ÉTAT-CIVIL D'APRES,
COMMERCE.
MARCHÉ D'YPRES.
''autorité do boa seDs et de la raisoa, ce serait soa
affaire.
Pour ooos l'autorité da boa sens est souveraine,
et ooos croyoos qu'elle a le droit de dicter ses lois
aux Collégesécbevioaux comme aux simples mortels.
Le bou seos dit que ootre Collège échefioal
a oe peut saos indignité et trahison élever une
a chaire en l'Hôlel-de-Ville an homme qui est
a venu en Belgique prêcher l'abolilioo des dogmes
a chrétiens, une goerre éternelle l'Eglise et même
le nivellement des fortones.
Noos avions répété cela avec le bon seos, et noos
le répétons encore, malgré que Opinion nous
défende, au nom d'une saine raison que nous
lui laissons eo propre, au nom des préceptes
élémentaires de la tolérance et du droit com
mun de supposer seulement que nos autorités
aieot pu écouter la voix du bon sens le plnsévideut
Ce u'est rieu encore. Chez l'Opinion on en
trouve d'autres elle en donne de plus en plus fort
comme chez Nicolet.
Au nom du grand parti du libre examen que
le Collège échevinal représente n elle regrette
souveut que nos Ediles ne subsidienl pas des pro
fesseurs d'impiété et de socialisme! Tout cela est
tiès-bon savoir. Nous eu tiendrons bonne note.
Qui vivra, verra. [La fin au prochain n'.).
On lit dans la Belgique
Nous avons eu l'occasion d'eolretenir nos lec
teurs d'établissements agricoles que sont allés
fonder anx États-Unis plusieurs milliers de nos
compatriotes. Des communes du Srabant eo furent,
il y a quelques années, pour un moment dépeuplées.
La terre et les maisons de ces communes se trou
vèrent avilies, parce que tout le moode voulait
partir et par conséquent réaliser la fois.
Ce que nous rappelons ici remonte déjë une
dizaine d'années. On a reçn depuis de» nouvelles
authentiques de ces établissements; ils prospèrent
et grandissent.
On évalue, en ce moment, h près de dix mille la
population belge qui s'est groupée sur une partie
du territoire du Wiscousiti. L'a, comme en Belgi
que, une ville naissante, qui a reçu le nom de
Btnxelles, pourra ou jour servir de capitale !i ces
établissements rappelant l'otigine des fondateurs.
Nous avions besoin de rappeler les faits qui
précèdent, parce qu'ils prouvent que sur aucun
point du globe la terre ne peut être rebelle soos les
efforts d'un Belge intelligent et laborieux.
Voici maintenant ce qui motive ootre coup d'oeil
rétrospectif La Paix, dans son dernier uuméro,
ouvre h nos cultivateurs de nouvelles perspectives
dans les lignes ci-après
m La Mexique nous est ouvert tout au large;
toutes les libertés nous y seront assurées, même
celle d'y transporter nos mœurs et nos lois. Chaque
colonie aura les institutions locales de son choix.
La fntnre Impératrice tient h compter le plus de
Belges possible dans sa nouvelle patrie, et nul doute
que son appel sympathique ne soit entendu.
nouvelles uiver8es.
Luodi après-midi, Bruges, uoe dizaine de
soldats du 3m* régiment de ligne firent une petite
partie de campagne. Arrivés près de Saint-André,
l'idée leur vint de se rafraîchir quelque peu; ils
avisèrent le cabarêt le Cygney entrèrent et se
mirent ingurgiter quatre pintes de bière. Mais
le quart de Rabelais arriva, quoique le gousset de
nos pioupious ne fût nullement garni, cela ne les
embarrassa pas. Nos enfants de Mars cherchèrent
une querelle d'allemand, se provoquèrent et le liea
de la lotte fut immédiatement choisi c'était la
voie publique.
Mats peioe la porte du cabarêt était elle ou
verte, que nos soldats metieui leu-s jambes a leur
cou, et filent vers la ville. - Malheureusement
l'un d'eux était un peu en retard, et la fille de la
maison, une forte femme, prit l'iodivjdu au collet
et, aidée de sou frère, le rameoa au cabarêt, où il
fut tenu en otage en attendant que l'autorité de la
commune fut arrivée. On dépêcha dooc quel
qu'un vers la place et bientôt arriva |e garde
champêtre. Noos igooroos quel a été le dénoue
ment,
Qaant aox neuf compagnons du prisonnier, il
l'oot laissé eo plan et courent encore. Il parait
qu'ils n'en sont pas leur coup d'essai, et qu'ils
ont orgaoisé ainsi le vola la dispute,
On écrit d'Ostende, i4 mars:
Le bateau de pêche de notre port N* 92, 'a
louché ce midi sur le Sl'oombank et a perdu son
gouvernail et subi d'autres avaries. Nos pêcheurs
oui jeté l'ancre et ont fait des signaux pour appeler
des secours de la terre ferme. Aussitôt notre steamer
remorqueur a chauffé et s'est dirigé vers le bateau
en détresse. Mais la mer était si houleuse, le veut
si fort, que les chaînes qui retenaient le N* 92 h
l'ancre se sout brisées avant que le remorqueur
n'eut atteint son but. Le N" 92 est allé la dérive
et ne pouvant plus se gouverner ni manœuvrer a
été jeté la côte a trois kilomètres a l'Est d'Os
tende. L'équipage est sauvé.
On écrit d'Ostende, i5 mars
L'archiduc et l'arcbiducbesse Maximilien
venant de Douvres, arriveront ici trois heures de
l'après-midi.
LL. AA. II. partiront immédiatement pour
Bruxelles, n
On trouve l'historiette que voici dans
YEntr'acte, sous ce titre Un musicien malgré
lui. Samedi dernier, un cultivateur du Blatsois
menait au marché une pouliche, dont le caractère
difficile le forçait se défaire. Arrivé au milieu du
pool de Blois, a l'eudtoit où se tient un aveugle, le
chien de ce dernier s'étaut mis h aboyer après le
cheval, celui-ci, irrité de ces agaceries, se précipita
sur lui. Le fidèle serviteur de l'aveugle se réfugia
alors entre les jambes de son maître, qui, euten-
dans le bruit se rapprocher de lui,se leva en agitant
son bâton en l'air pour repousser toute agression.
Dans ce mouvement, il atteignit la pouliche. Ren
due plus furieuse encore, elle mordit plusieurs
reprises et bouscula l'infortuné Btllardon. L'aveugle
auquel on prodigua immédiatement les soins néces
saires a sa situation, est maintenant hors de dauger.
Le propriétaire de Sophie (c'est le nom de la
pouliche), bien que voyant son cheval dans une
agitation fébrile qui pouvait nuire la vente,
n'hésita nonobstant pas la présenter au marché
poor se débarrasser d'un animal aussi dangereux.
Elle fut, vendue, M. le comte de B..., qui habite
les environs.
Pendant le trajet, l'acquéreur s'aperçut, son
graod désappointement, que sa bête avait le flanc
sensiblement altéré et toussait fréquemment d'une
façon singulière. A l'écurie, non-seulemeot refusa
toute nourriture, mais elle éprouva de violentes
tranchées. Son caractère s'était tout transformé;
la surexcitation qu'elle manifestait quelques heures
auparavant avait succédé an calme de mauvais
augure. Elle semblait écouter quelque bruit et,
l'oreille au guet, elle resta immobile pendant cinq
minutes environ.
Les personnes présentes entendirent des sons
vagues d'abord, qui semblaient tantôt s'éloigner
et tantôt se rapprocher. Ils crurent qu'ils prove
naient de l'extérieur et attribuèrent celte cause
l'immobilité de Sophie. Mais on ne tarda pas
s'apercevoir qu'il t'en était pas ainsi, et on remar
qua que, plus od s'approchait de la bêle, plus les
soos devenaient distincts. M. de B..., d'abord
incrédule, voulut se rendre compte par lui même
de ce phéoomène, et ayant appliqué son oreille
contre le ventre de la jumeot, il dut constater que
la mélodie émanait de l'auimal. Il reconnut même
l'air du Baccio.
Il ne put pousser plus loin les recherches, car en
cet instant le cbeva! fit un mouvement brusque et
expira, étouffé par des flots de sang qui loi sortirent
de la bouche, et la musique cessa. On procéda
immédiatement l'autopsie, et quel ne fol pas
I étonnement des spectateurs, eo voyant l'opéra-
teor retirer des intestins une bonle de la grosseor
d on œuf de paon.
A l'examen, on reconnut que cet objet n'était
autre qu'un petit orgoe appelé vulgairement mu
sique suisse, qui avait été donné récemment h
l'aveugle. Alors tout s'expliqua. Le cbeval l'avait
avalée en mordant le malheureux Btllardon. Elle
était restée muette jusqu'à ce que, dans les convul
sions de la jument, la détente, ayant été frôlée,
eut doDoé l'impulsion aux ressorts intérieurs et
ainsi mis l'orgue nain en mouvement.
ALLEMAGNE.
On lit dans le Courrier du Palatinat
L'héritage que le roi Louis II a reçu de son
illustre père est, quant a l'état des choses en
Bwière, aussi brillant qu'on peut le désirer. Les
finances sont en ordre, les impôts modérés, la
marche de la justice et de l'admiuistraiioo est bien
ordonnée, juste et conforme aux usages, dans tous
les domaines de la vie publique, les droits et les
libertés du peuple sont reconnus et respectés,
telle est la situation de la Bavière l'intérieur.
Quant la position de notre pays relativement
question du Nord, elle laisse beaucoup désirer.
Mais ne nous plaignous pas, et attendons que la
tombe d'un noble et généreux mort soit fermée
pour exprimer nos désirs et uos espérances.
D'après les dernières nouvelles reçues de
Stnttgard, l'état du roi de Wurtemberg ne laisse
rait que peu d'espoir.
Guillaume 1" est né en 1781; il est donc dans
sa 83e année. L'auguste malade est forcé de passer
le joor et la nuit dans uoe chaise longue, attendu
qu'un de ses poumons est déjà engorgé, il est
menacé de suffocation aussi tôt qu'il se couche ce
n'est que la vigueur de sa constitution robuste qui
lui permet de lutter encore contre une dissolution
imminente.
DU <1 MARS AU 17 INCLUS.
Naissances 7. Sexe masc. 4, idem fém. 3.
Mariage. Dedours, Henri, cabaretier, et
Berteo, Julienne, domestique.
Décès. Sonneville, Octavie, 35 ans, domes
tique, célibataire, rue de Menio. Dewilde,
Pierre, 68 ans, jardinier, époux de Marie llolle-
beke, Brielen-lez-Ypres. Gillebert, Pierre, 74
ans, sans profession, veuf deJeanne Verguldesooue,
rue de Dixmude. Six, Jacques, 63 ans, tailleur,
époux de Marie Lncassen, rue des Chiens.
Harteel, Julienne, 47 ans, sans profession, épouse
de Joseph Ferrand, rue de Dixmude. Oogbe,
Barbe, 38 ans, boutiquière, épouse de François
Didier, Grand'Place. Longé, Pulchérie, 76 ans,
dentellière, veuve de Sébastien Cylor, rue de
l'Hôpital - S1-Jean.
Enfants au-dessous de 7 ans 8. - Sexe
mas. 5, sexe fém. 3.
POPERINGHE, iS MARS.
Froment, prix moyen par hectolitre fr. 18-07.
Seigle id. id. i-2-5o.
Avoine id. id. 7-5q.
Fèves id. id. 14--7S-
Pois id. id. 16-00.
Pommes de terre par 100 kilogr. a 4*5o-
Beurre par kilogr. 2-40.
Houblon les 5o kilogrammes i3o 00.
ÉTAT Indiquant le» quantités et le prix moyen
den Grains, Fourrages et autre* produits agri
coles, vendus le 19 M iltN 1864, au marché de
cette ville i
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
V
M l
l~ --
DE»
VENDUES.
«•ÏRX
O
J? t
par 100
2 -
Q
Grains et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
1 -5
Froment
35,5oo
25-12
80
Seigle
7,600
1 5-25
73 60
2,100
17-50
46
Pois
i,854
17-96
82 40
Féveroles.
8,24o
17-96
82 40
Pommes de terre.
12,000
5-oo
Paille
.V - Y t
Beurre
280-OO
1
Pain de farine de froment brnte 21 c' le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o c', i,4ao
grammes. s IKN-