après avoir termiDé la reproduction des
lettres de S. Era. le Cardinal de Malines.
Un journal français, la Nation, annonce
que le Koi des Belges prolongera son séjour
Londres jusqu'au-delà de la première
quinzaine de ce mois
L'affaire de la Conférence, ajoute t il,
n'est peut-être pas étrangère celle modi
fication des dispositions antérieurement
prises.
M. Frans Bôhm vient d'achever son
deuxième tableau pour l'église deS' Nicolas.
C'est YAnge Gardien qui fait pendant
Y Assomption. Nous avions constaté les pre
miers succès de cet artiste consciencieux
dans la peinture religieuse,et, nous aimons
le reconnaître, chacune de ses œuvres
nouvelles se distingue par de nouveaux
progrès. L'Ange Gardien est en tous points
digne de l'Assomption; la fabrique de Sl-
Nicolas peut se flatter d'avoir enrichi
l'église de deux excellents tableaux. El
cependant les difficultés vaincre étaient
bien grandes les proportions du cadre
imposé sont vicieuses et quelques vitres
coloriées projettent un faux jour. M. Bolim
a triomphé du double inconvénient les
tableaux emportent l'éloge de tous les
connaisseurs.
Oo maude de Rome que la tnort de Mgr. Malou,
évèqae de Bruges, y a produit la plus triste impres
sion. Prélats et cardinaux étaient unanimes 'a dé
plorer la mort d'uo Evêque si éoergiquemeot
dévoué au bieo.
Pour que l'on puisse juger de toute l'affection
de l'immortel Pie IX, pour le très regretté é»èque
de Bruges, nous donnons ici la traduction do Bref
que lui adressa Sa Sainteté, le 25 février, b l'occa
sion de la oomiDalioD de l'Evêque-coadjuteur
PIE IX PAPE.
Vénérable Frère, Salut et Bénédiction aposto
lique,
Nous a*0Ds récemment reçu vos lettres datées
du 8 janvier dernier.
Les prières que Vous nous annoncez avoir offer
tes pour Nous, spécialement au retour des joies de
la Noël, nous sont très agréables; car nous savons
qu'elles vous ont été inspirées par votre piété bien
connue et par le dévouement respectueux dont
vous êtes animé eovers Noos.
Soyez convaiocu que, de notre côté, Noos de
mandons humblement et avec instances que le
Tout-Puissant vous accorde tout ce qui peut con-
tribuerb votre prospérité et b Votre Salut, et qu'il
vous comble toujours de l'abondance de ses grâces
divines. Ce n'est pas une médiocre douleur pour
Nous, vénérable Frère, de vous savoir tellement
accablé et affaibli de corps par ooe grave et longue
maladie que vous soyez vraiment convaincu de la
nécessité d'uo aide dans les labeurs de l'Episcopat.
C'est pourquoi vous Nous demandez avec instances
de vouloir vous donner comme coadjotenr, avec
succession, future b l'Episcopat, notre cher fils Jean
Faict, notre prélat domestique et votre vicaire
géoéral actuel que vous noos assurez être orné des
qualités les plus précieuses. Sachez donc que, défé
rant très volontiers ce désir et b cette prière,
Nous vous accorderons le même très cher fils Jean
Faict comme coadjuteur et dans les conditioos que
vous demandez. Vous verrez par Ib toute la bien
veillance dont Noos vous entourons, tonte l'estime
que Nous avons pour vous. Ne négligez pas de
veiller avec sollicitude b votre santé et soyez bien
persuadé de toutre notre sympathie pour Vous.
Recevez-en le gage bien certain dans la Bénédic
tion apostolique que Nous vous doonoos avec
tendresse et dans l'effasion de notre caror, b vous
Tiès Cher Fils et au troupeau confié b Votre vigi
lance.
Don Dé b Rome pi ès S' Pierre, le 2 5 février 1864.
PIE IX PAPE.
La lib rairie académique de Didier vient de met
tre en vente la Correspondance du P. Lacordaire
et de Mm° Swetchine, publiée par M. de Falloux.
L'iutroduction placée en tète du livre par l'illustre
orateur est un morceau de l'actualité la plus vive et
la plus élevée. Toute la politique extérieure de la
France, depuis douze années, y est éloquemment
appréciée dans son ensemble, et l'auteur y défeud,
par des cousidétatious saisissantes et de premier
ordre, la cause des petits et des faibles contre
la déplorable manie d'uuiiaiisme qui, depuis les
iniques et transitoires succès du Piémont, emporte
certaius cer veaux.
Vraiment, dit M. de Falloux, il ne manque
plus b la libellé pour dernier péril et pour dernier
affioul, que de nous voir tous déserter la cause des
petites uatious, des petites indépendances, des
petites constitutions, pour ne plus rêver, appeler
et procuier dans le moude que l'établissement de
trois ou quatre autocraties. Etrange et fatale aber
ration N..os prenons eo inaiu la cause du petit, du
faible, quand il s'appelle individu, mats s'il se
nomme nation, le petit, le faible ne nous parait
plus bon qu'b deveuir la pâture des forts. Si ce
légirne des petites nationalités est funeste au déve
loppement des intelligences, de l'activité, de
l'énergie humaine, d'où vient donc que l'Italie
étaut divisée entre donze ou quinze petites souve
rainetés, qui s'appelaient Gènes ou Vérone, Ra-
venue ou Pise, et de lauls d'autres noms fameux,
ce pays n'eût ni maities, ni rivaux, dans les scien
ces, dans les arts, dans les lettres, et même dans les
armes? Quel sol en Europe est hérissé de plus de
monuments, de souvenirs, de trophées de toute
nature Qui peut se figurer que Doria ou Moceoigo
eussent plus bardimeDl sillonné les mers, que le
Dante eût été plus citoyen, le Tasse, plus poète,
que Michel-Ange ou Raphaël eussent été plus
peintres, si les Papes avaient été é>êques n'importe
où; si Florence, Ferrare et leots émules avaient
joui déjb du titre insigne de préfecture piémon-
taise Qu'on y prenne garde l'erreur a sa logique
comme la vérité a ses lois.
Se figure-t-00 bien ce que deviendraient la
liberet la dignité humaine, si la patrie de Guil
laume Tell ue s'appelait plus la Suisse, si le berceau
de Vitt et le pays du comte de Mérode ne se
nommaient plus la Hollande et la Belgique, si un
Roi de Bavière n'avait plus la puissance de ciéer
une Athènes au seiu de l'Allemagne, un duc de
VVeimar le droit d'ouvrir sa cour b Goëihe et b
Mm* de Staël Queis jours propices pour la paix
comme pour la liberté, quand l'Europe ue comp
tera plus que trois 00 quatre protestais, d'égale
humeur, dominant du sommet de leur puissance
démesurée d'inuombrables troupeaux bien parqués
et bieo tondus, ayant sous leur maio des chemins
de fer toujours prêts pour des armées colossales,
des fils électriques aussi rapides que leurs caprices,
anssi impérieux que leurs ordres Que ce soit Ib le
cbâiinient passager du monde, c'est possible, mais
le rêve de philosophes et des démocrates, cela se
comprend moins.
ACTE OFFICIEL.
Uo arrêté royal dn 3t mars dispose que M.
Auguste Vanden Bogaerde, aocieo major de la
garde civique d'Ypies, conservera ce grade a titre
honoraire.
NOUVELLES DIVERSES.
On assure que le Roi sera de retour d'An
gleterre b Bruxelles, pour le 10 courant, et le doc
de Brabant, retenant d'Italie, pour le 20.
M. le capitaiue Vandersmissen, de l'armée
belge, désigné pour le commandement de la garde
de l'Impératrice du Mexique, vient de partir pour
Mtramar.
Le départ de Miramar de l'archiduc MaximilieD
et de la princesse Charlotte, empereur et impéra
trice do Mexique, parait devoir être fixé définitive
ment au 9 avril.
Il résulte des circulaires du déparlement de
la guerre que les miliciens de la levée de s856 sont
considérés comme étant libérés du service depuis
le 1" avril courant. Toutefois leur décompte avec
la masse d'habillement ne sera établi que deux ans
après cette époque, conformément b l'art. 7 de la
loi du 8 juin 1855, et ils seront maintenus sur les
matricules.
A dater du 1" avril, les miliciens de cette levée
peuvent obtenir des passe-ports b l'étranger, sans
autorisation spéciale du département de la guerre.
Les miliciens de la classe de 1859, doivent pas
ser b la réserve, b partir du t" avril 1864; en vertu
de la loi du 8 mai 1847, ils ont dès lors la faculté
de se marier, après avoir payé leurs dettes b la
masse. Us peuvent aussi, aux termes de la loi do 28
mars 1837, substituer des miliciens des deux plus
jeunes leȎes.
Depuis le 1" avril 1864, la classe de milice
1857 est la plos ancienne, et les miliciens de cette
classe, outre la faculté qu'i's avaient déjb de
substituer les miliciens des deux plus jeunes levées,
peuveot, en vertu de la même loi, se présenter
comme remplaçants pour toutes les autres classes
de milice.
On écrit d'Anvers, 3 avril Hier vers 5
heures et demie, le yacht impérial, Jérôme Napo
léon, commandant Dupuisson, est arrivé en notre
rade, venant du Havre, ayant b bord le prince
Napoléon et sa suite. Le prince voyageait incognito
sons le nom de comte de Meudon. Le yacht a jeté
l'ancre devant la ville b la hauteur du Canal
au sucre.
Ce matin vers 10 i|2 heures après le déjeuner
servi b bord, le prince est descendu dans un canot,
et a pris place avec sa suite dans deux voitures de
M. De Buck, pour aller visiter le Musée et les
autres curiosités de la ville.
Ce midi, le prince Napoléon est parti par uo
train express pour la Hollande.
RECLAME 1%° X.
Les misères, dangers et désappointements que, jusqu'ici, les
malades oui éprouvés daus les drogues nauséabondes, se trou
vent a présent rem, lacés par la certitude d'uue radicale et
prompte guérisou moyeuuaut la délicieuse Hevalenla Arabica
Du Barry de ooudies, qui reud la parfaite sauté des organes
de digestion, desuerfs, pouuious, foie et membrane muqueuse,
aux plus épuises uréme, dans les mauvaises digesiions (dys-
pepsies gastrites, gastralgies, couslipalions habituelles, hé-
morrl-oïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonflement,
étourdisse meut, bourduuu. meut aux oreilles acidité, pituite,
nausées et vumiss meuls; douleurs, aigreurs, orautpes et
spasmes d'estomac j insomnies, toux, oppression, asthme,
brouclrite, phlhisie, (consomption), da très, éruptions, mélan
colie, dépérissement; rhumatisme, goutte, fievre, catarrhes,
hysiérie, névralgie, vice du sang, la flueur blanche, les pâles
couleurs, hydropisie, manque ue fraîcheur, et d'énergie
nerveuse.
Extraits de 60,000 gcésisoss. N» 5?.081 M le doc
de Pluskow, maréchal de c.-ui, d'uue gastrite. N° 5o,4'6:
M. le cumle Sluart de Derie-, pair d'Angle erre, d'une' dys-
[epsie gastralgie), avec toutes ses miser, s uerv. uses, spasmes,
crampes, nausées. N» 49,84» M"" Marie Jnly, de 5.. ans
de coustipa'iuu, indigestion, des nerfs, asthme toux llatus,
spasmes et nausées. - N» 36,,.8: le docteur Miusler.de
crampes, spasmes, mauvaise digestion et vomisseu.euls iour-
u.lte.s. - s. il, 128 M. W Patcbiug, d'hémorrhoïde.. -
iN°4t> 270 M. Roberts d uue consomption pulmou-nre, avec
toux, vomissements, cousiipatiou et surdité de 25 années.
N» 46,<io: M. le docleur-médroiu Marin, d'une gaslralgie
et irritation d'estomac qui le faisait vomir i5 16 fois par
jour peudaul huit aus - N» 4n.2,S tlecolourl Watsou, de la
goût e, uévralgte et cousiipatiou opiniâtre. N° 8,e4i I*
docteur-aïéd Shorlaud, d'une hydropisie et constipation.
19i4i2 M- Baldwiu, du délabr. meut le plus complet,
paialysiè des nombres par suite d'excès de jeunesse. -- N*
-3,8oo Mil. Gaillard, rue du Grand Saut-Michel, 17,
Paris, d une phlhisie pulmonaire, apiès avoir été déclarée in
curable, et qu'elle .ut que qui Iques mois a vivre. -- Elle a
opélé 60 000 guélisous où lout aulre remède avait échoué
M U>ON UC MARK Rue ..a L'Eure.«o», Rrcxelles. -
En boites de t|» kil., 4 fr 1 lui - f,.. 2 1I3 kil., 6 fr 6
v d» fr.; 1» kil., bo fr. Contre bon de poste. Se 1en 1 A
y près, chez MM. Farsoc, pbarin., Belowe, pliai m., G. Veis,
phaim., Maiiieu et les premiers Pharmaciens, Epiciers et
Confiseurs dans toutes les vilUs.