MARCHÉS. montagnes, manacée par le corps rebelle de Val dès; et enfin, un détachement de vingt cinq hommes commandés pai un officier, au Rio-Frio, pour le service de la route de Puebla Mexico. Une lettre de Mexico, arrivée par la même voie (de Soutbampton), mais écrite au moment du départ du courrier, annonce que le régiment venait de recevoir l'ordre de prendre part aux opérations du siège d'Oajaca. La 2* compagnie des grenadiers, commandée par le capitaine Visart de Bocarmé, et une compagnie française de 120 hommes étaient désignées, avec M. le capitaine adjudant-major Chazal pour escorter un convoi de poudres et d'autres munitions de guerre en destination d'Oaja ca; le lietenanl colonel commandant devait suivre avec le reste du régiment, et le major Tydgadt, en marche sur Mexico, avait dû recevoir l'ordre, Puebla, de changer son itinéraire pour prendre la même destination. Aujourd'hui, la l'alrie annonce que le corps de Valdès a été battu et dispersé par les troupes envoyées contre lui, et qui se composaient de deux compagnies belges et de troupes mexicaines impériales. C'est ainsi que le vœu formé par nos compatriotes se trouve réalisé. Ils ont reçu le glorieux baptême du feu. Que nos vœux les plus vifs et les plus sincères les accompagnent, que leur conduite ajoute encore la belle réputation de valeur que les Belges ont toujours su déployer sur les champs de bataille. 11 y a quelques jours, une famille de Saint Orner a failli être empoisonnée par accident. Un des membres de cette famille d'ouvriers, chargé de faire le café chaque matin, prit un cornet de tabac pour un cornet de café, et fit bouillir ce toxique avec force chicorée. Pressés de se rendre au travail, les habitants de la maison avalèrent ce funeste mélange et se trouvè rent fortement incommodés. De prompts secours les tirèrent bientôt du danger qu'ils couraient, et ils en furent quilles pour de violents vomissements. La comtesse Danner, veuve morga natique du précédent roi de Danemark, dit une correspondance de la Guyenne, est toujours Paris, où elle vit très-retirée en attendant son mariage avec un seigneur suédois. La famille royale de Danemark est très-irritée et fait de grands efforts pour empêcher ce mariage. La comtesse Danner est âgée de quarante-neuf ans, possède environ vingt millions, et vient d'acheter dans le Jura une propriété considérable. Il se disait Saint-Maurice, la semaine dernière, que depuis trois jours on était la recherche d'un chanoine et de deux desservants de l'hospice du Grand Saint- Bernard, qui doivent avoir péri dans les neiges. Dans les endroits élevés et exposés au vent, il y a dans" les montagnes du canton de Berne des amas de dix, quinze et même vingt pieds de neige de hauteur. Depuis l'hiver de 1851, on ne se rappelle pas d'y avoir vu une telle quantité de neige. On écrit de Vienne que l'archidu chesse Sophie la mère de l'empereur François a échappé un grand danger. Elle avait avalé un petit os de poulet qui lui était resté dans la gorge. On appela immédiatement un chirurgien qui parvint le lui faire descendre et éloigner ainsi le péril d'un élouffement. M"" Balbutier, femme d'un honnête et laborieux coutelier, qui habite au bois de Romainville (France), est accouchée mardi de son vingt-neuvième enfant. Huit de ses enfants, dont quatre garçons et quatre filles, sont les seuls qui restent de celle nombreuse famille. La société des amis de la paix, Londres, organise une démonstration pour le cinquantième anniversaire du rétablis sement de la paix entre la France et l'Angleterre. D'après les arrangements qui ont déjà été agréés par les deux gouverne ments, assure-t on, la fêle serait célébrée la fois Paris et Londres; on s'enver rait réciproquement des députalions celle occasion. On mande de Constantinople, 22 février: Un terrible incendie a éclaté dans la nuit d'avant hier Galata et a brûlé tout le quartier dit Kemer-Alti. Le couvent des sœurs de Saint Vincent-de-Paul a été atteint par les flammes un des premiers et a été réduit en cendres avec toutes ses dé pendances.C'est peinesi ses malheureuses sœurs ont eu le temps de se sauver les enfanls de leur école. Mais tout ne s'est point borné là. Un mur s'est écroulé et a écrasédans sa chute près decenlcinquante personnes, la plupart des pompiers et des travailleurs. Jusqu'à ce moment on a retiré de dessous les décombres cent quatorze cadavres, tous horriblement mutilés. Cette épouvantable catastrophe a douloureuse ment impressionné ici tout le monde. Vousen trouverez les navrants détails dans les journaux de la capitale. Pes souscrip tions sont ouvertes pour venir au secours des veuves et des orphelins. ITALIE. On écrit de Turin, 18 février, au journal la Finance Vous ne sauriez croire quel point la ville de Turin souffre et pâtit; la misère y est au comble. Je viens de me livrer moi même une espèce d'enquête personnelle, faite avec le plus grand soin. J'ai consulté, interrogé toutes les classes de négociants, d'industriels, les propriétaires et les locataires, les ouvriers et les artisans. Partout un même et seul cri, concordant, unanime, énergique m'a répondu la po sition qui nousest faite est intolérable, pour peu qu'elle se prolonge encore un peu, la ruine publique et la ruine privée sont iné vitables. En effet, les ateliers sont déserts et fermés, les boutiques ne vendent rien, la valeur des propriétés baisse, le mouve ment commercial déjà si infime, diminue, la confiance disparaît. Au milieu de cc grand naufrage qui se prépare, deux seules choses sur nagent et grandissent, les impôts et le déficit. Il n'y a plus d'expédients ni de palliatifs qui puissentapporter remède une pareille situation me disaitces jours-ciun des financiers les plus capables du pays, et la seule voie de salut qui nous reste, aveu terrible et fatal fairec'est la banque route!!! Voici en quels termes la Correspon dance de Home apprécie les derniers actes de l'Empereur Maximilien Il n'y a malheureusement plus de doute la lettre de l'Empereur Maximilien rapportée par les journaux a été écrite et va consacrer les principes sur lesquels s'était fondé le gouvernement de Juarez dans ses rapports avec la Sainte-Eglise. Jusqu'icila violence avait seule tra vaillé la spoliation. Aujourd'hui, la main impériale, encore tiède de l'étreinte de la main sacrée du Vicaire de Jésus-Christ, va signer le décret qui donne la violence l'autorité de la loi. Les promesses faites Rome sont oubliées, les avis salutaires méconnuset tons les avantages que l'on pouvait attendre pour le bien du peuple mexicain et de la dynastie nouvelle com promis. L'Empereur Maximilien s'est hâté de fournir au monde une preuve de l'oppor tunité et de la nécessité de l'Encyclique. On lit dans la Tromba de Naples 0 L'éruption du Vesuve paraît déminuer, et cela en même temps que l'Etna voit augmenter la sienne. Ce double fait nous confirme dans notre ancienne croyance que ces deux volcans soient en communi cation souterraine. L'Etna, en Sicile, a ouvert un terrible cratère. Des personnes venant de l'île nous annoncent que l'éruption est formidable. Cette éruption est accompagnée de fortes détonations, comparables des décharges d'artillerie. Le Stroraboli aussi menace son tour d'une éruption plus remarquable que d'or dinaire, car déjà d'épaisses colonnes de fumée, sillonnées de gerbes de lumières, s'élèvent au-dessus de son cratère une hauteur extraordinaire. réclame n" 6. La Revalenta Arabica Du Barry quelques sous par jour, économise mille fois son prix en d'autres remèiles et guérit radicalement le» mauvaises digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorrhoïdes, vents, nervosité, désordre du foie et de la muqueuse, acidité, pituite, nauséesvomissemeuts après repas et eu giossesse, aigreurs, diarrhées, crampes, spasmes, insomnies, toux, asthmes, phthi- sies (consomption), dartres, éruptions, mélancolies, rhuma tisme, goutte, épuisement, dépérissement, manque do fraî cheur et d'énergie. Cure N° (>3,i84. iumet, près Charleroi, g mai i8G3. Messieurs Barry, Du Barry et Cr, volie précieuse Revalenta Arabica vient de faire sou entrée triomphante dans notre com- muue, par la guérison de ma femme, sujette des souffrances et des vomissements coutinuels. Il est inutile de vous en nuyer de longs détails sur sa maladie et sur les maux qui, de puis 4 sus, la tourmentaient sans trêve. Eutin un brave mé decin de uos environs lui conseilla de faire usage de votre f.uiue. Elle commença a s'en servir le ig avril dernier, et déjà, au grand éimiueiiient de plusieurs personnes, les vo missemeuts ont cessé; l'affection des yeux ainsi que celle des jambes ont disparu, le sommeil est redeveuu paisible, les dou leurs du cœur, de l'estomac et des reius cèdent insensible ment et sont déjà presque nulles. Messieurs, je ne suis qu'uu ouvrier, mais je suis résolu attester devant tout le monde les immenses services que la Revalenta Arabica a rendus ma femme et conseiller l'usage de cette farine toute f>ersonue souffrante. Agréez, L-J DURY, Menuisier. - MAISON i)V BARRY, 12, Ru de l'Empereur, Brcxellf.s. En boîtes de 1 pi kil., 4 ^r 1 kil.7 fr. 2 l|3 kil., iG fr. 6 kil., 3 j fr.; ta kil 60 fr. Contre bon de pojle. -- Se vend Y près chez MM. Frysou, Becuwe, G. Veys, pharmaciens, Mahieti, confiseur, et les premiers P-harmacieusÉpiciers et CouGseurs dans toutes les villes. G. BRUGES, 4 mars. Froment, les roo k., fr. 20-38, h. 0-25; seigle, 1 ^-8g, h. 0-64sarrasin, 00-00, h 0-00; avoine, 17-02, b. 0-7»; °rge, G 22, h. o-ig; pommes de terre, 7-G6; h. o-58; fèves, 15-i t, h o-g5; beurre le kil., 0-00, h. 0-00, lin, i-5i, h. 0-02. COURTRAY, 6 mars. Prix par hectol. Froment blanc, fr. 17 45, b. 0-87; id. roux, i5 00, b. 0-89; seigle, 10-78, b. o - 51 avoine, 8 44, b. o o 1 fè»es, 17 45, b. o-55. Pommes de terre blanches, les 100 kil., fr. 6-25 b 6-5o; id. rouges, 6 75 b 7 00; benrre, le 172 kil., 1-45 b 1-5g; œufs, les 25, 1 - 45 1 81. marché au bétail. Nombre des bêtes expose'esen vente Vaches, 176; génisses, 68, taureaux, 8; bœufs, 18. Bêtes vendues 170 vaches au prix de fr. 4o b 620 par tète 60 génisses de 45 a 490 4 taureaux de 260 b 25o, et 16 bœufs de 180 b 675. I,a viande de bœuf se veud de 75 a 80 c., le 172 kil. Bêles vendues pour l'exportation, 4o. - Huile de colza, les 1 o5 k. (l'ancienne tonne), fl. 5i-i5boo 08, b. o 00 o; id. de lin, les io5 k., id.fl. 46-o5 b 00 00, h. o 00 o. G-aine de colza indigène et étrangère, l'hect., fr. 28-00 a 00-00; id. de lin, indigène, 27-00 b 00-00. Tourteaux de colza, les 100 k., fr. 1 7-25 b 1 7*5o; id. de lin, id., 23 00 b 27*5n; id. de chanvre, 15-oo b no-oo. toiles Pièces exposées en vente, 307; vendues, 201. Dixmudf., 6 mars. Prix par hect. Fro ment, fr. 15 -17 17 90; seigle, 00-00 b 00-00; raéteilio-54bit-38; avoine, 8 25 b 9 00 féveroles, iq-5o b i4 oo;sarrasiu,oo 00 b 00 00; pommes de terre, les 100 k., 6-5o 7-5o; beurre, le kil., 2-98 b 3 37; œofs, les 25, i-36 b i-45. Pain de me'oage, le k., 23 c.; id. 1 ija k., 35 c.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3