ÉTAT-CIVIL D'YPKËS,
COMMERCE.
MARCHÉ D'YPRES.
Noos apprêtions avec le plos grand plaisir, qoe
les travaox de noire caoal, se poussent avec la plos
grande activité. Sur plosieors points on abat des
arbres, on fouille la terre pour la fabrication des
briques, et dans les premiers jours on érigera des
tentes près de la station, pour y loger des brique-
tiers et autres ouvriers k ce nécessaire.
Communiqué.)
NOUVELLES DIVERSES.
Le marché aux toiles languit depuis quelque
temps h Gand; on s'éloone de n'y pas voir affluer
les tissus de lio par suite de la cherté excessive des
tissus de cotoo; mais les campagnards se débarras
sent plos aisément de leurs pièces, les acheteurs
allant leseolever chez eux.
On lit dans le Nouvelliste de Verviers
M. Rio, bien connu par sa belle étude de l'art
chrétien, vient d'acquérir la preuve que Shakes
peare, qui passait pour protestant ou plutôt pour
rationaliste, était nettement catholique. La décou
verte est piquante, puisqae l'Angleterre, fidèle k
la mémoire de ses grands bomtues, s'appiète k
fêter le 3oo* anniversaire du grand poète tragi
que.
Il résulte d'un examen de VAnnuaire mili
taire pour 1864fait par le Conscrit, que dans
l'iofanlerie de notre armée, tous les colonels et
lieutenants-colonels sont décorés. Il y a également
64 majors sur 82 qui sont décorés et 32 capitaines
sur 456.
Dans la cavalerie, tous les majors et 18 capitai
nes sur 97 sont décorés.
Dans l'artillerie et le génie, tous les officiers
supérieurs portent la décoration de l'Ordre de
Léopold; dans la première de ces armes 3i capi
taines sur 95, et dans la dernière 31 sur 5g.
Les cultivateurs et tous ceux qui possèdent
des bestiaux doivent veiller k ne pas laisser leors
chevaux ou leurs vaches brooter les haies, (.es
baies contiennent souvent des plantes vénéneoses
qui peuvent occasionner de graves accidents, ou
même entraioer la mort. Le fait suivant, que
rapporte le Publicateur de Louviers, en est un
nouvel exemple
Un marchand de chevaux de Louviers entra,
mercredi, dans une ferme; il laissa k la barrière
son cbetal, qu'il attacha k une haie d'ifs. L'animal
se mit k brouter la haie, et une heure après il
mourait dans des cnovolsions et avec tous les
symptômes d'on empoisonnement.
L'autorité, prévenue, procéda k une eoquète, et,
sor les ordres du commissaire de police, on amena
auprès de la haie des chevaux d'équarrisseur. Uu
d'entre eux est mort, et l'on a dû procéder k une
autopsie, qui fera peut-être découvrir la plante
qui coutieot un poisoo aossi violent.
Voici on fait pouvant servir de pendant k
l'histoire de ce valet de chambre qui se serait cru
déshonoré s'il eût monté sor le siège d'une voiture
de louage.
M. le marquis de C... reste dans ses terres dorant
toute l'année; il y tient un graod état de maison
il y a des chevaux, des chiens, des valets de toutes
sortes et un excellent cocher. Dernièrement il ap
pelle celui-ci
Michel, lui dit-il, demain matin, k une heure,
vous sellerez deux chevaux et vous vous tiendrez
prêt k me soivre.
M. le marquis ne sait donc pas k qui il parle,
loi répond froidement le cocher.
Si, certes I c'est k un homme que je paie pour
me servir, réplique avec humeor le marquis.
Pour vous servir.... c'est-b-dire, monsieur,
poorvoos conduire, repartit Michel sur le même ton.
Le marquis tenait k son cocher; aussi pensant
que la chose présentée de la sorte pouvait tourner
k mal, ce qui l'obligerait peut-être k le renvoyer,
il reprit doucement
Voyons, Michel, qu'y a t-il de si étrange dans
ce que je vous demande Ik? Le palefrenier est
malade, le groom est absent. Seller deux chevaux,
ce n'est pas la mort d'on homme; et m'accompa-
gner pour tenir mon cheval quand je descendrai,
mais ce n'est pas déshonorant; car enfin, je sois
d'aussi bonne maison que vous, et je le ferais pour
un ami.
En entendant son maître parler ainsi, Michel
devint tout songeur; puis, semblant tout k coup
prendre un grand parti, il répondit virement
Et bien! je ferai, pour l'obliger, ce que me
demande M. le marquismais seulementje le
préviens, que pour l'accompagner, je me mettrai
en bourgeois.
RECLAME S" 1*.
Voici encore un extrait des 60,000 gué tisons
opérées sans médecine par la délicieuse Reva-
lenta Arabica Du Barry après que toute médi
cation avait échoué
N° 52,o8i M. le duc de Plustow, maréchal
de cour, d'une gastrite. - i\* 62,476 Sainte-
Romaine des Isles Saône et-Loire), ce 5o dé
cembre 1862 Monsieur, Dieu soit béni la
Revalenta Du Barry a mis fin mes 18 ans de
souffrances horribles de l'estomac, de sueurs
nocturnes et mauvaise digestion. J. COMPA
RET. curé. MAISON DU BARRY, 12, Rue
de l'Empereor, Bruxelles. En boîtes de i|2
kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 i|2 kil., 16 fr.; 6 kil.,
3u fr.; 12 kil., 60 fr. Contre bon de poste.
Se veud k Ypres, chez MM. Frysou, Becuwe et
G. Veys, pharmaciens, et Mahieo, confiseur, et
les premiers PharmaciensEpisiers et Confi
seurs dans toutes les villes. 17
ITALIE.
Ou lit dans uue correspondance de Naples Il faut que je
vous oonte uu usage napolitain qui amusera peut-élre quel
qu'un de vos lecteurs. Je veux parler de la Piynatta, la Mar
mite. Qu'est-ce que c'est que cela? Voici
Les dimanches de caiêrae, les familles napolitaines suffi
samment aisées donnent a leurs pareuts, amis et connaissances,
uue soirée dausaute, que uous appellerionsParis, bal avec
tombola. Mais la tombola prend ici uu caractère spécial. La
mai tresse de maisou achète uue grande marmite de terre; elle
y dépose soigneusement tous les objets de la tombola confetti
ou boubous de tout genre, de toute forme, cravates pour les
jeunes gens, manchettes pour les jeuues filles, parfois des
bijoux, parfois des pièces d'or bieu enveloppées* Le tout est
numéroté La marmite est jolimeut eurubauée. Sur l'ouverture
s'élève uue pyramide eu papier, une sorte de bonnet pointu
demagicieu très-orué,colorié, doré. Au sommet quelques fleurs.
Tout d'uu coup, les danses sout interrompues ou apporte
la marmite au milieu du salon. Alors; ce sont des cris, des
trépignements, que vous vous imaginez sans peine. Mainte
nant, il s'agit de rompre la marmite, rompere la Pignatla, ce
qu'011 prononce rompèrè la Piynâta. Pour cela, on rauge les
aasistauts par rang d'âge les eufautâ d'abordles grandes
personnes ensuite. Le plus petit, la plus petite, s'avance le
premier, la première, et ou lui baude les yeux, puis ou lui
uiel lu main uu bâton couvert de rubans Marche!
Il se met eu marche; quand il se croit arrivé la marmite,
il frappe uu seul coup. Vous comprenez que, pour peu que le
salou soit grand, il eu est souvent dix pas.
Après le plus jeune, les autres, ayant les yeux bandés,
vienueut successivement. C'est 1111 colliu-maillard des plus
divertissants. 11 y en a naturellement qui u'out pas le sens
commuu, et qui vont donner leur coup de bâton dans des en
droits impossibles. La gaieté redouble. Eufiuse présente le
bien calculant, ou l'heureux (quelquefois voyant malgré le
foulard). Il a touché du bâtou le flauc de la marmite, qui
éclate et répand ses trésors. L)ès lors, le roi de la soirée est
trouvé, ou la reine. C'est le roi boitc'est la reine boit du jour
du gâteau fève.
On procède a la tombola, dater de ce moment, les cho
ses se passent comme chez nous. La dame de la maison appelle
les chiffres de chaque objet, après avoir distribué chacun
des assistants les numéros correspondants. Ici, comme partout,
les cravates tombent aux matroues, les manchettes aux
ecclésiastiques, les saucissons aux magistrats, et l'on rit se
tenir les oôles chaque quiproquo du sort.
AMERIQUE.
Un journal de Richiuood publie l'annonce d'un
botiier doni voici les prix courants: Une paire de
bottes de ville 225 dollars, renioutage i4o dollars;
bottes de cavalerie 25o dollars, bottines 110 dol-
lais, etc. Cestaux paraîtront moins effrayants quand
on calculera que le dollar confédéré ne vaut guère
en ce moment que ciDq sous en argeDt.
Une statistique établit qu'aux Etats-Unis la
production annuelle de fVhiskey est de cent mil
lions de gallons, presque tous consommés daos le
pays. Dans ce chiffre ne sont pas compris les autres
spi ilueux populaires, connus sous les noms de gin,
brandy, appte, jack, etc., non moins abondam
ment absorbés au delk de l'Atlantique.
Les journaux de Richmond nous appren
nent que les propriétaires des cafés fashionables de
Maiostreet, dans cette ville, ont donné avis k leurs
habitués qu'ils cesseraient bientôt de donner k
manger, k cause de la cherté des vivres. Le fPhig
croit qoe le véritable motif de cette résolution est
la masse énorme des billets confédérés que ces
cafetiers ont déjk dans leurs tiroirs. Ils ne sauraient
pis où mettre ceux qoe leors pensionnaires leurs
donneraient.
Le veau, le mouton, le boeuf et l'agneau sont k
présent k dollars 3 la livre dans cette malheureuse
ville; le porc frais et la saucisse, k dollars 4; le gras
double k dollars 2 et le foie k dollars i-5o.
Le bœuf salé était côté a dol. 2 le lard, 5-5o
le porc, k dol. 4-5o; les huiires, k dol. 16 le gal
lon; le maquereau, k dol. 3 la pièce; les dindes k
dol. 20 la pièce; les canards k dol. i4 la paire et
les poulets k dol. i5.
Les choux se maintiennent k dol. i-5o par tête;
le beurre, k dol, 7 la livre, et le lait, k dol. 1 la
quarte.
Le Courrier des Etats-Unis annonce nne
grande nouvelle Mm* Tom Pouce a donné nais
sance k au fils, le 22 du mois dernier.
DU 27 FÉVRIER AU 4 MARS INCLUS.
Naissances 4. Sexe masc. 4, idem fém.
Mort-nés 5. Sexe masc. 2, id. fera. 1.
Mariage. Mesure, Henri, journalier, et
Ramskindt, Stéphanie, dentellière.
Décés. Deheere, Evariste, 28 ans, garçon
boucher, célibataire, rue de Menin. Voisin,
Aotoinette, 4i ans, dentellière, célibataire, rue de
Lille. Pledt, Jeanne, 65 ans, dentellière, épouse
de Pierre Veiheyde, rue au Beurre. Robaeys,
Pélagie, 46 ans, lavandière, épouse de Frédéric
Heughebaert, rue de Menin. Doocker, Sophie,
74 ans, dentellière, veuve de Charles Morel, rue
de Menin. Haesebaert, Sylvie, 25 ans, dentel
lière, célibataire, rue de Menin. Hoydonckx,
Jeanne, 82 ans, sans profession, veuve de Benoit
Lieveo, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans 7. - Sexe
mas. 3sexe fém. 4.
n.
fr.
fl.
fr.
COURTRAI 29 FÉVRIER.
Fromentprix moyeu par hect.
Fromeut rouge.
Seigle.
Avoine.
Pommes de terre par too kilo,
beurre par ip kilogra.
Huile de colza, par io3 kilo.
Huile de lin.
ROULERS, MARS*
Froment, prix moyen par i ip hect.,
Froment rouge.
Seigle.
Avoine.
Huile de ooiza, par io3 kilo.
Huile de lin.
FURNES, 1 MARS.
Froment, par sac de i/}5 litres,
Seigle.
Escourgeon.
Avoiue.
Fèves.
POPERINGHE, 4 MARS.
Fromeut, prix moyen par hectolitre
Seigle id. id.
Avoine id. id.
Fèves id. id.
Pois id. id.
Pommes de terre par 100 kilegr.
Beurre par kilogr
Houblon les 5o kilogrammes
ÉTAT Indiquant le» quantité* et le prix moyen
de* Grain*, Fourragea et autres produit* agri
cole*, vendus, le S VI A ni». l»«4, au marche de
cette ville 1
fr. 19-48.
17-00.
1-16.
7-66.
4-38.
•-49-
49-5.
4g-o5.
29 5o.
26-50.
17-00.
1 2-5o.
4g 00.
49-00.
26-00.
16-75.
17-85.
1i-oo.
17-75.
fr.
18-18.
i 12"5o.
7-25.
13-75.
14-75.
4*5o.
2-4O.
i3o 00.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
S
--
Des
VENDUES.
S
par 100
S i
Grain* et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
2 -S
Froment
54,6oo
23-57
80
8,800
15-37
73 60
2,100
M
1
0
O
46
j Pois
3,399
17-33
82 40
1 Fe'veroles.
16,892
19-66
82 40
Pommes de terre.
Paille
8,600
5-35
vk,
Beurre
390-00
Idem pour les Fondations de 3o
triant».
i,56«