versité dont M. David et l'un des profes
seurs les plus savants et les plus justement
estimés. (Journal d'Anvers.)
L'Oryane de Namur annonce que,
d'après un bruit répandu en cette ville,
l'évèque du diocèse serait gravement ma
lade.
On mande de Copenhague L'épi
démie opblhalmiquequi après avoir fait
tant de victimes l'année dernière Copen
hague, avait perdu de son intensité depuis
le mois de novembre, sévit en ce moment
d'une manière alarmante. Un grand nom
bre de personnes qui en sont atteintas ont
perdu la vue, et l'hôpital de Copenhague,
qui a déjà reçu six cents de ces malades,
ne suffît plus aux besoins du moment.
Un crime révoltant émotionne la
Suède. Un membre de l'une des premières
familles du pays, le comte Oa Crontjelm,
a tué Stockholm, d'un coup de pistolet,
sa grand mère maternelle, parca qu'elle
se refusait lui donner une somme d'ar
gent qu'il réclamait.
Après la perpétration du crime, le
comte s'est emparé de tout l'argent et des
bijoux de la défunte. Il s'est enfui, mais
la police a réussi s'emparer de lui.
Un industriel de Vienne a conçu et
soumis l'autorité le plan de former un
corps de 200 femmes qui, sous le nom de
Dienstfrauen, (femmes de service), seraient
employées des travaux analogues ceux
des Dienslmanner (hommes de service).
Elles porteraient un uniforme comme ces
derniers, nettoieraient les maisons, lave
raient, repasseraient, porteraient l'eau et
le boisferaient les commissions, etc.
L'Ost Deutsche Posl paraît douter que cette
concurrence aux servantes et aux Diensl
manner puisse réussir.
Un crime épouvantable a été commis
dans le village de Tratania en Tryphille
(Grèce). Un prêtre nommé Élie Cacasis,
au moment où il célébrait le saint sacrifice
de la messe, le 12 févriertomba tout
coup saisi de convulsions atroces. On
s'empressa autour de lui et, des soupçons
d'empoisonnement s'étant élevés, on exa
mina le vin qui était dans le calice, on ne
tarda pas se convaincre de la présence
du poison et les autorités judiciaires fu
rent immédiatement averties, mais on n'a
pu parvenir encore découvrir l'auteur
de ce crime.
Presque tous les gouvernements
d'Europe, sur l'initiative d'un ingénieur
français, M de Labry, ont supprimé, pour
les forteresses situées dans l'intérieur des
terres, la fermeture des portes pendant la
nuit.
Par suite d'un accord entre l'Angleterre
et l'Espagne, une mesure analogue a ré-
cemmeut été mise en vigueur, du côté de
la mer, pour les places de guerre mariti
mes appartenant ces deux pays sur le
territoire espagnol. La reine d'Espagne
vient de rendre le nouveau régime exécu
toire par un décret dans lequel, prenant
en considération la disparition des causes
qui avaient motivé certaines précautions
établies dans les places de guerre... et
considérant enfin que les dites places, dans
des circonstances normales, se trouvent
protégées par la bonne foi des nations
contre des surprises et des attentats ré
prouvés par le Jroit des gens, elle déclare
supprimées les formalités auxquelles étai
ent assujettis les navires aux abords des
forteresses maritimes.
Un des plus terribles incendies dont
l'Amérique ail été le théâtre vient d'éclater
Port-au Princedans la soirée du 28
février dernier. Le feu a pris an théâtre
pendant un bal masqué qui s'y donnait; en
peu d'instants le fléau destructeur, activé
par un vent sec du nord-est, a dévoré
l'édifice, qui s'est écroulé avec un horrible
fracas; heureusement le public a pu fuir
avant que les llammes n'eussent gagné
l'intérieur, de sorte qu'en cet endroit per
sonne c'a été blessé.
Les secours avaient été dirigés avec in
telligence, et l'on croyait avoir fait la part
du feu, lorsque tout coup on s'apperçut
que les maisons voisines brûlaient. Aussitôt
l'on s'efforça d'isoler les bâtiments atteints
par le fléau, mais il était trop tard, ou
plutôt les efforts des hommes devinrent
impuissants pour prévenir une des plus
épouvantables catastrophes dont les anna
les de l'Amérique fassent mention. Exci
tées, comme nous venons de le dire, par
un vent nord-est, les flammes, semblables
d'immenses gerbes de feu, embrasèrent
les habitations avec une violence dont on
ne peut pas se faire d'idée. Ce ne sont pas
des maisons, ce sont des rues entières qui
ont été consumées par l'incendie. La rue
de Donne-Foi, la rue des Miracles, la rue
des Fronts-Forts, ne sont plus que des
monceaux de ruines; il n'y reste plus un
pan de muraille debout; la force du feu
était telle que dans les parcs et jardins des
arbres gros comme des chênes ont été
littéralement réduits en poussière. Plu
sieurs certaines de familles sont entière
ment ruinées par cette épouvantable
catastrophe. Les autorités ont pris des
mesures extraordinaires pour veiller la
distribution des premiers secours. Les
pertes sont immenses; on les élève plus
de quarante millions.
FRANCE.
Le Courrier des Alpes nous apprend
qu'en ce moment on ne compte pas moins
de 15 mètres de neige sur le plateau du
Mout-Cenis.
On lit dans le Sport, de Paris Les
corossiers proprement dits sont très rares
au Mexique, où le race mulassière est le
piiucipal élément de locomotion. Chaque
jour la jeune Impératrice monte un
phaélon, attelé de six mules, qu'elle con
duit de son siège avec un goût et une
dextérité qui dénotent en elle une éduca
tion équestre des plus complètes. L'empe
reur qui est. de son côté, un exellenl
cavalier, l'accompagne le plus souvent
cheval. Les écuries impériales, l'excep
tion de quelques chevaux aménés d'Alle
magne, et dont le tempérament abeaucoup
souffert par suite d'une longue traversée
et du changement de climat, sont donc
peu près dépourvues.
Un journal de Lille annonce l'arres
tation de l'auteur présumé du crime de
Favrilles, c'est un nommé M..., parent des
victimes, qui, dans le but de s'assurer la
fortune de la famille Largillière, aurait
conçu et rais exécution l'infâme projet
d'en tuer tous les membres.
Le jury devant le coroner a rendu son
verdict dans l'affaire Prilchard. Le docteur
a été renvoyé devaht la cour d'assises sous
l'accusation de meurtre par empoisonne
ment. Les vêlements de Mma Taylor ont été
envoyés Edimbourg pour être soumis
une analyse chimique. Le docteur Prit,
chard, en entendant le verdict du jury,
est tombé dans des convulsions. Depuis,
il refuse de répondre aux questions qui
lui sont adressées. L'Angleterre aura donc
aussi son procès Demme!...
L'International nous apprend qu'on
vient de juger en Irlande une affaire
très-curieuse.
Le docteur Barrett, proposé l'enregis
trement des actes de naissances et de décès
l'asile des pauvres de Casllebar, avait
trouvé un moyen nouveau d'augmenter ses
ressources. L'administration autorisait
une dépense de trois livres sterling pour
chaque décès, et de deux livres sterling
pour chaque naissance.
Que fit notre docteur? 11 imagina des
naissances et des décès, les porta sur ses
registres et toucha ainsi, dans l'espace de
quelques années, plusieurs centaines de
livres sterling.
Mais, un beau jour, c'est-à dire non, un
triste jour, sa ruse fut découverte. L'in
venteur fut mis en prison, et la semaine
dernière, il passait aux assises.
Eh bien! vous croyez peut être qu'il a
été condamné? Pas le moins du monde.
Comme c'est la première fois, a dit le
chef du jury, qu'un pareil crime a été
commis, et qu'il a fallu l'accusé beaucoup
d'imagination pour le mettre exécution;
comme, au surplus, l'accusé est marié et
père de sept enfants, et que ses appointe
ments ne lui permettaient pas de subvenir
ses besoins, nous doutons qu'il eût tout
son esprit lui lorsqu'il falsifia ses regis
tres. En conséquence, nous lui accordons
le bénéfice de ce doute et le déclarons non
coupable, d
ANGLETERRE.
RÉCLAME X» tO.
Les gastrites, gastralgiestoux, consomption,
dépérissement pour lesquels la médecine n'offre
aucun remède efficace, sont parfaitement guéris
par la délicieuse Revaleoia Arabica Du Barry,
de Londres.
Saiut-Romaiu-des-Iles, 'àf novembre 1862.
La Revalenla Arabica a produit sur moi un
effet vraiment extraordinaire. Quelques déjeu
ners de cette excellente farine ont suffi pour
faire cesser mes sueurs nocturnes, guérir l'ir
ritation de mon estomac, faciliter ma digestion
et me rendre l'appétit. Il y a dix huit ans que
je n ai pas eu un bien-être comme celui que je
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