solennités qui auront lieu lors du sacre de Mgr. Faict. A la cathédrale on est déjà en train d'ériger un grand autel qui permet tra toutes les personnes présentes l'église de voir la cérémonie. La messe qui sera chantée ce jour est d'Haydn et tes artistes les plus remarquables de Ta ville sont engagés pour prêter leur con cours. Les répétitions se succèdent. L'illumination qni aura lieu cette oc casion promet de surpasser tout ce que la ville de Bruges a pu voir dans ce genre. On cite différents marchands qui ont déjà dû refuser des milliers de lampions. Enfin tout le monde rivalise de zèle et d'ardeur pour donner la fête un cachet de grandeur et de magnificence. On lit dans le Bien public Le chapitre de la cathédrale S'-Bavon s'est réuni mardi matin, l'issue de l'office, et a nommé vicaires capitulaires, sedevacante, MM. les chanoines De Decker et De Mulder, vicaires généraux de feu Mgr. Delebecque. Des journaux ont annoncé d'après le Bien public la fuite d'un employé supé rieur qui aurait laissé dans sa caisse un déficit assez considérable Il s'agirait, dit- on du nommé C. Lamiroy, receveur de l'enregistrement, des actes judiciaires et des domaines. Il est remarquer que les feuilles libérutres de Gand se taisent sur ce bruit qui depuis samedi est répandu par toute la ville. S'il y avait un prêtre calomnier, comme elles seraient loquaces! Dans une de ses dernières séances, le conseil communal d'Anvers a rejeté une demande de subside pour les courses de chevaux. Ce rejet a été voté l'unani mité moins une voix. De la discussion il est résulté que le vote du conseil communal est principale ment basé sur les dangers que présentent les courses de chevaux surtout pour les jockeys. On a dit avec raison qu'exposer un homme se rompre le cou pour dis traire quelques amateurs de chevaux, est un spectacle qui blesse l'ordre public et les bonnes mœurs et que la police locale devrait interdire. Mardi a commencé, Anvers, la dé molition des remparts, droite de la porte S'-Georges. Une foule nombreuse assistait celte opération. Des nuées de gamins se sont rués sur la muraille de revêtement dont ils ont détaché des pierres avec une visible satisfaction. On s'est aussi mis l'œuvre pour abattre les arbres la limite du terrain déblayer. Les ouvriers soDt nombreux et les travaux sont entamés sur quatre points !a fois. On lit dans un journal de Charleroy Un accidentdont les suites ont été on ne peut plus déplorables, a eu lieu, mardi matin, vers 8 heures et un quart, aux abords de la station du Dischessis, près de la fosse n° 7 du Mambourg. Après avoir manœuvré pendant quel que temps dans la gare, le train de mar chandises venant de la station de la Coupe s'était remis en marche vers Lodelinsart, lorsqu'arrivé une cinquantaine de mètres une formidable explosion se fit entendre. C'était la chaudière de la locomotive qui venait de sauter! La locomotive, violemment séparée du tender, continua sa marche l'espace de quelques centaines de mètres, mais le mécanicien etile chauffeur n'y étaient plus! On retrouva leurs cadavres, horriblement mutilés, des deux côtés de la voie. Pierre Neyssens le machiniste, avait été lancé une distance de îoa 20 mètres. Sa jambe gauche, littéralement coupée, était restée attachée aux engrenages du tender le reste du corps était presque méconnais sable.^ Quant au chauffeur Morren, il avait été jeté dans une direction opposée, la gauche du train, quelques mètres seule ment mais il n'était pas moins horrible ment broyé que son compagnon; la poi trine était complètement écrasée et l'un de ses pieds ne tenait plus la jambe que par quelques filaments. Nous renonçons décrire l'état dans lequel ces deux malheureux qui ne don naient plus aucun signe de vie, ont été relevés c'était épouvantable voir. Pierre Neyssens est marié depuis quelque temps seulement; Morren laisse une veuve et cinq enfants. On a calculé qu'il est arrivé Bruxel les, par les chemins de fer, pendant les fêtes de Septembre plus de i00,000 per sonnes. Le Koi, accompagné de M. le major Prisse, adjudant du palais et oflicier d'ordonnance de S. M. et du docteur Wimmer, son médecin, est parti mercredi dernier pour l'Allemagne. On écrit de Liège On commence prendre des grives en assez grand nombre dans les bois des bords de la Meuse et du Condroz. Dans les Ardennes la tenderie est très abondante, et sur les frontières de l'Ardenne française, la grive se vend déjà en dessous de 20 centimes. Dans notre ville, elle reste un prix bien plus élevé. Plusieurs journaux annoncent le mariage de M'1* llavin, fille unique du directeur du Siècle, avec M Segaud, secré taire général de la préfecture de la Seine. On assure que la liancée apporte 600,000 fr. de dot, qui sont loin de constituer toute sa fortune, car on attribue générale ment M. Léonor Havin une centaine de mille livres de revenu dont sa filletrès- fervente catholique, lui fait dépenser une partie en bonnes œuvres. Mon Dieu, oui; ce farouche ennemi de la religion et des prêtres, qui crie Paris contre Rome et contre le clergé, dote des églises dans le département de la Manche et dislribuedes chasubles, des calices, des aumônes, par la pieuse main d'une fille qu'il aime ten drement et laquelle il a le bon esprit de ne rien refuser. Plusieurs chasseurs,racontre l'Océan, de Brest, s'étaient réunis au bois de Qui!- liou, près de Plogastel-Saint Germain, pour y chasser les loups pulpulent dans ces parages. L'un des chasseurs, malgré toutes les recommandations prescrites en pareil cas, est entré sous bois et s'est présenté une très petite distance du poste occupé par M. F... Ce dernier, croyant la présece du loup, tira au juger en plein fourré. Un cri terrible annonça la faiale méprise, et l'on trouva le malheu reux et impt udent chasseur, M. J. atteint aux reins d'une affreuse blessure qui ne laissait auenr. espoir de sauver ses jours. Un écclésiastique, appelé immédiatement, arriva assez tôt pour donner les derniers sacrements M. J..., qui expirait trois quarts d'heure après ce fatal accident. Le pouvre J... laisse une veuve et trois enfants dans une position très-précaire. Un affreux accident vient d'être occa sionné au théâtre de la ville d'Ulm par l'huile de pétrole. Vingt-quatre lampes attachées au lustre suspendu au plafond de la salle ont éclaté au milieu d'une représentation et l'huile de pétrole enflammée est tombée comme une pluie de feu sur les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient un assez grand nombre de dames. En un instant, dit le Figaro programmeles robes d'une ving- laine de ces malheureuses étaient en feu et les brûlures les plus graves en sont ré sultées. Une dame a succombé quelques heures après l'événement. ÉTAT-CIVIL 1)TPKES, MARCHÉ D'YPRES ALLEMAGNE. DU 30 SEPTEMBRE AU 7 OCTOBRE INCLUS. Naissances 8. Sexe inasc. 5, sexe fém. 5. Un mort-né do sexe masculin. Mariages. Moniez, Léopold, scieur de long, et Pareyri Virginie, dentellière. Lamote, Théodorefondeur, et Demoen Rosalie, domes tique. DÉCÈS. Vandenberghe, Ursule, 99 ans, sans profession,célibataire, ruede la Boule.Fouquier, Louis, 67 ans, ébéniste, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe rnasc. 5, idem fém. 1 ÉTAT-CIVIL DE POPER1NG11E, l»u ao Septembre nu IS Ortolirc Inclus. Naissances 8. Sexe masc. 5, idem fém. 5.' Mariages. Caroen, Liévia, célibataire, 48 ans, cultivateur, et Delbaere, Jeanue-Tbérèse, cé libataire, 46 ans, servante. Vanbelle, Benoît- François, célibataire, 3i ans, domestique, et Butstraen, Fidélie-Rosalrecélibataire, 5o ans, servante. Décès. Sage, Isabelle, 82 ans, fileuse, veuve de Pierre Van Merris, rue Sls-Anne. Dehuysser, François-Xavier, célibataire, 18 ans, ouvrier, Schoodemontboek. RootnOdelie, 8 ans, rue de Messines. Debaene, Isabelle-Caro line, 77 ans, fileuse, veuve de Pierre-Jacques Claeys, Hôpital, Enfants au-dessous de 7 ans 3. Sexe masc. 5, idem fém. ÉTAT indiquant le» quantité» et le prix moyen de» Grain», Fourrage» et autre» produit» agrl- eole» vendu» le Ot ioillti; 1H04. au marché de cette ville: NATURE DES Grain» et Denrée». QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. prix VI V 1; V par 100 kilogrammes. il i 1 i a 5 Ji y 1 Froment 78,000 24-62 80 10,900 j 6-5o 73 60 800 19-00 45 i,o5o 21-35 82 40 Féveroles. 4i 2 20-58 82 40 Pommes de terre. 1 2,000 6-25 Beurre 5o5-00 Pain de farine de froment brute 22 c5 le ûlo. Idem pour les Fondations de 5o c5, i,56o grammes. POPERINGHE, 7 OCTOBRE, 1864. Fromeat hectolitre, fr. ir)-3a. SeigleiH. m-a5. Avoineid. 7"25. Fevesiit. ;5-5o. Poisjd. i(i-a5. Pommes de terre les 100 kilogrammes, 5-«o. Beurre le kilogramme, 2-60. Houblon les 5o kilogrammes, u5-oo.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2