D'ÏPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 48me Année IN0 4,955. U PROPAGATEUR FOI CATHOLIQl'E. -- CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. Pour aujourd'hui nous devons toute notre attention un rapport transmis du Mexique par le maréchal Razaine. Le général commandant l'armée fran çaise au Mexique a eu le pressentiment que le récit qu'il envoyait en Rurope serait ac cueilli d'abord avec incrédulité il en ga rantit l'exactitude; c'est parce qu'il le présente sous sa responsabilité qu'on doit l'accepter et le tenir pour vrai. Nous le résumons en peu de mots Les juaristes tiennent encore la campagne sur quelques points. Avant le siège d'Oajaca, une troupe, détachée de la garnison de cette place, commandée par le frère du général Porfirio Diaz, parcourut la Mis- teca et dans chacun des villages qu'elle traversa elle se conduisit invariablement de la manière suivante elle rançonnait la population, pillait I église, enlevait lès vases sacrés, dépouillait les gens bien vê tus, outrageait les femmes, puis fusillait le commissaire, c'est-à-dire le représen tant de l'autorité; mais quand ces canniba les exéutaient ils cette dernière atrocité Après qu'ils avaient fait donner par ces fonctionnaires, moyennant promesse de la vie tout ce qu'il était possible d'en obte nir en argent. Voilà ce que sont les juaristes! Les renseignements que transmet le général Bazaine donnent beaucoup d'inté rêt aux nouvelles qui vont suivre. Il est difficile d'admettre que les atrocités com mises n'aient pas provoqué des repré sailles. Il faut observer en même temps ce qui se passe Vienne et Berlin. Deux traite ments bien différents sont appliqués par deux bommes d'État qui ont combattre un mal peu près semblable. Nous ver rons bientôt ce que produiront ces traite ments complètement dissemblables. M. de Schraerling négocie, M. de Bismark, par la bouche de M. von Boon, menace. L'op position sur les deux points demande des économies, mais surtout la réduction de l'état militaire. Nous ne voulons faire aucune conjecture, nous enregistrerons les résultats. La proposition qui doit être faite au nom de la Bavière et de la Saxe, de con cert avec I Autriche, pour hâter la solution de la question des duchés, est annoncée. Nous la connaîtrons avant la fin de la semaine. Si l'on doutait encore de l'effet qu'a produit la convention du 15 septembre dans tout le Piémont mais surtout Turin, nous pourrions citer le revirement d'opinion qui s'est fait l'égard de Mazzini dans la population de l'ancienne capitale. Cet agitateur de la démocratie prétend avoir obtenu des révélations sur l'exis tence d'un protocole secret d'incorpora tion future du Piémont la Fiance annexé la convention; il est renfermé, dit-ildans un rouleau de huit pagesen petit carton anglais, attaché par un ruban bleu. S'il n'indique pas le bureau et le carton du ministère des affaires étrangères, s'il ne nomme pas l'employé la garde duquel est confié le document, c'est par discrétion, car on n'a rien laissé ignorer Mazzini. Nous n'avons nul besoin de nous enquérir d'une manière minutieuse de ce qu'il y a de vrai ou de ce qu'il y a d'aven turé dans ces assertions mais nous som mes frappés de l'attention que prêle aux paroles de Mazzini la population piémon- taise et nous y voyons tout un symptôme auquel il est impossible de ne pas attacher d'importance. Les gouvernements belge et néerlandais se sont mis d'accord par un nouvel arran gement postal. La taxe des lettres simples de 10 grammes serait réduite de 40 20 centimes. —tsi 9 o *m~~m On lit dans le Journal d'Anvers Dans leur réunion d'il y a huit jours, tous nos évêques ont rédigé une adresse au Boicontre le projet qui bouleverse et dénature l'administration du temporel des cultes. Les vénérables prélats déclarent unanimement qu'il leur sera impossible de 1 prêter leur concours l'exécution de celle prétendue réforme, qui nie les droits im prescriptibles de l'Église et livre le clergé et le culte même tous les caprices des libres penseurs et des solidaires, qui M. Tesch veut confier les fonctions de unar- guilliers. Après avoir ouvert les cimetières aux athées, on veut leur ouvrir et leur abandonner les temples mêmes, le tout sans droit, sans raison et sans justice. ACTE OFFICIEL. Par arrêté royal du 14 mars, sont nom més dans les bataillons de gardes civiques nou-aclives de Meulebeke (56* bataillon). L. adj. m. M. I). Bossuyt, I. qu. ru. M. D. Carrelle. Ardoye (38e bataillon). L. adj.-m. M. G. Delbaere, I. qu.-m. M. J. De Vos. Boulers(40J bataillon). L. adj.-m. M. V. Coussement, I. qu. m. M. Callebert. Ledeghera (41* bataillon). L. adj. m. M. J. Vandeweghe, I. qu.-ra. M. A. Sey- naeve. Iseghem (46e bataillon). L. adj. m. M. Van de Walle-Vermeulen, I. qu.-m. M. B. De Vos. Moorslede (47e bataillon). L. adj. ui. M. P. Bonté, I. qu.-ra. Ch. Van de Voorde. Wervicq (49e bataillon). L. adj.-m M. H. Vuylsteke, I. qu. m. M. F. Van Damme. Gheluvelt (50e bataillon) L. adj.m. M. Ph. Forrest, I. qu.-m. M. L. Marlens. Chasse a la bécasse. Un arrêté minis tériel en date du 17 mars, décide que le terme endéans lequel la chasse tir la bécasse est permise dans les hois, est pro rogé dans toutes les provinces jusqu'au 25 Avril prochain, inclusivement. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 27 mars. On croit que l'éva cuation de Bichmond aura lieu prochaine ment. Un ordre du président Lincoln ordonne l'arrestation de tout citoyen entretenant un commerce avec les confédérés. Marseille, 27 mars. Une corres pondance de Borne annonce que les bandes deviennent plus nombreuses sur les frontières sud. Le général Monlebello a expédié des renforts pour les poursuivre. Paris, 27 mars. On a par la voie de Messine, en date du 26, des nouvelles d'Asie qui confirment les pertes des An glais dans le Boulan, et les progrès des Russes dans le Khokand. On craint une insurrection dans la capitale de l'Afgha- nistan. Le duc de Brabanl est parti pour la Chine. Les nouvelles d'Égypte mandent que les Fellah ont parliciuéà l'insurrection de la Haule-Égypte.Le bruit court que Muder Gherza a assassiné un pacha. Les rebelles ont saisi 4000 chameaux chargés apparte nant au vice roi. nouvelles diverses. Une dépêche télégraphique arrivée d'Oslende, annonce que l'arsenal, bâtiment isolé près de la station du chemin de fer, vient de brûler. Tous les efforts ont été impuissants pour arrêter l'incendie. Les murs épais sont seuls restés debout. Tout le matériel est détruit le désastre est con sidérable. On a pu faire la part du feu et préserver les maisons voisines. Voici quelques détails sur l'incendie de l'arsenal d'Oslende Au milieu de l'ar senal se trouvent les bureaux du capitaine garde d artillerie, M. Mullon. Ce dernier habite une petite maison sise quelques pas de là. Vers 2 heures de l'a près midi, M. Mul- ton, qui se trouvait chez lui, aperçut une flamme épaisse qui s'échappait par la fenêtre de son bureau aussitôt il s'élance pour sauver ses papiers, mais il eut peine ouvert la porte du bureau qu'il fut

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1