avec courage les fatigues inhérentes pareil voyage. Malgré la traversée, qui a été assez tourmentée, il jouit de la santé la plus parfaite. Le gouvernement a décidé j'envoi d'une mission beige en Chine et au Japon pour y établir tîes relations internaflona- les suivies et amicales. Il ne s'agit pas seulement de conclure des traités de commerce, mais encore d'étudier soigneu sement le pays et d'y organiser un service consulaire belge, sur une base assez large pour que nos nationnaux puissent se pro curer sans difficultés des renseignements détaillés et précis, dignes d'une entière confiance, Cette lâche délicate a été con fiée .M. l'kint'de Hoodenbeek, qui partira très-prochainement pour ces régions en qualité de plénipotentiaire et envoyé de S. M. le Hoi des Belges. Un terrible malheur a eu lieu di manche dernier,snr la Meuse a Rotterdam. Une chaloupe dans laquelle il y avait 16 personnes pour passer le fleuve, a sombré tout près du débarcadère. La plupart sont tombés l'eau. Qbelquesuns ont pu se sauver mais les autres, au nombre de 5, d'autres disent 6, ont malheureusement péri. La consternation est générale; parmi les viclimesily plusieurs pères de famille. Un journal de Leipsick rapporte le fait suivant Un garçon tanneur de Pesth (Hongrie) avait vu en rêve trois nu méros qui se représentèrent plusieurs fois pendant son sommeil. Le lendemain ma tin, après s'être levé tout préoccupé de sa vision, il courut la loterie et< prit les mêmes numéros, moyennant un florin. Le tirage eut lieu peu de jours après. Les trois numéros sortirent et notre tanneur gagna 4,000 fl. On comprend quelle dût être sa joie, mais elle fut de courte durée. Le florin qui lui avait servi de mise, il l'avait volé son patron. Il alla raconter celui-ci tout ce qui s'était passé, et, se jetant aux genoux de soi>,maître, il implora sou pardon pour le vol commis. Mais le patron ne le laissa pas achever; il entra soudain dans une grande fureur, et asséna un si violent coup de poing au coupable qu'il ('étendit mort ses pieds. Nous avons annoncé l'effroyable in cendie qui s'est déclaré, vendredi dernier, au théâtre-royal d'Edimbourg; voici quel ques nouveaux détails sur celte catastro phe. C'est le gaz placé en haut de la scène qui a communiqué le feu aux décors malgré les efforts des machinistesles flammes n'ont pas tardé envahir la scène, une fumée épaisse suffoqua tous les hommes employés dans les coulisses; il était environ quatre heures, on terminait les préparatifs de la pantomime, intitulée la Vieille Femme qui vivait dans un soulier. Les pompes arrivèrent bientôt, et pendant qu'on essayait de sauver ce qu'il y avait de plus précieux pendant que les voisins terrifiés s'enfuyaient en emportant tout ce dont ils pouvaient se charger, le feu se propageait avec une incroyable rapidité. Vers cinq heures tout le monde crut qu'on s'était rendu maître de l'incendie, malheureusementle vent redoubla de violence; tout n'était pas fini. Il y a côté de ce théâtre uue église catholique séparée du théâtre par un pan de mur; on entendit tout coup un sinis tre craquement, c'était le mur qui s'écrou lait et qui entraînait avec lui toute la toiture d'une chapelle: dès lors les flam- pies s'engouffrèrent dans l'église, où un ^raud nombre de fidèles assistaient au service divin. On comprend ouel tumulte, Le Journal de Constantinople rapporte que, dernièrement, un individu trouva sur son chemin un sac rempli de pièces d'or; il le ramasse lestement et continue sa route en doublant le pas. Mais voilà que tout coup il sent une main se poser sur sdn épaule; il se retburne et se trouve en face d'un grand gaillard qui lui dit Part deux, mon cher. Diable! comme vous allez vite! Je ne comprends pas. Vous y mettez de la mauvaise volonté alors. Ne venez-vous pas de ramasser un sac Moi Ouivous et je veux ma part de ce qu'il contient. Une dispute s'ensuivit, et tandis que les coups pleuvaient dru arrive le véritable propriétaire du sac, un colosse, qui prend son bien laissé terre et chacun des com battants par un bras et les conduit la police. Dieu ne punit pas toujours d'une ma nière éclatante les blasphémateurs, afin de nous rappeler qu'il rendra au jour du jugement chacun selon ses œuvres. Cependant de temps en temps, pour l'in struction des fidèles, sa justice s'exerce, même dès ce monde, contre les impies. Un vénérable curé du diocèse de Gre noble adressait un journal de Paris, le 7 novembre 1861, le trait suivant qui s'est passé sous ses yeux Dans ma petite paroisse de trois cents âmes, se trouve un homme bien connu de tous par ses conversations ohscèues et impies. Mardi dernier, fête de la Toussain, il avait assisté la grand'messe, pendant laquelle cent dix fidèles environ avaient reçu la Sainte-Communion. Poussé par l'esprit du mal, ce malheureux que je ne nommerai pas, eu égard sa famille, osa se moquer, l'issue de la sainte messe, du plus auguste de nos mystères a OU! dit-il, le curé ce malin, a cacheté au moins cent lettresvoulant faire une allusion sacrilège la communion des fidèles dont il venait d'être le témoin. Mais Dieu qui, bien sou vent, punit même en ce monde, attendait le blasphémateur; car ceux qui l'avaient entendu blasphémer ainsi, le virent, une demi-heure après, frappé d'une attaque d'apoplexie. Quand je me rendis auprès du malheureux, il était debout, sans souf france, mais ayant la langue paralysée. Au moment où je trace ces mots, diman che 6 novembre, celte langue, accoutumée ne proférer qu'ordures et impiétés, est encore liée par une main invisible. Mon devoir étant de ramènera Dieu ma brebis égarée, je vieus de lui rendre visite; il marche, boit et mange très bien; la langue seule, qui a péché, a reçu le châtiment. Toute ma paroisse est saisie d'une reli* gieuse terreur la vue d'un fait si frappant, dans lequel personne ne met en doute l'in tervention de Dieu. N"*, curé de Ch.... Plusieurs journaux annoncent que le gouvernement français tient de conclure avec le gouvernement mexicain un traité qui cède ala France la province de Sono- ra. Depuis longtemps on connaissait les projets de notre gouvernement sur la Sonora. On savait que, dès le début de l'expédition mexicainedes missions avaient été données des officiers et des ingénieurs pour l'exploration des mines qu'il se proposait d'y exploiteret qu'un corps de troupes commandé par le maré chal Bazaine devait occuper cette partie du Mexique. Il n'est donc pas surprenant que ces projets doivent recevoir plus d'ex tension par suite d'une occupation com plète et absolue. Parmi les œuvres de la paix, vers lesquelles semblent se tourner au moins pour un temps, les activités italliennes, il en faut citer une qui est aussi d'intérêt français, le passage du mont Cenis. On croit assez généralement en France que quatre ou cinq années doivent suffire en achever le percement. Il n'en est pas tout fait ainsi, et la maison Kœkevil, avec qui le gouvernement italien traite de la ces sion des travaux, demande un délai de onze ans. Pour activer dès présent, sans attendre cette longue échéance, la circula tion et les comunicalions entre la France et l'Italie, on propose d'une façon sérieuse, après divers tâtonnements la création d'un chemin de fer plans inclinés fran chissant le mont Cenis, en suivant la route actuelle. Le gouvernement français aurait adopté le système de traction vapeur conçu par l'ingénieur anglais Fell. Le gouvernement italien, de son côté, parait disposé accueillir le procédé de traction funiculaire, au moyen de machines hy drauliques, imaginé par l'ingénieur Agu- dio. Les deux sections seraient livrées dans un délai de deux ou trois ans. Un horticulteur vient dë faire sur les pommes de terre quelques expériences intéressantes. M. Paul Lesurier, jardinier en chef chez M. le marquis de Gasville, Vville- sur-seine, canton de Duclair, avait, en 1863, avec un demi hectolitre, obtenu trente-deux hectolitres de pommes de terre. Encouragé par ce succès, et désirieux d'ailleurs de convaincre quelques indivi dus, le sieur Lesurier, au mois de mars dernier, choisit, parmi les tubercules de sa dernière récolte, une pomme de terre pesant un kilogramme environ, et, en présance de deux témoins dont la bonne foi ne saurait être suspectée la coupa en trente-six morceax et planta ces morceaux une distence d'environ 88 centimètres, dans un terrain un peu sablonneux, mais amélioré par la culture. Or, en novembre, le sieur Lesurier, en présence des mêmes témoins procéda l'extraction de sa récolte, et il fut constaté que la pomme de terre en question en avait produit deux cent quatre-vingt-dix sept. Sur les trente- six morceaux, trente trois avaient produit, ce qui donne une moyenne de neuf par pied. Les tubercules sont d'une si belle venue, que les deux cent quatre-vingt-dix- sept se trouvent l'endroit dans une mesure d'un hectolitre. 2 quelle terreur s'eDsuivit. 11 y eut sept victimes dont on a retrouvé |es cadavres. Le nombre des blessés et des contusionnés est énorme. Parmi les victimesnous citerons le chapelain de Guild et M. Tay- lor constructeurqui sont morts en voulant Sauver les personnes tfui se trou vaient dans l'église, et qui, malgré les plus vives sollicitations ont refusé de se retirer. On assure que le directeur du théâtre a perdu plusieurs milliers de liv. slerl. (International.) FRANCE. TERRIBLE PUNITION D'UN BLASPIIÉMATEUR! Extrait textuel d'une Revue religieuse intitulée Et Pro pagateur de la oévotiow a s'-joseth janvier 1865. RÉCLAME N" 1. es misères, daàgers el désappoiutcm« n!s que, jusqu'ici, les malades oui éprouvés dans les drogues uauséaboudes, ce trou vent présent remplacés par la certitude d'uue radicale et prompte guérison moyenuant la délicieuse Rcvalenta Arabica Du Barry de Londresqui rend la parfaite sauté des organes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2