COMMERCE.
entretien avec Sa Majesté. Nous apprenons
que la combinaison d'un ministère de la
droite conservatrice dont nous avons fait
connaître les éléments, n'a pas abouti. M.
Dechamps se réserve sans doute de donner
des explications la tribune nationale sur
les causes de cette situation.
On annonce que le cabinet actuel de
MM. Frère et Rogier se retire tout entier,
et que les démissions des anciens ministres
seront acceptées. On ajoute que c'est un
ministère d'affaires extra-parlementaire
qui va arriver au pouvoir. Tels sont les
bruits que nous croyons fondés.
(Journal de Bruxelles
Les élections provinciales auront lieu le
25 mai prochain.
- ~"^ïiY -
Dans la nuit de mardi au mercredi
sentinelle de la grande Poste aux Lettres
a été traîtreusement assaillie par trois
individus. Portant l'arme sur l'épaule, et
probablement dans une position plus hori
zontale qu'elle ne devrait jamais être, (car
il y a cela aussi un danger pour les pas
sants) la sentinelle se serait vu enlever
subitement son fusil par un des trois mal
faiteurs, les deux autres l'auraient ren
versée et rouée de coup coup. Le pauvre
soldat a une blessure très-grave la tête.
On assure que trois individus, sur les
quels planaient des soupçons, ont été ame
nés l'hôpital militaire pour être con
frontés avec la victime. Le soldat aurait
déclaré ne pas reconnaître les coupables.
nouvelles diverses.
Une correspondance bruxelloise adressée b
un journal de Toornay dit que M. le vicomte de
Robiano, mort d'une si malheureuse façon, ainsi
que nous l'avons rapporté, par suite d'une chute de
cheval, laisse quinze enfants: Ijnil d'un premier
mariage, sept du second. Six de ses filles sont
religieuses; une septième se prépare b prendre
également le voile.
2,566 pièces de siège seront nécessaires aux
fortifications de la ville d'Anvers.
On se rappelle que VUnion de Charleroy a
publié, ces jours derniers, le récit d'une restitution
faite au confessionnal, d'une somme importante qui
avait été volée. On noos communique, dit le Jour
nal de Bruxellesun fait analogue qui vient de se
passer a Huy. M. Moulaert, curé b La Sarte, a remis
dernièrement, b titre de restitution faite au confes
sionnal, une somme de 600 fr. b l'agent de la
Compagnie des propriétaires réunis, b Huy.
On se rappelle les incidents de l'entreprise
de Ganbaldi en Sicile. On sait que le débarque
ment de Garibaldi et de ses compagnons b Marsala
a été ouvertement protégé par deux corvettes
b vapeur de la marine aoglaise, que l'amiral Mundy
avait envoyées par ordre de lord Palmerston.
Cette coopération des Anglais se trouve aujour
d'hui autbentiquement établie par une déclaration
de Garibaldi lui-même, faite dans le banquet qui
a été donné en son honoeur, le 16 de ce mois, an
palais de Cristal.
Giribaidi, dit la dépêche de Loodres, a déclaré
que, sans l'appui qu'il avait reçu de lord Palmer
ston, Naples serait encore an pouvoir des Bourbons,
et qne sans l'amiral Mundy, qui l'avait aidé déjà b
Marsala, il n'aurait jamais pu passer le détroit de
Messine et aller sur la terre ferme.
ANGLETERRE.
Garibaldi et Mazzini. A ceox qui
prétendent que Garibaldi et Mazzini ne représen
tent pas la même idée, le même principe, la même
doctrine et le même bot, Garibaldi loi-meme s est
chargé de répondre.
Dimanche, un lunch a eu lieu b Londres chez
M. Alexandre Herzen, réfugié rosse. Mazzini y
assistait b côté de Garibaldi. A la fie du repas,
Garibaldi s'est levé et a porté en ces termes un
toast Mazzini.
Je vais faire une déclaration que j'eusse dû
faire depuis longtemps il y a parmi nous, ici, un
homme qui a rendu les plus grands services b notre
patrie et b la cause de la liberté. Jeune et n'ayant
d'aspiration que vers le bien, je cherchais un
homme capable de me servir de guide et de con
seiller dans mes jeunes ans. Je trouvai cet homme
seul, il veillait, alors que tous autour de loi dor
maient; seul, il eutretenait le (eu sacré. Il resta
toujours mon ami; toujoursurdent patriote, toujours
dévoué b la cause de la liberté. Cet homme est
Josepb Mazzini. A mon arni et mon maître!...
(Applaudissements.)
FRANCE.
Dimanche, au Grand Théâtre de Marseille,
pendant le dernier acte du Pardon du Ploérmel,
un drame lugubre se passait daus les appartements
du concierge.
C..., malade depuis peu de jours, était alité; la
personne qui le soignait venait de le laisser seul
pour quelques minutes. Tout b coup C... est pris
de violentes convulsions; il s'agite, se débat, et
renverse sur son lit la lampe qui brûle près de loi;
il est immédiatement enveloppé par les flammes.
On arrive, mais, hélas! il était trop tard; le mal
heureux, arraché b celte fournaise ardente, succomba
au bout de quelques heures en proie aux plus
atroces douleurs.
On sait que M. Renan, l'auteur de la Pic de
Jésus, est un ancien séminariste de Saint-Sulpice.
Il est assez curieux que celui qui lui répond
aujourd'hui avec tant de force et de talent, le Père
Grairy, de l'Oratoire, soit, lui, uo ancien élève de
l'Ecole polytechuique.
ALLEMAGNE.
M. BischofF a exposé devant l'Académie de
Munich des observations physiologiques fort cu
rieuses sur les conséquences qu'une opération ou
une lésion cérébrale peut avoir sur les sens, la
volition, l'instinct ou les sentiments. Une tourte
relle subit I ablation des hémisphères du cerveau,
ce qui ne l'empêcha pas desuivivre encore vingt-
deux mois, qui eussent pu s'étendre encore davau-
tage, si le sujet n'eût pas été tué pour être
disséqué.
Après I opération, l'animal demeura comme
stupéfait et complètement apathique; mais la vita
lité revint avec la cicatrisation de la blessure.
Ses yeux étaieot fort sains et brillants; l'ouïe et le
gout paraissait sans altération, comme le prou
vèrent diverses épreuves. L'odorat éprouvé par
1 assa fœtida et l'huile d'anis, parut le plus
allerMats du jour de l'opération, l'oiseau perdit
la faculté de se nourrir; il fallut lui mettre l'ean et
la graiae dans le bec; car, si on se consentait de les
placer b sa portée il les becquetait comme autre
chose, mais sans avoir l'idée de les retenir pour les
avaler.
Il semblait avoir perdn toute notioo de la forme
et de l'emplacement; car si un objet avait été placé
devant lui, il ne manquait pas de s'y heurter.
Arrivé an bout d'une table, il se laissait tomber, au
lieu de prendre son vol, et la chute seule loi faisait
ouvrir les ailes. Cependant le défaut de conception
diminua plus tard; mais le sentiment de la peur
demeura complètement anéanti, car il becquetait
bardimeut les chats et les chiens, tandis que
les antres oispaox en étaient fou effrayés. L'animal
semblait être devenu one machine parfaitement
organisée, réagissant sur toute influence extérieure
mais sans en avoir la moindre couscience.
ETAT-CIVIL DTPRES,
DU VL AVRIL AU 29 INCLUS.
Naissances 1 2. Sexe tnasc. 5, idem fém. 7.
Mariage. Vangampelaeie, François, jour
nalier, et Depuydt, Amélie, domestique.
DÉCÈS. Welvaeit, Christophe, 81 aus, curé-
doyen, Cloître S'-Martiu. Menu, François, 52
ans, marbrier, époux de Sidonie, Decrock, rue de
la Bouche.Arinool, Charles, 46 aus, journalier,
époux de Sophie Planque, rue de Meniu.
Ruffelet, Caihérine, 66 ans, dentellière, célibataire,
rue de Thourout. Van Egroo, Richard, 55 ans,
garçon brasseur, époux de Françoise Stragier, tue
de Meniri. Claerhout, Ives, 49 ans, voiturier,
époux de Sophie Sirobbe, décédé b Wer vicq, le 1 9
avril 1864.
Enfants au dessous de 7 ans 6. - Sexe
mas. 1sexe fém. 5.
POPERINGHE, 39 AVRIL.
Frouieut, prix moyen par hectolitre
Seigle id. id.
Avoiae id. id.
Fèves id. id.
Pois id. id.
Pommes de terre par 100 kilogr.
Beurre par kilogr
Houblon les 5o kilogrammes
fr. 18-99
ia-ôo.
7-5'».
i3-5o.
14"0O.
5-oo.
a- a
000 o«».
MARCHÉ D'Y PRES.
Indiquant le» quantité» et le prix moyen
«le» t;rniiiN, Fourrure» et autre» produit» agri
cole», vendu» le 3» tVllll,, flft4»4, au marché de
cette ville
NATURE
des
Gralufi et Denrée».
QUANTITÉS
vendues.
Kilogrammes.
Ht IX
wov
par 100
kilogrammes.
S -
c
Z I
1 2
0
Froment
35,4oo
24-25
80
4,3oo
16-25
73 60
2,600
18.37
46
721
i8-44
82 40
Féveroles.
5,i5o
18-75
82 40
Pommes de terre.
10,100
5-25
Paille
Beurre
310 00
Pain de farine de froment brute 22 c" le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o c*, i,36o
grammes.
STUDIE VAN DEN NOTA RIS
ADOLPHE YANDEN ÎSOOG AERDE,
TE PROYEN.
Op Maendag 9n Mei 1864,
ten 2 uren namiddag, in den Enget, te
Proven, OVERSLAG, in eene zitting, van
Eene allerbeste HOFSTEDE, gelegen te
Proven, weinig west van de dorpplaets,
langs de Houlkerkstraet, in 'l geheel groot
volgens cadaster 8 heclaren, 33 aren, 82
centiaren.
Gebruikt door sieur Amandus Snick, lot
Ociober 1878, mils 666francs, 66ceutimeo
by jare, boven de lasten.
By plakbrieven verdeeld in 12 koopeu.
Aile inlichlingen zyn ook te bekomen by
denNaVwisHUYGHEBAERT. teMerckf-nx.