Il I I
Le mioistère prenait en outre l'engagement de
lie pas présenter de lois qui paissent susciter une
discussion religieuse dans les Chambres.
Il est probable que la question d'Anvers aura
été la pierre d'achoppement contre laquelle est
tenu échouer le ministère Dechamps.
L'Union de C/iarleroi dit
M. Dechamps, an nom de la droite, avait pris h
la tribune l'engagement d'accepter le pouvoir,
dans le cas cù les diverses combinaisons recom
mandées la couronne ne pourraient aboutir. La
droite a tenu ses engagements. Elle a arrêté une
liste ministérielle qui a été soumise l'approbation
du Roi, en même temps que le programme des
réformes que le nouveau cabinet se proposait de
réaliser. L'entrée de ce cabinet aux affaires dépen
dait uniquement de l'acceptation de son pro
gramme. Aujourd'hui que la combinaison a échoué,
nous pouvous en conclure, sans nous aventurer
trop loin, que le programme n'a pas été agréé par
le Roi.
Maintenant il paraît qu'on est décidé h revenir a
la véritable solution qu'exige la situation des partis
la Chambre, c'est-à-dire la constitution d'un
ministère d'affaires pris en dehors des Chambres.
Cette solution nous a toujours paru la seule
rationnelle; nous persistons croire qu'elle est la
plus conforme aux intérêts du pays, dans les
circonstances graves où nous nous trouvons. Nous
ne pouvons que regretter qu'elle ait tardé si long
temps par suite de l'opposition obstinée de la
gauche. C'est dire que nous approuvons complète
ment la formation d'un ministère extra-parle
mentaire qui aura pour mission de pacifier les esprits
et de faire trêve aux discussions poliliqoes pour ne
s'occuper qu'à donner satisfaction aox besoins
moraux et matériels du pays.
C'est dans une réunion tenue samedi dernier
Bruxelles et composée des notabilités de la droite et
de tous les représentants conservateurs présents
dans la capitale, qu'a été arrêtée la combinaison
ministérielle que nous avons fait connaître.
La princesse Clémentine d'Orléans, avec sa
famille et sa suite, est repartie de Bruxelles pour
PAIIeraagne.
Le duc d'Anmale et le fils aîné du prince de
Joinville, sont attendus de passage Bruxelles. LL.
AA. RR. descendront au Palais.
nécrologie.
M. Frutsaert,curé de Kemtnel, est décédé le t"
mai, l'âge de 65 ans.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Vienne, 29 avril. L'empereur et l'impé
ratrice sout attendus le i5 mai aux eaux de
Kissingen.
L'empereur et l'impératrice d'Autriche doivent
également se rendre Kissingen.
Il est présumer qu'il s'en suivra une entrevue
entre les deux souverains.
Copenhague, 5o avril. La ville de Frede-
ricia a été entièrement évacuée par les Danois, qui
ont emporté le matériel de guerrele plus important,
ainsi que les munitions, et encloué leurs canoos.
Copenhague, 1" mai, au soir. Outre les
réquisition en natore, les Prussiens ont imposé aux
habitants du Jotland une contribution de 72,000
livres sterling payer dans les quarante-huit
heures.
FRANCE.
On lit dans la Patrie
Il résolte des dernières nouvelles reçues de
Tunis que la ville continue être tranquille. On
appréhende seulement que les tribus révoltées ne
tentent de s'emparer de la capitale.
Il ne serait pas impossible que des modifica
tions fussent apportées la constitution actuelle de
la Régence.
ITALIE.
On écrit de Rome, 22 avril
Voici quelques détails sur le court séjour de
LL. MM. mexicaines Rome.
Le matin même do jour de départ des jeunes
souverains, il s'est passé, dans la chapelle privée
du Saint-Père, une scène on ne peut pins tou
chante. LL. MM. étaient veoues y assister la
messe du Souverain-Pontife et communier de
sa main. Au moment de la communion, Pie IX
tenant la Très-Sainte Hostie élevée au-dessus du
ciboire, a adressé la parole l'Empereur et
l'Impératrice ageoouillés. Il leur a dit
Voici l'agneau de Dieu, qui efface les péchés
du monde. C'est par lui que régnent et gouver-
nent les Rois per me reges régnantper me
principes imperanl; c'est par lui que les Rois
rendent la justice: per me legum condilores
jusla decernunt; et s'il permet souvent que les
Rois soient éprouvés, c'est cependant par lui que
s'exerce tout pouvoir omnis polesta data est
mihi in cœlo et in terra.
Et je vous recommande, en son nom, le bon-
heur des peuples catholiques qui vous sont
confiés. Les droits des peuples sont grands; il
faut les satisfaire; mais plus grands et sacrés sont
n les droits de l'Eglise, Epouse Immaculée de
Jésus-Christ, lequel nous a rachetés au prix de
son sang, de ce sang qui va dans un instant
empourprer vos lèvres.
Vous respecterez donc et les droits de vos
peuples et les droits de l'Eglise, ce qui veot dire
qoe vous travaillerez au bonheur temporel et au
bonheur spirituel de ces peuples.
Et puisse Jésus-Christ, que vous allez rece-
voir de la main de sou Vicaire, vous accorder ses
grâces dans l'abondance de sa miséricorde
Misereatur vestri omnipolens Deus, et di-
misais peccatis veslris perducat vos ad vitam
oeternam.
Ces paroles prononcées d'une voix où se trahis
sait la fois l'amour et l'autorité du Père, un
moment aussi solennel que celui de la sainte com
munion, produisirent une inexprimable émotion.
L'Emperenr et l'Impératrice pleuraient abondam
ment et ces larmes ont été l'éloquente et muette
réponse de leurs cœurs profondément catholiques.
LL. MM. reçurent ensuite la sainte Eucharistie
avec les signes de la plus vive dévotion, demeu
rant longtemps prosternées dans l'attitude d'un
profond recueillement, la consolatioo du S'-Père
et la graode édification de quelques personnes
admises au privilège d'assister celte émouvaote
cérémonie.
Jusqu'ici les libéraux faisaient consister
la liberté moderne dans le droit de vivre eu
dehors de toutecroyance positive et principalement
dans le droit de se rire de la confession et des
autres superstitieuses pratiques de la religiou
catholiques. Les libéraux italiens acceptent sans
sans réticence l'interprétation donnée par leurs
aioés en libéralisme aux principes de la liberté
moderne; mais ils ajoutent on article nouveau
au programme..... sans doute parce qu'ils sont les
inventeurs du fameux adage l'Eglise libre dans
Etat libre. En Piémont donc, en vertu et au nom
de la liberté de conscience, les libéraux tiennent
conquérir le droit de se confesser et de communier,
non pas conformément aux règles tracées par
l'Eglise, mais leur manière, ce qoi est tout
autre chose.
Ils ont participé toutes les injustices, toutes
les rapines, tous les sacrilèges du plus porvers des
gouvernements: Ils ont encouru de ce chef l'ex
communication du Souverain Pontife. Et néan
moins, sans se soumettre aux prescriptions des
saints canons sur la matière, ils prétendent recevoir
l'absolution sans se soumettre aux rétractations
exigées en pareille circonstance.
Qu'ils se passeut de la confession, soit! Ils
en ont certes le droit comme citoyens. Mais qu'ils
ne viennent pasforcer le prêtre violer ses devoirs,
trahir sa conscience. Telle est pourtant l'extré
mité, laquelle on veut réduire le sacerdoce en
Italie. Il ne se passe guère un jour, sans qoe
les journaux italieus ne racontent l'arrestation de
piètres coupables de ne pas avoir voulu prêter les
maios une misérable comédie destinée corrom
pre l'opinion publique. Eu effet, si les souteneurs
de la politique sacrilège inaugurée par Victor-
Emmanuel devaient ostensiblement faire leurs
Pâques, le pauvre peuple ne serait-il pas induit
croire que l'envahissement du patrimoine de Saint-
Pierre, la persécution livrée aox Evêques ne sont
pas crimes fort graves, puisqu'ils n'empêchent pas
ceux, qui en sont les auteurs, de fréquenter les
sacrements tout comme les chrétiens les plus fer
vents.
Hier encore YUnità catlolica annonçait la mise
eo prison de deux chanoiues octogénaires de Jési
arrêtés pour refus de sacrements.
L'Unilà fait le relevé des procès intentés en ce
moraeut en Italie pour le même motif. Ils sont au
nombte de cinquante quatre.
Voici la liste des ecclésiastiques ptévenus
4 Evêques
7 Religieux
25 Curés
1 Vicaire général
3 Chanoines
4 Prédicateurs
10 Prêtres
Total 54
SCHLESWIG-HOLSTEIN.
S'il faut en croire une dépêche télégraphique de
Fredericia les Danois auraient laissé 197 canons
dans la citadelle. Les Autrichiens ont trouvé en
outre une quantité considérable de matériel.
réclame m® s.
Le problème de se guérir sans médicament
a été parjailement résolu par l'importante dé
couverte de MM. Barry et Levingstone, de la
Revalenta Arabica Du Barry pour déjeunerqui
économise cinquante foi* son prix en d'autres
remèdes. Voici un petit extrait de 60,000 gué-
risonsparfaites N' 5î,o84, M. le comte Stuart
de Decies, pair d'Angleterre, d'une dyspepsie
gastralgieavec toutes les misères nerveuses,
spasmes, crampes, nausées, douleurs la
poitrine et entre les épaules. - N' 62,476
S1'- Romaine des Iles Saône et Loire), ce 5o
décembre 1862. Monsieur, - Dieu soit béni!
La Revalenta Arabica Du Barry a mis fin mes
18 ans de souffrances pour m accorder de nou
veau le précieux trésor de la santé. - J. Com
pare t, curé. - N" 47,12 1 M11' E. Jacobs, de 15
ans de souffrances horribles des nerfs indiges
tions, éruptions, hystérie, mélancolie, - N*
48,314, af11* E. Yeoman, de 1 o ans de gastrite
et toutes les horreurs d'une irritabilité nerveuse
- N49,842, M"" Marie Joly, de 5o ans de
constipation, indigestion, des nerfs, asthme,
toux, flatus, spasmes et nausées. - N" 36,212,
M. le capitaine Allen, de la marine royale, sa
fille d'épilepsie. - MAISON DU BARRY, 12,
Rue de l'Empereur, Bruxelles. - En boites de 172
lil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; a 172 til., 16 fr.; 6 kil.
32 fr.; 13 kil., 60 frContre bon de poste. - Se
veod Ypres, chez MM. Becuwe, Frysou, G.
Veys, pharmaciens, Mahieu, confiseur, et les
premiers Pharmaciens, Épiciers et Confiseurs
dans toutes les villes, 5