re, qui appartenaient tous la maçonnerie, se déclarèrent en Convention. Le Convent maçonnique ne dirige plus les destinées de la France; mais d'occulte qu'il était, il est devenu semi officiel en passant sous les ordres d'un maréchal de France. Le triumvirat de la Montagne, Robes pierre, Saint-Just, Couthonparaîtraient aujourd'hui réactionnaires; leur déisme était une dernière lueur nos journaux démocratiques rejettent bien loin ce vesti ge d'ancien régime et s'enfoncent dans un athéisme peine déguisé. Le panthéisme qui sue travers les publications de la démocratie italienne et française dépasse de beaucoup la conception philosophique de nos anciens conventionnels. La synony mie du panthéisme et de l'athéisme n'est plus établir. Les maçons ne proclameront pas l'exis tence du néant non, ils effaceront Dieu par voie d'omission. Devons nous voir dans ces tentatives de quelques Loges de Paris un écho de la Belgique et un avant goût des pratiques des Solidaires? Nous avons constaté plusieurs reprises que nous marchions sur les traces de la Belgi que. Le Fr. Rebold prétend que l'institu tion maçonnique repose essentiellement sur l'affirmation de Dieu. Ce Dieu n'est que le grand-Architecte de l'univers, selon le terme universellement adopté par les maçons; c'est un Dieu-maçon. Qu'a-t-il de sérieux, ce Dieu inférieur son ouvrage et dominé par la matière qu'il travaille Le paganisme, dans ses beaux moments allait jusque là en dehors de l'acte créateur, Dieu n'est plus qu'un ouvrier insignifiant. Le déisme des maçons n'est qu'un fantôme pour rassurer les simples. La Chambre des représentants a termi né hier la discussion des articles du budget du département des affaires étran gères. A propos de l'article Commerce, M. De Laet a refuté l'assertion de M. le ministre des affaires étrangères suivant laquelle la députation anversoise actuelle ne repré sente pas le commerce sérieux en intelli gent d'Anvers. L'éloquent et courageux député de noire métropole commerciale a également opposé des chiffres pruisés bonne source ceux par lesquels M. Ko- gier avait prétendu prouver la prospérité toujours croissante du port d'Anvers. Ce discours a été fréquemment inter rompu par les clameurs de la gauche, qui aurait voulu voler le budget au pas de course; mais M. de Laet ne s'est pas laissé intimider par ces manifestations de l'es prit de parti, et, force de calme et de patience, il a eu raison des interrupteurs et a pu terminer sans encombre sa ré ponse aux rodomontades et aux assertions hasardées de M. Rogier. Parmi les révélations que l'honorable député d'Anvers vient de faire la repré sentation nationale et au pays, nous re marquons un fait qui caractérise parfaite ment 1 egoïsme de la politique doctrinaire: c'est que la bâte qu'avait le ministère de conclure le rachat du péage de l'Escaut avant les élections du 15 juin 1865 a coûté au trésor environ un million de francs. Mais qu'importe! le maintien du ministère ne vaut il pas un million? En déûnilive, l'ensemble du budged a été adopté par 67 voix contre 5. Des pétitions se rédigent et se signent en ce moment, dans le but de prier le Roi de ne pas sanctionner la loi sur les bour ses d'étudesdont le Sénat vient de s'oc cuper. Hier matin, 20 c\ on a pu remarquer au milieu du chœur de l'église Saint Martin en cette ville, un Cénotaphe, cou vert d'un poêle en velours rouge, orné de neuf armoiries différentes. Ce monument de deuil était établi l'occasion de l'anniversaire du massacre des échevins d'Ypres qui eut lieu le 29 novembre 1505. Nous donnons en feuilleton l'historique de cet événement douloureux. Un arrêté royal du 21 novembre autorise l'alablissement de la société anonyme dite: Société du chemin de fer de Gand Dun- kerque (sections de Thielt Lichtervelde et de Fumes Dunkerque). Par arrêté royal du 14 novembre, l'établissement de la Société anonyme dite Société pour l'exploitation de chemins de fer, est autorisé et ses statuts sont approuvés. Parmi les fondatenrs de celte Société, nous remarquons M. Dumon, ancien mi nistre des travaux publics M. Julien Morel, propriétaire Turbize, S. A. S. Mgr. le duc d'Arenberg, la Banque de l'Union, M. Zaman, sénateur, MM. les comtes Eu gène et Jos. de Meeus, Langrand-Duraon- ceau, Mercier, ministre d'Etat, le comte de Liedekerke de Pailhe, le comte Léon de BobianoGust. de Muelenaerele baron Ch. Snoy, lecorate de Villermonl, etc. Cette Société a pour but a. L'exploitation de la société de con struction de Turbize; b. L'exploitation des lignes actuelles des chemins de fer de la Flandre occidentale, ainsi que la construction et l'exploitation des lignes de Ronlers Ypres et de Pope- ringhe Hazebrouck; c. La coustruction et l'exploitation des lignes de Courtrai Denderleeuw et de Grammont Nieuport; e. L'exploitation des lignes de Tamines Landen et de Namur Tirlemont; f. L'exploitation de la ligne de Tirle mont Diest. avec prolongement éventuel jusquà Beverloo. g. Et de plus les négociations de traités d'exploitation ou de construction, ouvertes avec toutes autres entreprises de chemius de fer en ce pays ou l'étranger. La Société commencera ses opérations le 1" décembre 1864. Les actionnaires toucheront, titre de premier dividende, 5 p.c. sur le montant libéré ou versé des actions. Mgr. l'évéque de Bruges vient de nom mer curé-doyen de Menin M. De Coene actuellement curé Doltignies. On écrit d'Oslende, 27 novembre Nos voisins d'Heyst ont adressé une pétition la Chambre des Représentants pour obtenir, l'instar d'OstendeBlan- kenberghe et Chaudfontaine, une part dans les bénéfices des jeux de Spa. Il est proba ble que Nieuport suivra bientôt cet exem ple. Le conseil communal de cette première localité a demandé également que les miliciens de cette communequi s'adonnent la pêche, puissent être incor porés en déduction du contingent avec faculté de ne pas entrer au corps qui leuè est assigné pourvu qu'ils continuent l'exercice de la pèche en mer. On écrit d'Anvers, 28 novembre Un iiabitant de la 4* section a reçu, il y a quelques jours, de la part de l'autorité de l'endroit la lettre mortuaire de son fils, décédé en Virginie, accompagnée d'un paquet d'actions de chemins de fer. Ces actions n'ayant pas de valeur eu notre pays, et, en outre ayant appris que cette société était dissoute, il avait hier après- midi, après plusieurs courses, l'intention de les brûler lorsqu'un ami de son fils, revenu d'Amérique, entra chez lui elle prévint que les actions étaient sorties avec le gain d'une somme considérable. L'heu reux vieillard attend la première occasion pour se rendre en Amérique, afin de se mettre en possession de cette fortune inattendue. M. le ministre de la guerre, qui était depuis quelque temps dans le raidi de la France, Pau, vient de revenir Bru xelles. On écrit de Turnboul On connaît la colonie de Merxplas le domaine royal, ap- partenantau prince Frédéric des Pays-Bas. Depuis quelques années, ce domaine, qui comprend 1,500 hectares, était mis en vente, et enfin, ces jours ci, il a été vendu intégralement M. Van Eecke, notaire Ypres. On ne sait pas encore au juste quelle destination le nouveau propriétaire réser ve ce domaine mais si nous sommes bien informés, les travaux de défriche- a»ec des forces soffisintes. Ces princes rassemblè rent nn nombre considérable d'Allemands, b la tête desquels il se rendirent précipitamment b Bruges. L'a furent également convoqués les chefs de Gand, Ypres, Audenaerde et antres villes de Flandre, auxquels le comte de Namur adressa une allocution qui excita leur courage et leur enthou siasme au poiot qu'ils s'engagèrent b courir toutes les chances pour le triomphe de la liberté et pour la délivrance du comte. Philippe le-bel envoya vers la Flandre qoaraote mille hommes sous le commandement de Robert d'Artois. Les habitants de Bruges, du Franc et d'antres villes se joignirent aux forces de Jean de Namur et de son frère Guy, près lesquels se trouvaient Guillaume de Juliers, Robert de Leeuwerghem, Jean de Renesse et autres capitaines distingués; ils se dirigèrent sur Courtrai, dans l'idée de rencontrer l'ennemi et de lui livrer combat dans les environs de cette ville. Les Fran çais, imaginant qu'ils vaincraient les Flamands sans coup férir, ne négligèrent rien pour accélérer lenr marche et arrivèrent en vue de l'armée fla mande le jour de S' Bénoit en i3o2. Pour érel continué.) ACTES OFFICIELS. d. L'exploitation des lignes de Thielt Lichtervelde, Furnes Donkorque et éven tuellement de Dunkerque Calais; NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE. nouvelles diverses.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2