ÉTAT-CIVIL D'YPRES, MARCHÉS. béquilles. La cavalerie qui entourait la grange somma Booth et Harrold de se rendre. Le dernier paraissait disposé obtempérer la sommation, mais Booth l'accusa de lâcheté. Harrold se rendit après le premier feu mais Booth tira sur le sergent de la cavalerielequel répondit son feu et le tua. On suppose que Har rold est le complice de l'assassin qui a frappé M. Seward. Le docteur Mudd, de Maryland, a remis la jambe de Booth et lui a fourni des béquilles. Mudd a été arrêté. Junius Brutusle frère de Booth a également été arrêté. On croit que Booth est tombé de son cheval et s'est fracturé la jambe la nuit même de sa fuite de Washington, M. Slanton a annoncé qu'il a reçu des informations portant que l'assassinat du Président avait été organisé dans le Canada et approuvé Richmond. Toutes les villes des États-Unis avaient souscrit des sommes importantes pour être données titre de rémunération la personne qui arrêterait le comédien Booth, assassin d'Abraham Lincoln. On avait calculé que le total de ces sommes s'élevait une douzaine de millions. Les plus fins limiers de la police anglaise, alléchés par l'appât de la prime, avaient formé une association et s'étaient lancés dans toutes les directions la recherche de Booth dont la photographie avait été tirée des millions d'exemplaires. Celte photographie était affichée au coin des rues de toutes les villes de l'Union, et elle avait été publiée par tous les journaux illustrés américains. Malheureusement pour les gens alléchés par l'appât des douze millions, Booth, forcé dans une grange laquelle on avait mis le feu, a été tué en se défendant. Les soldats améri cains ont joué un vilain tour aux agents de la police anglaise. Les restes mortels de M. Lincoln arri vés New-York, ont stationné deux jours dans la salle du gouvernement de City- Hall. Voici ce que nous lisons ce sujet dans le Messager franco américain Au milieu d'une pompe et d'une ma gnificence sans égales reposaient les restes d'Abraham Lincoln. Sur la figure du mort, où le temps et les travaux ont imprimé de profonds sillons et où se peignait autrefois un enjouement mêlé d'une certaine tris tesse on remarquait encore le cachet de l'intelligence; mais ses yeux qui, il y a peu de temps encore, étaient animés par la lumière de la raison sa voix qui vibrait naguère encore dans l'enceinte du Capi- toletout cela a été touché par la mort. Les gardes d'honneur veillaient en silence sur les restes de celui qui, la semaine dernière leur adressait des paroles d'en couragement, et on les eût pris pour de noires statues de bronze. Jamais on n avait vu une foule aussi considérable, écouler silencieuse pendant toute une nuitet 1 attitude générale était bien différente de celle qu'on remarque d'ordinaire dans les multitudes. Ou n'en tendait aucune plaisanterie, aucune vul garité. Tout dans la contenance des visi teurs indiquait la tristesse, et tout semblait refléter la solennité de la circonstance. La foule passait lentement près du cercueil sans le moindre désordre. Quelques-uns regardaient avec amour la face du mort, et beaucoup si on l'avait permis se se raient approchés plus près du catafalque dans l'espoir de toucher son corps. On évalue le nombre des visiteurs qui ont pénétré dans la salle du gouverneur pendant les journées de lundi et de mardi, 200,000 personnes. Le même journal fait la description suivante du convoi funéraire au départ de City-Hall. En voici un passage Le char funèbre sur lequel étaient portés les restes de M. Lincoln est un ouvrage magnifique. Il a 14 pieds de long, 8 de large et 13 pieds de hauteur. Sur le fond du char s'élève une plate-forme de 6 pouces de hauteur, sur laquelle était posé le cercueil. Au dessus de cette plate forme s'élève un élégant baldaquin, soutenu par quatre colonnes et surmonté d'un temple de la Liberté en miniature La plate-forme était couverte de drap noir, retombant sur les côtés presque jusqu'à terre, et bordé d'une frange d'argent. Le baldaquin était aussi garni de drap noir, avec des festons et des étoiles d'ar gent. Les quatre angles étaient surmontés de sompleux panaches composés de plu mes noires et blanches. A la base de chaque colonne se trouvaient trois dra peaux américains partiellement recouverts de crêpes. Le temple de la Liberté ne présente d'autre emblème qu'un petit dra peau mi mât. Sous la plafond, un grand aigle aux ailes déployées tenait dans une de ses serres une couronne de lauriers. La plate forme autour de cercueil était cou verte de fleurs. Le char était traîné par seize chevaux gris, caparaçonnés de noir et conduits chacun par un groom. Un grand nombre d'hommes de couleur figu raient dans le cortège. MARCHÉ D'YPRES. Ka.ntoor van den Notaris VAN EECKE Op 16e" .MEY 1863, Venditie van MEU- BILAIRE GOEDEREJS, door verandering van wooning ten huize van den heer Leopold Liebaeri Cardon te Langeraarck. 27i0 MEI 1865 INSTEL en 10e" JUNY 1865, OVERSLAG l'elkens oin 3 uren na- raiddag ter afspanning het Ziveerd te Ypre van het schoon en wel gebouwen eu: s, Erve en Hof in den besten staet van onder- houd en versiering te Yper, naby de Groote Markt in deThouroutstraet, N" 15, alwaer Joufvrouw Lucie Sartel overleden is, om er van in gebruik te komen een raaend naer den Overslag. Elit zegge voorts. DU S AU 13 MAI 1 865. Naissances 16. Sexe tnasc. 9, sexe fém. 7. Mariages. Pollet, Charles, élagueur, et Plaoqiie, Sophie, demellièse. Iverriockx, Gé rard, tailleur, et Roscamp, Lucie, dentellière. Vaugeenberghe, Pierre, domestique, et Denly, Amélie domestique. Florent*!) Edmond charpentier, et Dewitte, Philomène, repasseuse. DÉCÈS. Panieele, Pélagie, 45 ans, journalière, épouse de Frédéric Hauspie, rue de Menin. Deleo, Christine, 3o ans, domestique, célibataire, rue de Thourout. Duprez, Marte, 85 ans, den tellière, célibataire, rue de la Boule. Dierick, Désiré, 52 ans, chapelier, veuf d'Adèle Lotthé Grand'Place. Ercken, Rosalie, 55 ans, dentel lière, célibataire, rue de Menin. Verkouter, Jeau, 69 ans, journalier, époux d'Isabelle Debaere, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe tnasc. 2, idem fém. 4. ÉTAT-CIVIL DE POPERI.1GI1E, Un au 12 Nai Indu*. Naissances 8. Sexe masc. 4, idem fém. 4. Mariages. Rosselle, Charles, célibataire, 52 ans, et Houwen, Rosalie, veuve, 58 ans. Desaegher, Benoit, célibataire, 29 ans, elTrowant, Melanie, célibataire, 29 ans. Mortier, Louis, célibataire, 44 ans, et Reniere, Amelie, tnioeure, 17 ans. Bolleogier, Louis, célibataire, 22 ans, et Deturk, Marie-Louise, célibataire, 22 ans. Poissonnier, Amand, célibataire, 24 ans, et De- haudt, Marie-Thérèse, célibatataire, 22 ans. Décès. Tasseel, Collette-Françoise, 76 ans, ouvrière, veuve de Pierre Rousseel, Hatnhoek. Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe tnasc. 4, idem fém. 2. ROULERS, 9 mai. Prix par bect. et i|2 Froraeot blanc, fr. 27-00 a 28-5o; id. roux, 2 4-oo h 2 5-oo id. d'Australie26-00 27-00 seigle, 16-00 i6-5o; avoine, i2-5ob i3-5o; féveroles, 22-00 24-oo; pommes de terre, les 100 k., 5-25 h 6-25 beurre, le k., 2-27 h 2-54; œufs, les 25, i-45 "a i-5o; petits cochons, 20-00 24-oo. Huile de colza par io5 k., fr. ioi-5o 'a 102-00; id. de lin, par io5 k., 86-00 86-5o. FURNES, 10 mai. Prix par 145 litres Froment, fr. 22-00 25-5o; seigle, i5-25 h 17-25; escourgeon, i4-5o 16-00; avoine, 12-75!) i3-5o; fèves, i8-5o 20 00. Il y avait an marché t179 sacsde froment, 4 de seigle, 225 d'escourgeon, 70 d'avoine et 45 de fèves. POPERINGHE, MAI, i865 Fromenthectolitre, fr. i~-20. Seigle id. 12-00. Avoiueid. 7-75. Fouîmes de terre les :oo kilogrammes, 6-5o. Beurre le kilogramme, 2-60. Houblon les 5o kilogrammesfr. 00-00. ÉT.IÏ I ml i<| 11 ii 111 le* nanti té* et le prix moyen «le* Grain*, Fourrage* et autres produit* agri cole* vendu* le lMAI au marelié de cette ville: NATURE quantités PRIX 5 VENDUES. lf 0 1 1: Y O "G Des par 100 ■Tj S t. ru in* et Denrée*. Kilogrammes. Lilogra g -5 Froment 3o,ioo •21 -87 80 7,800 14-87 73 GO 600 19-50 45 Pois i,o3o 20-38 82 40 Féveroles. 2,060 ig-4i 8Î40 Pommes de terre. 10,000 8-25 Foin Beurre 225-00 Pain de farine de froment brute 21 cs le kilo. Idem pour les Fondations de 3o c®, 1,420 grammes. te ypf.r. i voor instelpenning te winnbn.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3