tète, de mettre k sou coticoors la condition d'une dissolution en blanc seing, c'est-k-dire l'abdica tion de la prérogative royale? L'éliez-vous quand tous accueilliez M. Vande Weyer, ce philosophe et ce libéral, comme l'appelait naguère M. Rogier, par tos dédains et totre opposition raDconière et inliaitable? L'étiez-tons, quaod tous atez reoou- telé, en >846, le conseil donné k M. Rogier de refuser le pouvoir, k moins que le Roi n'abdiquât entre ses mains? L'éiiez-toos, quand soos le second ministère du comté de Tbeox, tous joigniez totre tois indignée k celle de M. Verbaegen, pour faire de la misérable affaire Retsin un grief politique sérieux; quand tous ne Irootiez pas un mot pour flétrir les saturnales d'une presse épileptiqie, pour employer tos expressioos, qui traînait dnns la boue et aux gémonies, non - seulemeot les ministres, mais le Roi et la famille royale? Etiez-toos tnodéré quand tous atez cédé totre prépondérance k M. Frère, depuis 1848, quand tous atez abdiqoé entre ses mains, quand tous n'atez pas eu le courage de l'arrêter dans la politique k outrance qu'il pratique, dans les ques tions d'enseignement, de bienfaisance, dans toutes ces quextioos d'intérêt religieux qu'il agite sans cesse pour irriter les catholiques, blesser le clergé, formaot aiosi celte opposition, née lentement, mais qui grandit et qui rappelle celles de 13a5 et de i8a8? Etiez-toos modéré quand tons atez dégoûté, par «oi incessantes taquiueries contre le ministre de l'ioterieur M. Piercot, M. De Brouokere, en 1855, dans la tâche difficile, louable et modérée qu'il avait entreprise? Etiez-tous surtout modéré quand, soos le ministère de l'honorable M. De Decker et du comte Ch. Vilain XIIIItous atez assisté k ces scèues k jamais regrettables qui ont reutersé la tribune parlementaire, k ces émeutes, le mot est aujourd'hui accepté, qui ont abattu létolutionoairement tio ministère et une majorité, sans avoir on mot de protestation iodiguée, de blâme énergique, poor flétrir ce grand échec légal, selon le mot de M. Guizot? Etiez-vous modéré, en combattant tous les mioislères de transaction, en ruinant le centre gauche, dont la disparitiou a amené la dissolution du ceutre droit, en vous jetaut eu travers de toutes les trêves et de toutes les conciliations essayées, en armant deux partis pour une guerre irrémédiable dont les couséqueoces commencent k se laisser apercevoir par les plos optimistes et les plus aveugles? Non, sans doute, vous n'avez pas créé les partis; ils se forment d'eux mêmes, sur certains questioos. Mais vous avez voulu des partis, non pour résoudre des questions, puisque jusqu'k la couvenlioo d'Anvers, les deux partis oui transigé sor presque toutes les questions, mais pour assurer le pouvoir k l'opinioo libérale. Vous prétendez que 1'opiuiori conservatrice réclame le pouvoir pour elle seule; quelle ns veut pas être libre seulementmais gouverner; que c'est là notre dissentiment, Vous avez donc tout oublié: Les conser vateurs, o'ont-ils pas soutenu, aussi longtemps qu'il a été possible de le faire, les ministères de traosactiou; o'ont-ils pas combattu les minis tères exclusifs et homogènes? N'est-ce pas votre grief coolre eux et n'est-ce pas vous qui avez le plus aidé ruioer ces ministères que vous avez appelés mixtes, k détruire le centte gauche, dont la dissolution a amené celle du centre droit? M. Dechsmps ne vient-il pas, k la tribone, de réfuter péremptoirement et par avance cette accusation incroyable de votre lettre? N'a -1- il pas prouvé, faits en mains, que cette prélentioo inouïe est précisément celle du libéralisme? N'est-ce pas vons qni avez, au contraire, proclamé que la a querelle cotre les partis s'aigrirait de plos en a plus, jusqu'au jour où les catholiques recon- naîtraient que la prépondérance et le pouvoir n doivent appartenir k l'opiuioa libérale, et qu'ils a doivent se résigner au rôle de minorité? a a Vous n'avez donc pas été modété, sinon par accidents 11 sur certaines questions; le caractère de votre caiiière politique est d'avoir été froidement haineuse et hnuiaiuement violente, et si les divi sions entre les partis sont devenues profondes, Si les passions politiques sont allomées, an moment où la situation intérieure conseille l'apaisement des esprits, si l'opposition catholique, k laquelle vous avez tant de fois reproché son si ence, son absten tion, comme M. Frère lui a reproché sa modéra tion, qu'il appelait la peur; si celle opposition, poussée par vous k devenir un parti militant, l'est deveuue eu effet, si de Ik est née une situation difficile pour les partis et plus difficile encore pour la royauté, c'est k vousavant tout, qu'un le doit, t: si qoelqu'uu doit potier la responsabilité de celle situaiiou, c'est vous, n La Chambre des représentants a adopté avant- hier, sans discussiou, et k l'unanimité des quatre- vingt-six luembtes présents, le budget des dota tions pour l'exercice courant. L'Assemblee a en suite abordé la discussiou générale du budget de la guerre pour le même exercice. SI. Hayez a seul été entendu. Il terminera son discours aujourd'hui. L'hooorable député d'Anvers a traité la question de la déleuse nationale au point de vue stratégi que; il s'est eusuite élevé avec force contre m l'in- quisitioii utilitaire qui a été organisée dans uoire pays de liberté, pour paralyser les officiers dans l'exercice de leurs droits de ciloyeu. Ou les empêche de publier n'importe quel ouvrage saos l'auiotisaiiou ptéalable du miuistre. Malheur k ceux qui, fatigués d'attendre eu vain celle autori sation, passent outre, a Pour ceux-lk, a dit M. Hayez, a i s sont sûrs de leur affaire I s L'bouorable otaieur s'est ensuite occupé de la question de la mise eu non-activité et de la mise au tiaiiement de réforme des officiers. Il s'est prououcé très- vivement coutie ces mesures disciplinaires, en ce sens que le ministre peut les appliquer k sa guise, sans s'exposer k aucune espèce de responsabilité. Depuis longtemps on a fait ressortir, daus la presse, tout ce qu'il y a d'exorbitant daus la triste posiliou que le chef du dépariemeut de la guerre peut faire aux officiers, dans des cas donnés. Il nous est impossible, on le comprend, de sui vre M. Hayez dans les développements qu'il a donués k sa thèse; il a traité la quesiiou militaire en homme spécial. Nous résumerous eu deux mots son opposition au budget de la guerre il ne volera pas ce budget, aussi longtemps, d'abord, que le gouvernement ne modifiera pas sa ligoe de conduite actuelle au sujet d'Auvers; ensuite, il ne peut le voter, parce que le système d'organisation de l'armée est resté le même, quoique le système de défense nationale ne soit plus basé sur la dissémi nation, mais sur la conceuiraiiun de la défense. A ces motifs, si l'on ajoute l'hosiiliié de M. Hayez k toutes les mesures de rigueur, k toutes les mesures illibéi aies dont nu cerlaiu norubie d'officiers ont été l'objet de la part du ministre de la guerre, on aura une idée complète des motifs d'opposition de l'bonorable orateur au budget eu discussion. On lit daus le Moniteur Nous apprenons que les ministres ont remis leurs démissions entre les mains du Roi. M. le ministre de la goerre a fait aujourd'hui ses adieox a la Chambre des Représentants. C'est ce qni noos fait croire que le Roi acceptera la démis sion du cabinet. On parle aussi de la retraite de M. Chazal, comme lieutenant-général. [Journal de Bruxelles, dn 16 c'.) nominations ecclésiastiques. Mgr l'évèque de Bruges vient de faire les nomi nations suivantes M. Deroao, actuellement curé k Zerkeghera, est nommé curé de Notre Dame, k Poperinghe. M. De Ven, curé k Uytkerke, passe en la même qualité k Otickeoe. M. Coolen vicaire k Wareghem, est nommé curé k Bixschote. M. Ostyn, actuellement principal dn Collège k Poperinghe, est nommé principal du Collège de S'-Vincent de Paul, a Ypres. Il est remplacé k Poperinghe, par M. Platevoet, vicaire de Sainte- Walburge, k Bruges. On nous écrit de Poperinghe, t5 janvier Au marché de ce jour, les houblons de la der nière récolte, ont été côtés de fr. i 15 00 a fr. 132 oo les 5o kilogrammes. Charrue a neige On lit dans le Moniteur français Nous parlions mardi des retards pénibles et dangereux apportés par les neiges dans la marche des convois de chemin de fer en Franche Comté. A ce sujet nous signalerons aujourd'hui un système efficace mis en action depuis quelque temps au Canada pour déblayer les votes ferrées. Quoique les couches de neige n'atteignent que rarement eu France une hauteur capable d'ar rêter les convois, cette invention, engendrée par la nécessité dans un pays où une neige abondante recouvre invariablement le sol pendant plusieurs mois de faunée, est peut-êlie appelée k nous reu- dje d'utiles services, le cas échéant. Il s'agit de la charrue dite charrue neige, employée sur le chemin de fer de Québec, dont VUnivcrs illustré (numéro du y janvier) donne une idée fort exacte en reproduisant une gravure d'après les croquis faits sur les lieux. a Une charrue colossale est adaptée k la tête dn train, devant la locomotive: la pointe de cet in strument ainsi 'ancée entre les deux lignes du r ail - way, suivant l'axe de parcours du convoi, fend la neige, et deux si tous se forment de chaque côté de la voie dégagée. a La remarquable simplicité de ce système per met de n'atténuer en rieu la rapidité de la marche des trains, ce qu'on n'aurait jamais pu obtenir en employant les divers mécanismes imaginés jusqu'k ce jour. HfiCL.t Uli s. foici encore un petit extrait des 60,000 guèrisons sans médicament par la Revalenta Arabica Du Brrry,pour déjeuner qui. h quelques sous par jour, économise cinquante fois son prixend autres remèdes. Guèrisons N 54,3 14. M l épouse de M. le maire de Polvic, d'une maladie pulmonaire avec crachement de sang et toux opiniâtre. - N' 58.4 18. M. le docteur Minsterde crampes spasmes, mauvaises digestions, constipations et vomissements jour naliers - N' 5 i,6 r 4. M le baron de Polenlz, prejet de Langeneaude constipation opiniâtre et souffrance des nerfs. - N' 48.721. M. le baron de Zaluwskowski, général cle division, de la goutte et de souffrances terribles de plusieurs années dans les voies digeslives. - A 36.270, M. James Roberts, négociant, d'une consomption pulmonaireavec toux, vomisse ments et constipations et surdité de vingt cinq années. - A* 46 422. Mm' la comtesse de Castlesluart, de neuf ans d'une maladie du foie, irritation horrible aux nerfs et aliénation d esprit. - MAISON du BaRRY, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. - En boîtes de i|2 kil., 4 fr.; I kil.,7 Jr.; 2 i|2 kil.. 16 fr 6 kil., 52 fr 12 kil 60 Jr Contre bon de poste. - Se veud k Ypres, chez MM. Frysou pharmacien, Becuwe. pharm., G. Veys. pharm Mahieuc/ les premiers Pharmaciens, Epiciers et Con fiseurs dans toutes les villes. 3 Voir aux Ann*nee3.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2