copal de l'ancien supérieur du Petit Sé
minaire de Roulers. Il a prié le nouveau
prélat de vouloir bien accepter, comme
gage de l'obéissance filiale et du dévoue
ment affectueux du personnel enseignant
des collègues du diocèse, un anneau pas
toral qu'on se propose de lui offrir ulté
rieurement.
De toutes parts ont surgi des applaudis
sements réitérés pour prouver que M. Van
Hove s'était rendu l'organe non pas seu
lement du personnel enseignant, mais de
tous les membres du clergé qui assistaient
cette ovation improvisée.
M8' Faict, visiblement ému, a remercié
en touchantes paroles toute l'assistance;
il a demandé ses prières, pour qu'il pût
remplir dignement les hautes fonctions
auxquelles il venait d'être appelé; il les a
demandées l'amitié dont le clergé l'avait
toujours honoré, amitié, a-t-il dit, qu'il
m'a conservée et qu'il me conservera, j'es
père, jusqu'à la mort.
L'enthousiasme le plus cordial a accueilli
l'allocution de Mfr Faict, dont l'élévation
la dignité épiscopale a été accueillie dans
tout le diocèse avec la plus vive satisfac
tion. Hier au soir une brillante sérénade
a été offprte M8' Faict, et les acclamations
du peuple ont prouvé que déjà le nouveau
prélat a su acquérir l'estime et l'affection
de tous ses diocésains.
M8' Jean Joseph Faict est né Leffinghe
en 1813: il a atteint l'âge de 31 ans. Après
avoir rempli les fonctions de professeur au
Séminaire de Bruges, il a été appelé au
poste important de supérieur du Petit Sé
minaire de Boulers qui, sous sa direction,
a considérablement prospéré. M8' Faict est
prélat domestique de Sa Sainteté et doc
teur en philosophie et lettres. Ce fut en
1856 que M8' Malou lui confia les fonctions
de vicaire général, et, la mort préma
turée du véuérable prélat, il fut nommé
vicaire capilulaire.
Le sacre de Mgr. Faict aura lieu
Bruges le 18 du mois prochain.
Londi dernier vers 10 1/2 heures du soir le
ballon de Nadar, qui s'était élevé a Bruxelles
six heures do soir, a opéré heureusemeot sa des
cente au hameau de Saint-Julien Langbetuarck).
Le ballon en quittant Bruxelles avait pris la di
rection de Tournai, mais le vent devenant con
traire l'aréostat fut poussé vers la mer. C'est ce qae
redoutaient les intrépides voyageurs du Géant.
Arrivé an-dessus de Saint-Jnlieo et ne sachant
par soite de l'obscurité où il se trouvait, le capi
taine du bord, lança un fen de Bengale et dis
tingua qu'il était li peo de distance de la terre,
aussitôt il se laissa glisser le long d'une corde et
se mit fixer les ancres et appeler au secours,
les paysans accoururent et contribuèrent puissam
ment a retenir captif le monstre aérien des cam
pagnards furent expédiés en toote bâte Ypres
pour demaoder aide et assistance. Aussitôt un dé
tachement de l'École de cavalerie accoorot
Saint-Julien et une foule d'habitants prirent la
même direction. Nadar, heureusement débarqué,
s'empressa de lâcher des pigeons que le Roi lui
avait fait remettre avec recommandation de lui
faire savoir par ces messagers le lieu où il avait
opéré sa descente. Le balioo resta goofié jusqu'à
5 heures du matin, moment où l'on procéda son
dégonflement.
La nacelle do ballon était surmontée d'une
plate-forme avec balostrade C'est sor cette plate
forme que les passagers se sont tenus au moment
de l'ascension.
Uo chariot de l'Ecole de Cavalerie, attelé de 4
chevaux, a transporté hier cette maison la station
du chemin de fer de cette ville au milieu d une
fuule de cm ieux.
Vo'ci la liste des voyageurs MM- Nadar
Camille d'Artois, capitaine du bird, deux aides, le
capitaine Slerrkx, le lieo:eoao! Fiédérix, de Rote,
ingénieur ci» il; Georges Barrai, de l'Opinion na
tionale, Y«es Guyot, secrétaire de la société aéros
tatique Plus lourd que l'air, et^ixet Corvilain,
orfèvre Bruxelles.
RÉCLAME N* il.
Les gastrites, gastralgies, toux, consomption, dépérissement
pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficace, sont
parfaitement guéris j>ar la délicieuse iiera.enta Arabica Du
Barry, de Londres Neufchàteau Frauce), 2Î décembre 186?.
Moosieur, Depuis longtemps, ma fille, âgée de 17 ans, a
souffert d'un dérèglement horrible des nerfs et de toutes tes
fonctionsla Dause de Saiut-Gny elle ne devait pas
guérir selon les médecins, qui tous l'abandonnaient. Depuis,
je l'ai nourri de voire impayable Revalenta Arabicaet,
notre plus graude joie, et notre plus grand étonuement, elle
s'est parfaitement remise de tous ses maux. Les médecinssout
terrifiés la voir forte, grande, fraîche et pleine de sauté.
MARTIN, officier comptable en retraite, -- MAISON DU
BARKY, 12, «ne os l'Empereur, Bruxelles. En boites de
1|2 kil., fr 1 kil., 7 fr.; 2 1 p 16 fr.; 6 kil., 32 fr 12 kil-,
60 fr. Contre bon de poste. -- Se vend Ypres, chez MM.
Frysoo, Becuwe, G. Veys, pharuiacieus, Maiiieu, ontifiseur,
et les premiers Pharmaciens, Epicieis et Confiseurs dans
toutes les villes. 11.
NOUVELLES DIVERSES.
M. le général Berieti qui était venu inspecter
l'Ecole de cavalerie, a quitté notre tille ce matin.
Le général Berten pendant l'inspection qu'il a
faiie était accompagné d'un lieuteum(-colonel
d'artillerie, d'an major des guides ei d'uu inspec
teur véiériuaire.
Le 16 de ce mois, le nommé Jean
Claerhoudt, âgé de 21 ans, domestique
Iseghem, croyant prendre un purgatif, a
bu une portion de poison qu'il avait en sa
possession et qui a entraîné sa mort. Le
médecin, appelé au secours de l'empoi
sonné, lui a immédiatement administré un
contre-poison, mais ses efforts sont restés
sans résultat.
Jeudi soir, un incendie a éclaté dans
l'atelier vapeur de M. Lobelle, fabricant
de lin Boulers. Le feu a dévoré une quan
tité de lin, d'étoupe,etc. Le bâtiment n'a pas
été atteint, grâce aux prompts secours ap
portés par les voisins. On évalue les dé
gâts 400 fr. Bien n'était assuré.
On nous prie de prévenir les per
sonnes bienfaisantes contre l'exploitation
dont elles pourraient être victimes de la
part d'un jeune homme d'une vingtaine
d'années, originaire d'Allemagne et qui a
déjà fait des dupes dans les deux Flandres.
Il se dit étudiant ecclésiastique, persécuté
par sa famille protestante, et s'attribue des
titres de noblesse, toutes choses qui sont
fausses d'un bout l'autre. Nous prions
les journaux catholiques de reproduire cet
avertissement.
La souscription du Congrès de Ma-
lines en faveur du Patriola cattolico excite
la fureur des révolutionnaires. Laissons les
en fureur et constatons que ce secours en
voyé par des mains catholiques au journal
bolonais a permis de combler le déficit
creusé par le fisc et même d'établir un
fonds de réserve pour l'avenir.
Un honnête bourgeois de Bruxelles,
que sa femme plus jalouse encore que
laide, rendait, depuis longtemps, on ne
peut plus malheureux, ne pouvait faire un
pas sans qu'elle fut ses trousses, épiant
ses moindres gestes, ses paroles les plus
inoffensives.
Il patienta dix ans,c'est beaucoup.Enfin,
un beau jour, il s'avisa d'uue ruse inno
cente, pour échapper, au moins pendaot
quelques semaines, son enfer domes
tique.
Il se rnunild'un port d'armes, d'un fusil,
d'un canier et déclare sa moitié que son
intention est de partir le lendemain pour
la chasse.
La ménagère se récrie d'abord, et finit
par consentir, la condition qu'elle sera
de la partie.
Qu'à cela ne tienne, dit l'époux.
El ils partent de compagnie, arpentant
les terres labourées, tant et si bien qu'à la
fin du jour, ils avaient huit grandes lieues
dans les jambes.
Lelenderaain même manège. Seulement,
notre Bruxellois, qui l'espoir de recouvrer
sa liberté assouplissait les fléchisseurs, pro
longea l'épreuve un peu plus que la veille.
Bref, il ne fallut pas moins de trois jours
de cette inarche forcée pour que la femme,
harrassée, se résignât, en dépit de sa ja-
lousie, rester au logis. La ruse avait
réussi.
Depuis lors, dit notre homme, j'ai
par année lin mois de bon sur douze. J'en
suis quitte pour rapporter chaque jour
quelques pièces c'est mon gibier de pré
sence.
L'Avenir, de Blois, relate un accident,
se renouvelant fréquemment malgré des
avertissements réitérés, qui vient d'arriver
Pezou. La famille du sieur Lallier a été
empoisonnée par des champignons. La
mère et deux enfants ont succombé.
Le nommé Jean Baptiste G..., jour
nalier, demeurant Bosny sous-Bois, se
livrait habituellement l'absorption des
spiritueux dont il consommait d'effrayantes
quantités. Il y a quelques jours, se trou
vant dans un cabaret avec plusieurs bu
veurs, il paria qu'il avalerait dans la soirée
un litre d'eau de-vie de marc; il ne de
mandait comme enjeu que le prix du li
quide, et il affirmaqu'il neserait nullement
incommodé.
Le journalier gagna son pari, et l'alcool
ne parut avoir fait sur lui aucun effet sen
sible. Cependant, au bout de quelques
instants, il éprouva un certain malaise et
quitta la compagnie en disant qu'il allait
se coucher. Le lendemain matin, il était
trouvé sans vie et tout babillé sur le car
reau de sa chambre. Les constatations ont
établi qu'il avait succombé subitement,
peu de temps après être rentré chez lui,
une congestion cérébrale déterminée par
l'eau-de-vie qu'il avait bue.
M. Baker, marshal des incendies
New-York, vient de publier son rapport
semestriel, qui contient des détails inté
ressants. Il en résulte que, dans le cours
des six derniers mois, il y a eu 195 in
cendies New-York, soit uneaugmentation
de 25 sur la période correspondante de
l'année 1863. Le chiffre des pertes est très
considérable; il ne s'élève pas moins de
2,512,696 dollars, sur lesquels 1,788,967
dollars ont été payés par les assurances.
Sur le nombre total des sinistres, 17 ont
été causés par des enfants jouant avec des
allumettes, 14 par des chandelles ou des
lampesv22 par des vices de construction
dans les cheminées, 16 par des poêles ou
des tuyaux de poêle, 12 par le gaz, 90
sont dus la malveillance ou la spécu
lation.