Budget 1866, École moyenne. Établissement d'un marché hebdoma daire au houblon. Aviser sur la demande du conseil com munal de Poperinghe, pour ériger en cette ville, un marché hebdomadairedehoublon. Procès-verbal, location publique de pro priélés rnrales des Hospices. Etat des dépenses imprévues imputées sur le crédit 1864. Féte communale. Projet de trottoirs pour la rue des Chiens. Adjudication des travaux de l'Académie des beaux- arts. Suite du rapport sur la situation du commerce et de l'industrie dans les arron- dissementsd'Ypres etde Dixmude, pendant l'année 1864 BLANCHISSAGE DES TOILES. Jamais cette industrie n'a été plus prospère, oos blanchis serie ont eu noe surcharge de besogne et bon nombre de pièces de toiles ont dû être mises en réserve pour la campagne de s865. Ce succès doit être attribué b l'excellente de la méthode employée par nos blanchisseurs et aussi b ce que le prix élevé des tissus de coton a fait augmenter des l'emploi des toiles. HUILES ET TOURTEAUX. A l'époque des approvisionnements le prix des graines et celui des huiles étaient assez élevés, les labricatants achetèrent avec confiance, mais bientôt les prix des huiles fléchirent d'une manière sensible et les fabricants, notamment ceux qui se servent du veDt comme moteur, ont dû éprouver des pertes très- sensibles. Cette fabrication, qui occuppe beaucoup de bras travaille pour la consommation intérieure et pour l'exportation. Plusieurs causes tendent h en amoindrire l'im portance et la maintenir dans on état de malaise une de ces causes est la vulgarisation de l'emploi de l'huile minérale dont le prix est relativement peu élevé et la lumières plus vive et plus belle, une autre cause c'est que les fabricants français vieoneot acheter nos graines, les introduisent en fraochise de droits dans Itnr pays, où les huiles se vendent des prix beaucoup plus élevés qu'en Belgique, tandis qne les fabricants belges paient en France, nn droit d'entrée de-7 a 8 francs par hec tolitre d'huile. r Le placement des toorleaox ne s'est pas opéré aussi facilement que les années preoédentes parce que le bas prix des céréales pçrjhe»,^n cultivateur, de donner h ses.bestiaux., des avoines et des orges moulues. TABAC. Nous maintenons l'assertion que nous avons émise dans notre dernier rapport, quant aux fabriques de tabac de nos frontières. Noos les avons montrées comme étant dans un état précaire et, en effet, celles de Rousbrngge, ont presque toutes disparu et le peu qui en reste, font comparativement peu d'affaires toutefois nous devons mentionner que quelques fabriques nouvelles se sont élevées dans d'autres localités, notamment b Messines et bWervicq Nous espérons qu'elles grandiront parce que lès tabacs fabriqués dans ces localités ont déjb acquis une renommée justement méritée. Depuis peu trois nouvelles fabriques érigées a Messines, sont venues se joindre b celles qui y existaient déjà. Ces tabacs s'expédient eu quantités considérables a l'intérieur et a l'étran ger et leur placemeot doit procurer des avantages aux fabricants. La récolte des tabacs a généralement été mau vaise, le rendement ne peut être évalué qu'à la moitié d'une année ordinaire et, par suite de la mauvaise couleur de l'article, une partie en est délaissée. Cependant le commerce de tabac, en ce qui concerne les bonne qualités tend b prendre de l'eitentioo. Dans plusieurs communes frontières, les prodoits belges seuls ne suffissent plus h la demande, et presque tous les tabacs planté» daos le Pas de Calais, pour l'exportation, sont aehetés par nos marchands. TANNERIES. Nos tanneries sont toujours dans on état de calme et ne produisent guère que pour la consommation intérieure. La tannerie établie b Langemarck se développe considérablement, elle occuppe vingt oo«riers. Le prix des écorces est resté élevé. BOIS. Cet article ne peut plus figurer dans notre rapport que ponr mémoire, nos arbres de fortes dimensions deviennent rares, toutes les essences, chênes, frênes et bois blancs continuent de trouver preoeurs dans nns nombreuses ventes d'hiver b des prix extrêmement élevés, et pour les besoins de l'intérieur. BRIQUETERIES, POTERIES, TUYAUX DE DR AINAGE. Nous sommes sans renseignements sur la situation de ces diverses industries daus l'ar rondissement de Dixmude nous en exprimons tous regrets. Les briqueteries de l'intérieur travaillent pour la consommation locale et ont eu en général nn placement facile. Celles de Warnèton, au Dombre de deux, ont produit 8,200,000 briques, dont la plus grande partie a été expédiée vers Courtrai et le Nord de la France. Les poteries de Poperinghe se développent et le travail y abonde, les produits s'améliorent visible ment. Messines anssi secoue son inaction, une poterie nouvelle y a été érigée, on y fabrique aussi des pannes et des tuyaux de drainage. Cet établisse ment où l'on emploie déjb 5o ouvriers semble devoir acquérir une grande importance nous applaudissons de tont cœur aux efforts tentés par les Messinois. L'établissement du chemin de fer d'Osleode b Armenltères concourra au développement indus triel de cette localité. FOURS A CHAUX. Nous ne pouvons que répéter et confirmer les renseignements dont nous avons lait usage daus notre dernier ropport. Cette iodustrie qui travaille ponr la consommation intérieure, perd de son importance. Le priucipal centre en est toujours Waruêton, les cinq fours b chaux, situés dans cette localité, ont, d'après des renseignements officiels, caustifié 9,200,000 kilogr. de marne. Les causes de ce inouverneut de recul sont: La libre entrée de la^ chaux en France et l'extension qui est donné au drainage des terres qui, en les rendant moins humides, réclame l'emploie d'une moindre quan tité de chaox. MARBRERIE. Le développement de cette industrie se poursuit et s'éteod. Uo des marbriers de la ville d'Ypres, M. Lapierre, a établi près de la station, on usine vapeur pour scier, polir et travailler le marbre. Uo terrain appartenant b la ville lai a été cédé par bail emphytéotique, il est assez vaste pour lui permettre de.donner b son usine toote l'extension désirable. Cet industriel continue b envoyer ses produits en France et, sans les eotraves des douanes, l'ex portation vers ce pays augmenterait considérable ment. FONDERIE. La situation prospère de la fonderie de M. Valcke s'est, non seulement main tenue, mais accrue. Pour donner de pins grandes proportions b son usine, il se dispose b la placer hors ville, ptès de son gazomètre. Le nombre ordinaire des ouvriers a été maintenu et il ont toujours été occupés. Une aotré fonderie s'est établie b Poperinghe et, d'après nos renseigoemeDis, celle ustBe, de création récente, est déjà en pleine »cri»é. FARINERIES. Noos n'avons quedes ten- seigneuiems imparfaits sur la situation générale de cette industrie. Par soite de l'érection de maulioj b vapeur, les monlins b vent perdeot de leor importance et diminuent en nombre. H y a b VVaroêton deox moulins b farine mus par la vapeur et l'eau, et trois monlin» b vent. La mise en mou ture de ces cinq moulins est évaloé b 20,800 hectolitres, i's travaillent ponr l'intérieur et les frontières françaises. Les farineries de Poperinghe soot très - acti ves, elles travaillent beaticoop ponr les déparlements du nord de la France, nous n'avons pas de données sur la quantité r^ise en mooture. Ypres et 6es environs ont on certain nombre de meuneries b vapeur, tontes travaillent ponr l'in térieur. LIN. Le lin récolté en 1864, paraît inférieur en qualité b celai de l'année précédente, une partie seulement a pu être placée b des prix avantageux et, b moins d'une reprise sérieuse dans les affaires en lins, ce qui reste a vendre trouvera difficilement preneurs, et, est toujours en baisse. I.e rouissage dans la lys, a été contrarié par le manque d'eao et par les eaux corrompues de li Deûle. Uoe machine b teiller le lin, mue par la vapeur et par l'eau alternativement, a été construite b Warnèton. Elle fonctionne depuis trois mois seu lement. Une filature de lin s'achève b Poperinghe, bientôt elle sera mise en activité. {La nulle au prochain n".) NOUVELLES DIVERSES. Le Roi, qui continue se rétablir d'une façon très-satisfaisante, se promène tous les jours en voiture aux environs de Bru xelles. Pède a été condamné la peine de mort. L'arrêt porte que l'exécution aura lui sur la place publique d'Ecaussines. la peur du tonnerre. Beaucoup de personnes, quand elles voient nn éclair il luminer I'horison, redoutent le coup de tonnerre qni va suivre, et craignent d'être frappés par la foudre. Ij faut bien le dire, cette peur est complètement chimérique, et toute personne qui voit l'éclair peut se considérer comme sauvée, et elle l'est en effet. Le coup de tonnerre ne présente plus pour elle le moindre danger. Le cas est peu près analogue celui d'un soldat qui craindrait d etre tué par un boulet quand il entend la détonation. Le boulet fait 400 mètres la seconde; le son environ 533, Il serait frappé avant d'avoir rien entendu. Ici la décharge est si instantanée que toute personne foudroyée n'a pas même le temps de voir, encore bien moins d'enten- tire. Quand I éclair jaillit, c'est que l'élec tricité a agi. Le son n'arrive l'oreille que plus ou moins longtemps après, suivant la distance qui sépare 1 observateur du point foudroyé. Quelque fort que soit donc un coup de tonnerre, loin de nous effrayer, il doit au contraire nous rassurer. Le nuage électri que s est déchargé. Rappelons ici qu'en temps d'orage il convient de s'éloigner des corps métalli ques, es arbres; il faut fermer les fenêtres et éviter les courants d'air. Les personnes nerveuses, que les deto-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2