au jour de sa majo- tiié la disposition d'une somme argent comptant de 2 millions de livres sterliog (5o millions de francs], résultats de ses immenses revenus capitalisés. Ou écrit de Dublin au Morning Post: Il u'est bruit dans diverses parties du pays que de l'imminence d'une révolution ou d'une révolte en Irlande. Le signal de l'insurrection doit être le débarquement, dans une de nos baies ou dans un de dos ports, d'uue flotte venant d'Amérique, ample ment pourvue d'armes et de munitions de guerre destinées b l'armement des Irlandais qui aspirent b secouer le joug du Saxon. HOLLANDE. On écrit de La Haye que depuis le 12 de ce mois 97 piuques b harengs sont arrivées b Scbéveniogue. Elles ont apporté ensemble 7,980,000 harengs. Jusqu'ici on en a vendu 22,364,000, taudis que l'an dernier le chiffre de la vente ne s'est élevé qu'b i5 millions. Aussi ne se rappelle-t-on pas avoir jamais pris autant de hareugs. Les prix varient de fl. 7 18 suivant la qualité. FRANCE. On lit dans la Nation Il paraît certain que l'occupation du Holstein par des troupes allemandes aura lieu prochaine ment. Cette mesure, qui eût été, avant la mort du roi Frédéric, uo acte d'hostilité euvers le Dane mark, pourrait bien être aujourd'hui le seul moyen de sauvegarder la paix de l'Europe. L'armée danoise, dans le Holstein, pourrait se retirer devant une armée fédérale; mais elle ne se retirerait, certes, pas devant un soulèvement de la popula tion. Or, il est positif qu'on soulèvement est imminent, et il ne saurait être empêché que par la présence d'une armée fédérale, qui occuperait le pays, b titre de gage, jusqu'à ce que la question fût résolue diplomatiquement. La France nous apprend que le roi Victor- Emmanuel a conféré la décoration des Saints Mau- rice et Lazare b M. Renan. Il était réservé au souverain excommunié de conférer une te||e marque de distinction au détracteur de Jésus- Christ. M. Emile de Girardio, l'apôtre de la paix universelle termine quatre grands articles sur la paix du monde par une tirade guerrière qui ap pelle tous les peuples b l'insorrection et annonce la guerre universelle. D'uu autre côté, Garibaldi a écrit b tous les journaux et b tous ses aoiis qu'il a besoin d'uu million de fusils, et M. Victor Hugo lui a envoyé sa souscription. Il vous faut la grande levée des peuples, elle viendra; lui ,é- pond M. Hugo. Le quatrième article de la Presse se termine en ces termes Après le discours du 5 novembre, croire que l'empereur Napoléon III rapetissera ies hautes, larges et profondes proportioos de soo vaste pro gramme b l'étroite mesure de l'eovoi tardif en Po logne d'un corps d'armée français, serait une aussi grossière méprise que de prendre le vol du coq pour le vol de l'aigle. Noos sommes dooe sûr de ne pas nous trom per eu disant que la guerre, si elle éclate, n'éclatera paspour la Pologne et uniquement pour la Pologne; elle éclatera partout, baptisée par Napoléon 1", son parrain, de ce nom la cause des peu ples. Celte guerre, ce ne sera pas précisément l'abandon des choses b elles-mêmes, ce sera le cours des choses portant b sa surface agitée un pilote imperturbable; ce sera la fatalité rectifiée par la vigilance. Admettons que l'emperenr Napoléon III dise b la France et b l'Europe Il y a des questions que je n'ai pas fait naître, questions qui, tiennent l'Europe et la France l'arme au bras et presque en joue; je ne veux ni ne peux attendre pour en finir avec elles que la vieillesse m'ait paralysé; encore moins, je ne peux ni ne veux en léguer b mon fils le périlleux héritage. La coupe est pleine, il faut la vider. Je ne peux ni ne veux laisser l'Italie exposée a uo retour agressif de l'Autrice, profilant de la première occasion propice pour reprendre la Lom- bardie et ressaisir en Italie sa domination perdue; je ne peux ni ne veux alteudre que la Russie, sillonnée de chemins de fer qui lui permettront de transporter ses troupes du nord au sud de l'empiie avec une rapidité qui en décuplera la puissance, n'ait plus qu'à allonger la maiu pour s'emparer deS clefs des Dardanelles, pendant que la France aurait ailleurs les yeux tournés et les bras occupés je ne peux ni ne veux prolonger plus longtemps I étal actuel, qui n'est pas l'état normal, car il arrache au champ et b l'atelier quatre millions de bras vigoureux, et enlève chaque année quatre milliards de francs au travail et au bien-être, b 1 épargne, au crédit et a l'instruction des peuples; je ne peux ni ne veux attendre que la nécessité me force la main b l'heure où peut-être ma mai» ne serait plus libre, b l'heure certainement où elle serait moins ferme; je ne peux Di ne veux enfin demeurer exposé au risque d'enteudre résoooer b mon oreille ces mots de la fatalité Trop tard Qui blâmerait l'empereur Napoléon III de tenir ce langage et d'y conformer sa conduite? Sur le bureau de l'erapeienr des Fraoçais, b côté de l'écritoire où il a puisé l'encre qui 01 a servi b écrire le discours do 5 novembre, il y a on chronomètre. C'est ce qo'il faut que sachent tous les souverains auxquels il a adressé son dernier appel. De ce chronomètre l'empereur Napoléon III ne tournera pas la clef pour en avaocer l'heore impatiemment et puérilement, mais quand elle sonnera, il sera prêt; et si aucane alliaoce antre que l'Italie et la Suède n'est venue I aider b conjurer la guerre, alors, mais alors seulement, lorsque de toutes parts les peuples, la 'ol1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1863 | | pagina 2