O'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 48me Année. N° 4,947. prix de l'abonnement. revee pol1tiqce. d'un autre côté, la politique dociriuaire re pose toot entière, chez nous, sur cette division même des forces conservatrices que M. Guizot assigne comme l'une des causes de la chute du gouteroetneut de juillet. Ceue politique a aussi coulre elle le feu d'en haut et le feu d'en bas, les conservateurs qu'elle combat et la révolution qu'eu vain elle ménage. Je dirai comme Royer-Collaid Vous ne réussirai pas. dépêche télégraphique. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. -• CONSTITUTION BELGE. POUR YPRES FR. 6,00 PAR AN. HORS VILLE 7,50 Une nouvelle est eitée aojonrd'hoi par Y Indé pendance comme le fait le plu» grave entre tous cent qui vienneot d'arriver do Mexique Saint- Nazaire par le paqneboi la Férci-Cruz nous voulons parler de l'acte par lequel l'empereur Maximitieo proteste contre la publicité donnée par son frère h sa renonciation aux droits éventuels qu'il peut avoir k la couronne d'Autriche. L'empereur do Mexiqne ne oie pas l'existence de l'acte, mais il se plaint de ce qo'oo communique au Reichsrath un acte de famille qo'ou lui avait promis, dit-il, de tenir secret. Il est, eo outre, arrivé par le même paquebot d'assez fâcheux renseignements, jusqu'à la date do 19 janvier, sur l'état de la guerre civile au Mexi que. Les guérillas font des progrès sur les grandes routes k une distance assez rapprochée de la capitale. Déjk avant-hier, k Paris, l'on se demandait si l'on ne devait pas attribuer la protestation de l'empereur Maximilien au sentiment qui lui vient de l'instabilité du troue sur lequel il est assis. Tout est confusion dans I» question des duchés; et rien ne nous permet d'espérer que cet état de choses cesse prochainement. Noua n'avons pu lire sans an certain effroi que les Prussiens comptent lasser la patience des Autri chiens eo faisant surgir des obstacles et des délais. Cette prétention excède les forcesd'une génération. L'histoire rions apprend que l'Aoïriche sait lasser la patience des autres; nous ne lui connaissions pas encore de maître dans ce genre de diplomatie. Attendons M. de Bismark k l'œuvre. Les membres de l'opposition du Corps législatif, en France, ont tenu une nouvelle réuuioo chez M. Marie et arrêté la rédaction des amendements qu'ils soutiendront en commun. La discussion publique de l'Adresse ne commencera pas avant la fia de la semaine prochaine. Les nouvelles de New-York sont du janvier et par continuation favorables aux fédéraux. Une partie de l'armée de Sberman est débarquée k l'Ile James, au sud de Charleston. De celle dernière ville le général coofédéré Hardee mande ce qui suit au président Jt-ffersoo Davis; L'ennemi a forcé cette nuit le cordon mili taire sur l'île James; nos lignes ont été rétablies aojonrd'hoi; mais l'ennemi est eucore en force dans l'île, a Oo peut cooclure de ce qui précède que les confédérés ne sont plus en état de leuir la cam pagne et que pour la défense de leurs places les plus importantes, ils ne peuvent pas en garder les approches. Dans l'ar'.icle que M. Decbauips a publié récem ment sur la situation politique de la Belgique, il dit ses craiotes et ses espérances. Les périls k éviter, l'honorable ministre d'Etat les détermine comme suit Bien loin de cher cher k défendre et k raffermir les idées religieoses et morales dans les classes ontrières, on fait tout pour les roiner, et on y attise contre la religion et les principes chrétiens, contre l'Église et le prêtre, ces haines aveugles qui en faisant explosion, blessent les mains qui les excitent et tuent ceox qui les propagent. M. Dechamps a parfaitement raison; mais il y a dans la politique du cabioet belge, uu danger que ne connaissaient pas les gouvetueiuents qui ont péri en France sous le poids de leurs fautes ou sous les effets des conspirations ourdies contre eux par la fraocmaqonnerie. Ce danger le voici. Dans l'état actuel des partis parlementaires, toute discossioo est inutile un projet présenté est un projet adopté. Le conseil de guerre miuisiériel, guidé par les loges maçonniques, l'a ainsi décrété, et ses arrêts foot loi. El pourquoi cette aberration? Pourquoi celte déviation des tègles parlementaires? D'abord, il n'y a pins k la Chambre ni ceotre droit ni centre gauche. Lorsqu'il y avait desceu- t es, les débats servaient k les éclairer, et leurs membres se décidaient pour ou contre d'après les lumières qui avaient jailli de la discussioo. Le parti ministériel a supprimé les centres, et il a supprimé eo même temps l'efficacité des débats ceux-ci ont lieu pour le pays et non pour les Chambres. Eosuile, l'introduction dans la gauche de quel ques tristes farceurs a beaucoup contribué k l'ag gravation du mal que nous signalons. Ces malheu reux s'efforcent de convertir les discussions eu clowneries, de reudre la Chambre ridicule, et pas un homme remarquable de la gauche, pas uu tui- uislie qui se soucie de rappeler ces Ttibouleis parlementaires la déceuce. Pouiquot? Parce que ceux-ci votent aveuglemeul ce que MM. les minis tres désirent. M. Lalanne, directeur du cirque de ce nom, a l'honneur de porter la connais sance des habitants de la ville d'Ypres, qu'il arrivera eu celte ville le mercredi 8 de ce mois. La première représentation donnée par sa troupe équestre aura lieu le lendemain. M. Lalanne est en ce moment retenu Calais où il doit donner encore deux représentations. Le cirqu'e La lanne possède 35 chevaux, le personnel se compose de 28 écuyers et écuyères. Des clows de première force remplissent les intermèdes des représentations. Rien ne sera négligé de la part du directeur pour donner aux représentations équestres de sa troupe tout l'attrait possible et mériter les suffrages d'une nombreuse assistance. Les représentations seront ultérieurement annoncées par affiches. Brunswick, 25 février. —Tout le château ducal a brûlé,sauf l'aile gauche. L'incendie s'est déclaré le 22 au soir pendant le bal de la cour. NOUVELLES DIVERSES. La nommée Barbe Buseyne, demeurant rue de Meniu en cette ville, est entrée depuis avant-hier dans sa ceatième année. A la foire aux chevaux de ce jour il y avait un grand nombre de ces quadru pèdes exposés en vente. Le mauvais temps a contrarié cette foire. Nous recommandons d'une manière toute spéciale une nouvelle combinaison, au moyen de laquelle on peut recevoir, pour 9 francs, huit beaux objets différents. Voir aux annonces Nous lisons dans une correspondan ce de Bruxelles On m'assure que le Hoi est vivement préoccupé de la solution que doit recevoir au Mexique la question des biens écclésiastiques. Avant sa récente maladie, il recherchait un moyen qui per mît de concilier le respect des droits incontestables de l'Eglise Mexicaine avec les nécessités que les dernières révolutions ont fait naître. S. M. a eu, ce sujet, plusieurs entreliens avec un des hommes les plus sages de notre opinion, et elle se croyait sur la voie d'une combinaison acceptable pour Rome et le Mexique, lorsqu'esl survenue la malheureuse lettre de Maximilien i" au nonce du Saint-Siège. Ce document écrit, assurément, dans un moment de mauvaise humeur impériale, a visiblement contrarié le royal conciliateur de Laeken. Il paraît avoir produit la même im pression sur l'impératrice Charlotte, qui, immédiatement après la publication de la lettre de son mari, s'est empressée d'écrire au Pape pour l'assurer de la persistance des sentiments chrétiens et dévoués de l'Empereur. Pour peu que les choses con tinuent, l'impératrice Charlotte remplira au Mexique le même rôle que l'impératrice Eugénie de France. Un arrêté royal du 20 février décide Îu'une statue en bronze en l'honneur de eniers (David), premier directeur fonda teur de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, sera érigée sur une des places publiques de celte ville, et que le part contributive de l'Etat dans les frais d'exé cution de ce monument est fixée dix-huit mille francs. On nous écrit d'Izel (Luxembourg) Nos campagnes sont littéralement dévas tées par des bandes de sangliers qui y causent les plus grands dommages. Un des habitants les plus notables de la commune M. Hénon, a demandé M. le gouverneur l'autorisation de faire des battues aux ani maux nuisibles. Tous les jouis, six boni mes payés par lui gardent le bois et vien nent lui signaler l'approche de l'ennemi. Plusieurs sangliers sont déjà tombés sous ses coups. Samedi encore une magnifique bête de plus de deux cents livres a été abattue. Le Courrier des Etals-Unis cite ce singulier exemple d'égalité. Un avocat nègre de Boston, M. John Rock, qui est une des étoiles Ju barreau de celle ville, est venu il y a quelques jours, plaider une cause devant la cour suprême de Washingtonet a été admis la barre sur la présentation de M. le sénateur Sumner C'est le premier homme de couleur qui ait jamais exercé devant ce tribunal. C'est là

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1