ETAT-CIVIL D'ÏPKES, loi autorisant le gouvernement opérer un échange d'immeubles avec la dame Duchaîne. Tous ces projets de loi ont été votés sans discussion, l'exception du deuxième, qui a donné lieu un échange d'observations entre M. Tack et M. le ministre des travaux publics, relativement au canal de Bossuyt Courtray. La Chambre des représentants a été témoin, hier, d'une discussion politique des plus intéressantes, provoquée par une interpellation de M. Coomans. L'honorable député de Turnhout a de mandé M. le ministre de la guerre des explications au sujet des soldats belges qui prennent du service au Mexique, avec l'assentiment du gouvernement, ce que l'on prétend. M. Chazal a d'abord cherché esquiver une réponse catégorique en alléguant qu'il arrive tous les jours que des officiers bel ges demandent l'autorisation de prendre du service l'étranger, et que cette auto risation ne leur est jamais refusée; mais, poussé dans ses derniers retranchements parM. Coomans. qui voulait savoir expres sément si les 1,000 ou 1,500 hommes qu'on enrôle pour le Mexique sont ou non formés de miliciens belges dont le temps de service n'est pas expiré, ainsi que par MM. Lehardy de Beaulieu, d'Hane-Steen- huyse et Goblet, M. le ministre a donné quelques explications assez embrouillées, dont il semble résulter que les troupes qu'on recrute en Belgique pour la garde impériale mexicaine sont composées en partie de jeunes gens bourgeois et en partie de miliciens dont le temps de service n'est pas expiré, mais qui sont suffisam ment instruits pour que le département de la guerre ait pu leur accorder le congé qui leur était nécessaire pour s'engager au service du Mexique. M. Guillery, qui a parlé ensuite, est allé beaucoup plus loin que les orateurs qui l'avaient précédé. L'honorable député de Bruxelles voit dans la conduite du gouver nement dans cette affaire une atteinte la Constitution et une violation de notre neutralité. Une fois sur cette pente, l'ora teur s'est laissé entraîner jusqu'à dire que soldats recrutés allaient imposer un pays libre un gouvernement despotique. Nous n'avons pas besoin de faire ressor tir ce que ces paroles ont d'exagéré. L'honorable député a évidemment cédé des préventions de parti. En effet, tout le monde connaît le régime libre dont le. Mexiquejouissait avant l'intervention fran çaise, et personne n'a lieu de craindre de voir l'empereur Maximilieo inaugurer un gouvernement despotique. M. le ministre des finances a fait obser ver quelegouvernement belge n'intervient pas dans l'expédition du Mexique, en se bornant accorder des autorisations un certain nombre de citoyens qui deman daient prendre du service l'étranger. Cela veut dire tout simplement que le gouvernement n'inflige pas de pénalité ceux qui, en cette circonstance prennent do service l'étranger. M. Orts, sans blâmer la conduite du gouvernement dans cette affaire, a deman dé que les tolérances soient générales et qu'on permette aussi des corps de s'orga niser en faveur de l'indépendance italienne. Un arrêté royal du 30 août approuve la délibération du conseil communal d'Anvers par laquelle il a décidé: 1° que la ville reprendra, avec ap- et dépendances, les terrains militaires qui constituent la petite enceinte fortifiée actuelle de la place; 2° que le collège des bourgmestre et échevins est autorisé émettre, au taux et aux con ditions qu'il jugera les plus favorables aux intérêts de la ville, des bons de caisse jusqu'à concurrence d'une somme de 6,000,000 de fraDcs, remboursables au plus tard dans le délai d'une année et destinés, entre autres, au payement l'Etat de 5,000,000 francs contre la mise en possession des terrains militaires dont il s'agit. Un arrêté royal du 26 août porte concession d'une partie de la plage la ville de Nieuport pour l'établissement d'une exploitation de bains de mer. La partie de la plage concédée la ville de Nieuport s'étend depuis le chenal du port de Nieuport jusqu'à 500 mètres vers l'ouest de ce chenal. La concession sera réglée par un contrat entre la ville de Nieuport et l'administra tion des domaines. Par arrêté ministériel du 31 août, M. E. Hoornaerl est nommé, litre définitif, médecin vétérinaire du gouvernement, pour la première section du canton de Koulers. Un arrêté du déparlement de la guerre fixe le prix de revient de la ration de pain de munitiou distribuée dans les garnisons pendant le 2' trimestre de 1864. Il en résulte que c'est Arlon que la ration de pain acoûlé leplus,c'esta dire 15 centimes et une fraction; Beverloo, Charleroy, Diest, Liège, LouvaiD, Malines, Namur et Termonde, la ration de pain a coûté 14 centimes et une fraction; Anvers, Bruges, Bruxelles, Gand, Mons, Oslende, Tournay et Ypres, 13 centimes et une fraction. Nous lisons dans une chronique du Sport: o Les engagements viennent d'être publiés pour les courses de Tournay qui auront lieu le 13 septembre. Le prix de la Plaine pour chevaux croisés donnera lieu une lutte vive et animée entre deux chevaux de M. Coppée. Ces courses n'auront rien envier, du reste, aux luttes de la même catégorie qui ont lieu cette année en Belgique; il n'en est pas une qui ait été disputée. En réalité nous n'avons plus de courses de métis en Belgique; elles ont disparu de fait et les efforts que quelques personnes font pour les soutenir ne servent qu'à mieux con stater leur complète décadence Le handicap d'automne a réuni 8 engagements. Ces mêmes chevaux ayant déjà été handicapés Ostende, et avec beaucoup d'habileté, le résultat de cette première course permettra de faire Tour nay uneéchellede poids peu près parfaite. Le steeple chase des Cinq Clochers a 5 engagements et le prix de la ville en a huit. On écrit du Borinage La situation de notre industrie houillère reste lourde; aucun changement ne s'est produit depuis nos dernières chroniques. La réduction des tarifs de transports sur les chemins de fer de l'Etat, qui a été accomplie il y a quelques mois et adoptée, en outre, par plusieurs compagnies, a amenédes facilités de prix dont les plus grands centres ont surtout profité. C'est ainsi qu'un avis publié Bruxelles fait connaître que l'on peut se procurer du charbon de ménage de première qualité 97 fr. le wagon de 5,000 kil. remis domicile. De même, une société du Centre a fait connaître aux consommateurs gantois qu'elle pouvait donner des produits fr. 28 15 les 1,000 kil. gros la main, fr. 26- 15 la gailletterie, 17 fr. le tout vénal la gare de Gand. FRANCE. L'Empereur, accompagné de S. A. I. le prince impérial, de S. A H. le prince Humbert, de S. A. I. le prince Napoléon, est arrivé mardi, quatre heures et un quart, au camp de Châlons. Sa Majesté a été reçue la descente du chemin de fer par S. Exc. le maréchal Mac Mahon duc de Magenta, commandant en chef, la tête de son état major. L'Empereur, pour se rendre au quartier impérial, est monté cheval et a traversé une double haie de troupes formée sur son passage. Sur tout le parcours, Sa Majesté a été saluée par les acclamations les plus enthousiastes de l'armée et des populations accourues des environs. Ce soir, un grand dîner réunit la table impériale tous les généraux du camp. A six heures et demie, sont arrivés le général Roon, ministre de la guerre de S. M. le roi de Prusse, et MM. le colonel de Thil et baron de Loe, qui l'accompagnent. Le ministre et les officiers qui font partie de la maison de Son Exc. sont logés au quartier impérial. S. Exc. le maréchal Forey est aussi au nombre des invités qui doivent séjourner au quartier impérial pendant le séjour de l'Empereur au camp. (Moniteur.) Il résulte d'une communication faite par M. le président que M. Orts a reproduit sa proposition concernant l'augmentation du nombre des membres de la représentation nationale et que les sections en ont auto risé la lecture. La Chambre fixera ulté rieurement le jour où cette proposition sera développée. actes officiels. nouvelles diverses. DU «6 AOUT AU SEPTEMBRE INCLUS. N aissances il. Sexe masc. 6, idem fém. 5. Mariages. Verslyp, Philippe, journa lier et Fauchey, Marie, dentellière. Uucorney, Henri, tonnelier et De Boo, Amélie, domestique. Vliege, Clément, maréchal des logis l'école de Cavalerie, et Yermeer, Mathilde, modiste. Vanden Bogaerde, Hector, sans profession, et Donck. Marie, sans profession. Depoor- ter,Clément, maréchal ferrante! Debacker, Natalie, domestique. Verelst, Charles, maçon, et Ladousur, Susanne, dentellière. Viaene, Pierre, journalier, et Van Eegroo, Natalie, domestique.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2