Nous apprenons qu'un Sermon de Cha rité, au profil des pauvres de la Société de Saint-Vincent de Haul, sera prêché par le K. P. Onclair de la Compagnie de Jésus, Jeudi prochain 18 février, 5 i/a heures du soir, en l'église de Saint-Martin. LISTE des Jurés qui auront juger les affaires portées devant la cour dassises de notre province, dans la 1" série du i" trimestre 1864, qui s'ouvrira Bruges le 22 Février, sous la présidence de M. le conseiller Del- court. Mgr. Pévêque de Bruges vient de nom mer M. Bilitanprofesseur au collège épiscepal de Furnesvicaire Oostduyn- Iterke, eu remplacement de M. Mabieu, décédé. réduits k confesser sou impopularité. Soccessi renient abandonné par les collèges élec toraux, il a lui même précipité sa fio;sous le coup du désastre de Bruges, il été plutôt culbuté que reoaersé. Et l'oo prétendrait que le pays voudrait en re venir k cette politique qu'il a si manifestement condamnée jurés titulaires. MM. L. Houtrager, conseiller communal k Forces. C. Lebbe Baetemao, id. k Poperinghe. J. Heemeryck, id. k Cortemarcq. P. Vereecke, id. k Hooghlede. A. Delemasure, propriétaire k Helchin. G. Wybo, notaire k Aerseele. L. Waolbier, notaire k Lendefede. Clément Froidure, banquier k Ypres. A. De Graeve, marchand k Ypres. E. De Roysschere propriétaire k Dixmude. P. Debbaudt négociant k Coortrai. F. Rosseeuw marchand k Courtrai. P. Felhoen fabricant de fil k Courtrai. Denecker-Doval propriétaire k Wervicq. P. Van den Berghe brasseur k Poperinghe. F. Marant brasseur k Dixmude. P. Rosseel brasseur k Iseghem. A.Mayeur-Vergeelsoonepropriétaire k Y'pres. L. Boocquey brasseur k Poperinghe. L. Maes entrepreneur eo conseiller communal k Menio. F. D'Heeten» conseiller communal k Furnes. J. De Graeve bourgmestre k Stuyvekenskeike. J. Maes conseiller communal k Oedelem. J. Devisscher marchand de draps k Ostende. E Lagrange percepteur des postes k Ypres. V. Vanderheyde rentier k Ostende. J. Scbaeverbeke distillateur k Bruges. J. Hanssens conservateur de hypothèques k J. Debieo négociant k Courtrai. [Ypres. A. Herreboudt saunier k Bruges. jurés supplémentaires. MM. De Ridder-Do Jardin. F. Raeckelboom propriétaire. C. Breydel id. S. Barvoet pensionnaire de l'Etat. NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE. NOUVELLES DIVERSES. Pendant le mois de janvier i864, 5,755 lettres sont tombées au rebut par suites de vices d'adresse. De ce Dombre 4,039 ont P° être réex pédiées aux destinataires 00 restituées aux auteurs h la suite de leur ouverture; 1,734 sont restées en sonffrincek l'administration. [Moniteur.) On lit dans la Gazette de Bruxelles Les jours de carnaval, la plopart des négociants dont les magasins bordent les roes suivies par le coors, ont l'habitude d'enlever de leurs vitrines les étala ges ordinaires et de laisser occuper les gradios par leurs petits et grands enfants, qui veulent voir passer les masques et les promeneurs. Le plus souvent les petits enfants sont revêtos eux-mêmes de charmants costumes et remplacent très-avanta geusement les marchandises paternelles Noos pré férons infiniment la vue de ce gentil petit monde k celte que nous offre le défilé des masques de la rue, ordinairement fort sales, fort laids et fort crottés. Cette année-ci, aux vitrines de divers magasins de la rue de la Madeleine, noos avons remarqué de charmantes marquises toutes poudrées, une petite paysanne suisse, aussi jolie que coquette; mais surtout uu délicieux peut zouave pontifical, dont le costume était d'une fidélité historique irrépro chable uo petit bonhomme baot de deux pieds, comme une grande poupée. Le public s'amassait vis-k-vis de lui, public de bonnes et d'enfants émerveillés. Nous étioos aussi k l'admirer lorsque nous entendîmes une maman qui passait, direk 00 petit bainbiu regarde donc le petit zouave. Le petit bambio ouvrit ses grands yeux et après avoir contemplé le petit zouave, s'écria avec un indicible étooueiueut mais maman, il est vivant Il avait bien vu des zouaves k peu près de la même taille dans les magasins de jouets, mais ces zouaves ne bougeait pas, tandis que celui-ci se remuait. Et Dieu sait comme il se remuait, comme il brandis sait son petit fusil, riant aux passants et se prome nant lont gai et tout fier d'être militaire et d'être si beau Blondin vient de conclure avec on imprésario anglais, M. J. Russell, un engagement pour une tournée d'un an en Italie, en Allemagne et en Russie, aux appointements de 10,000 lit. sterl. (■j5o,ooo fr.). Il fera ensuite nne seconde visite k l'Espagne, puis une tournée d'adieu eo Angleterre, avant de se retirer de sa carrière lucrative mais dangereuse. Dans un bal que le prince Borgbèce donnait k Rome ces jours derniers, la princesse Massima a perdu on fragmeut de un diamaot de 4oo,ooo fr., dont jusqu'à présent 00 n'a eu aucuoe nouvelle. Les nouvelles d'Egypte portent que le froid est tellement vif au Caire, qu'il y e de la glace dans cette ville et au Delta, où de mémoire d'homme on ne se soovieut pas d'en avoir va. En Syrie il y a aussi de la glace, et le pays a eu beaucoup k souffrir des pluies diluviennes. On écrit de Suez, k la date du a6 janvier, que quelques jours auparavant, le thermomètre était descendu un peu au-dessous de zéro et que l'oo avait trouvé le matin no peu de glace. La po pulation était testée stupéfaite k la vue de ce phénomène inconnu. La femme d'uo brabmioe, dans le Meywar, ayant refusé, k la mort de soo mari, de subir le supplice religieux du sutlee, a été saisie par ses pareots, maltraitée et traînée de force au bûcher sacré, où elle a été brûlée. Les faoatiques acteurs de cette tragédie oui été coudamués, par les juges anglais, k deux et trois ans de traosportalion. HECLAMK tf. Les gastritesgastralgies, toux, cousomptioo, dépérissement pour lesquels la médecine n'otire aucuu remède efficacesout parfaitement guéris par U délicieuse Revaienta Arabica Ou ttarry de Londres. Neufcbâteau (France), a3 décembre 1862. Monsieur. Depuis longtemps, ma bile, âgée de 17 ans, a soutfert d'iiu dérèglement horrible des nerfs et de toutes les fonctions la Danse de Saint-Guy elle ne devait pas guérir selou les médecins, qui tous Fabaudonnaient. Depuis, je l'ai nourri de votre impayable Revaienta Arabicaet, notre grande joie et notre plus grand étoonemeut, elle s'est parfaitement remise de tous ses maux. Les médecins sont ter rifiés la voir forte, graude, fraîche et pleiue de santé. MARTIN, officier comptable en retraite. MAISON DU BARRY, 12, Rue de l'Empereur, Bruxelles. En boites de ija kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr. 2 i|? Litéôfr.; 6 kil 3a fr.12 kil., 60 fr. Contre bon de poste. Se vend Ypres chez MM. Frysou, Becuwe, G Veys, pharmaciens, et Mabieu, confiseur, et les premiers Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. 11 ANGLETERRE. La veole publique du Great-Eastern est fixée irrévocablement et sans réserve au 17 du mois coo- rant, si d'ici Ik le navire ruineux et phénoménal ne peut être cédé de gré k gré. Vendredi, on a vendu aux enchères les provisions de bouche do bord. Ici encore, la fatalité incessante qui persécote Ie Lé- viathan, a joué son rôle le public a fait presque complètement défaut dans la salle de «ente, et les provisions do bord, qui représentaient une somme importante, et étaient en excellente condition, ont été cédées aux rares acbeteuis qui s'y étaient donné rendez-vous, k des prix trois ou quatre fois au- dessous de leur valeur courante. Pendant U semaine dernière on a compté en Angleterre 44 naufrages; ce qui fait un total de 30t depuis le commencement de l'année. FRANCE. Les célébrités de notre temps. Voici quelques renseignements recueillis sur les jeux préférés des célébrités de notre temps M. Tbiers ne passe pas une après-midi sans faire ooe partie d'écarté. M. Guizot est un sectateur de bilboquet. Jules Jaoiti est fanatique de domi nos. M. Berryer passe pour une autorité eo fait de bouillotte. Les soirs d'été, on voit encore M. Cousin s'amuser k tourner des macarons aox roulettes des Champs-Elysées. Le maréchal Pélissier cultive le piquet. Le baron Charles Dupin tient les échecs. Georges Saod raffole de la bêle ombrée. Alfred de Vigoy jouait aux Dames. Eugène Delacroix n'ai mait que le mistrigri Alexandre Dumas n'adore qu'un jeu, mais k la folie, c'est le tonneau. Le vol de diamants du duc de Brunswick, pour lequel son domestique vient d'être condamné k vingt années de travaux forcés, vient de se com pliquer d'un incident auquel ne s'attendait certes pas le volé. Depuis la saisie de ces diamants sur la personne de Scbaw, ceux ci ont été déposés au greffe du Iribuoal correctionnel. Après la condam nation, le doc a fait réclamer ses diamaols, mais on o'a pu les lui restituer avant la levée d'une opposition faite au nom du due régnant de Bruns wick, qui revendique, au moins eo partie, ces bijoux, comme ayant été distraits des diamants appartenant k la couronne. Un fait singulier vient de se passer dans les environs de Paris. Il y a plus d'un mois, one jeune servante, en lavant quelques fichus de sa maîtresse, ressentit k la main ooe piqûre qui lui fit éprouver une violente douleur. Elle retira aussitôt sa main du baquet et crut apercevoir le bout d'une épine qui était entrée daus sa main. Ce qu'elle prenait pour uoe épine était une aiguille. La jeuoe fille chercha inutilement k l'extraire; mais comme la douleur se calma peo k peu, elle oublia son accident, Uo mois k peu près se passa; tout k coup la jeuoe servante se plaint d'uoe douleur aiguë k l'épaule. Sa maîtresse visite l'endroit malade, qui est rouge, enflé et qui lui parait avoir tout le caractère d'oa abcès. Oo met des cataplasmes, des oogueos, on cherche k adoucir le mal; mais il fait des progrès: le bras enfle, et on est obligé de faire appeler an médecin, qui déclare uoe incision prompte néces saire. En effet, il perce cet abcès et trouve, quoi? l'aiguille, qui avait accompli un trajet des plus difficiles, et pénétré dans les chairs k une profon deur considérable. L'opération terminée et l'ai- goille enlevee, les souffrances de la jeune servante disparurent peu k peu, et au boutde quelques jours, elle se trouva parfaitement rétablie. AUTRICHE. On lit dans la Correspondance générale de Vienne Le village de Baia, daos le Monténégro, renferme la famille la plos nombreuse probable ment qui soit dans toute l'Europe. Ce village compte deux cents maisons doot tons les habitants portent le nom de Martioovics et soDt parents en tre eox.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2