ETAT-CIVIL D'YPRES,
de ce mois, nous croyons inutile d'y reve
nir. Contentons-nous de dire que si les
légitimes réclamations de MM. les Curés
de la ville d'Ypres ne rencontrent qu'indif
férence auprès de qui de droit, elles trou
veront, en revanche, nous n'en doutons
pas un écho dans tous les cœurs belges
qui ont conservé le culte du droit, le res
pect de la loi et l'amour de notre sainte
Religion.
B» 9
Mardi malin s'est ouverte la session
ordinaire du conseil provincial de la
Flandre-occidentale. M. le gouverneur a
prononcé le discours d'usage.
Après le prononcé du discours du gou
verneur, le conseil a procédé la forma
tion du bureau.
Ont été nommés
Président M. Vandevenne, par 62 voix
sur 65 votants.
Vice Président M. Buyse-Van Isselstein,
par 46 voix sur 64 votants.
Secrétaires M. Vergauwen a obtenu 55
voix et M. Opsomer37.
M. Vansieleghem a obtenu 26 voix et
M. Desmedt 10.
On a procédé ensuite la formation de
quatre commissions chargées de l'examen
des pièces adressées au conseil.
actes officiels.
Par arrêté royal du 50 juin, un subside
de 300 fr. est alloué la société De
Vlaamsche Ster d'Ypres afin de l'aider
organiser un concours de déclamation et
de chant en langue flamande.
Par arrêté royal du 4 juilletM. A.
Mortier, greffier de la justice de paix du
troisième canton de Bruges est révoqué
de ses fonctions
Le Moniteur publie 1* la loi relative
aux péages des voies navigables adminis
trées par l'Etal; 2* la loi concernant le
tarif des voyageurs et des bagages sur les
chemins de fer de l'Etat; 3* la loi proro
geant la loi du 1" mars 1851 concernant
le tarif des correspondances télégraphi
ques.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Vienne, 6 juillet, au soir. Le ministre
de la guerre a déclaré aujourd'hui la
Chambre des seigneurs que l'Empereur,
prenant en considération l'état des finances
et la situation politique, a ordonné de
mettre complètement l'armée sur le pied
de paix en Italie et en Dalmalie.
L'Empereur a recommandé de nouveau
d'opérer toutes les économies possibles
de Paris; et Marguerite de Beauvais, profitant do
voisinage, se rendit avec Alix chez un ienx parent,
châtelain de Saint-Martin, qui depuis plusieurs an
nées, la sollicitait de venir passer au moins one
saison dans son manoir. De son côte', le chevalier
de la Rochelle fut chargé par le roi d'aller auprès
du duc de Guienne accomplir nne mission de con
fiance. Cette mission dont il était chargé d'est pas
aussi facile que Robert l'avait pn croire d'abord; il
fallut plusieurs mois et de l'habileté pour la mener
a bien. Peodant ce temps, le chevalier ne quitta
point !a cour du duc; il y vit plusieurs fêtes bril
lantes mais, malgré les plaisirs qui l'entouraient et
la beauté des femmes du pays, son cœur et sa pensée
ne furent pas un instant distraits de sa chère Alix
lorsqu'il faisait quelque bonne actioo, l'orsqo'il
priait, il lui semblait voir son ange l'encourager
d'oo soutire.
Le bon cbâtelaio de Saint- Martin, que la goutte
retenait dans son fauteuil, engageait souvent ses
parents a quitter le manoir pont aller faite des pro
menades dans les campagnes voisines. Un jour que
dans les diverses branches d'administra
tion.
nouvelles diverses.
Un Te Deum solennel d'actions de grâces
sera chanté, le vendredi 21 du courant, en
l'église b' Martin, 11 h., pour la célébra
tion du 34" anniversaire de l'inauguration
du Roi.
L'orge et le seigle nouveaux de la
récolte de celte année ont fait leur appa
rition en échantillons sur le marché de
Bruxelles.
On écrit de Mons Depuis un jour ou
deux, Pète paraît plus triste dans sa cellule;
il est même quelque peu malade. Cet état
provient sans doute de l'anxiété laquelle
il est en proie relativement son recours
en grâce. Un médecin attaché la prison
a même, cele occasion, fait visite au
prisonnier. Pèle est au surplus toujours
respectueux vis vis des employés de la
prison, mais il ne travaille presque plus et
il a le sommeil agité.
Le conseil des ministres s'est occupé
du recours en grâce de Pète. On espère
généralement dans le public qu'il y aura
commutation de peine.
Un jeune homme de quinze ans vient
de mourir, Londres, dans des circonstan
ces vraiment surprenantes. Il avait quitté
sa mère jeudi soir vers onze heures, il
s'était retiré dans sa chambre coucher.
Au bout d'une demi heure, cette dame
entra dans la chambre de son fils, il était
en train de faire s^s prières; mais il parais
sait fort pâle; la mère s'approcha, et quelle
ne fut point sa terreur lorsqu'elle s'aperçut
que son fils s'élait étranglé avec sa cravate;
elle s'empara d'un couteau, coupa sa cra
vate; le malheureux poussa un gémisse
ment et tomba mort. Sans doute il aura
serré' la cravate autour de son cou pour
que la soufrance l'empêchât de dormir;
mais une inévitable torpeur s'est emparée
de lui, et son dernier sommeil a été le
sommeil de la mort.
On écrit d'Alexandrie (Egypte), le 24
juin, ta Patriede Paris: Le choléra a
continué de faire des progrès et les décès
ont atteint le chiffre de deux cents par
jours Alexandrie; on signale cependant
une légère amélioration depuis hier. Espé
rons que nous touchons la période dé
croissante de la maladie.
Le Courrier des Etals Unis dit qu'il ré
sulte de documents officiels publiés par le
département de la guerre Washington
que le nombre des tués et blessés de l'armée
fédérale, pendant la campagne de Grant
en Virginie, depuis le passage du Uapidan
en mai 1864 jusqu'à la reddition de Lee en
madame de Beauvais el sa fille se reposaient dans
les champs, assises eu compagnie d'autres dames,
Alix fut priée de faire entendre quelques-ous de
ces airs ravissants composés par Arezzojon avait
eu soin d'apporter son luth; elle le prit, et rbania
sans se faire solliciter. Bientôt elles fu> eol entourées
par une quantité de paysans, qui laissaient lâ leurs
travaux pour venir écouter line si merveilleuse
chose! Madame Marguerite, Alix et leurs compag
nes s'amusaient de tomes ces figures,qui devenaient
tristes ou gaies selon l'expression du chant, et qui,
parfois, dans leur éionnemeul ou leur émotion,
faisait des grimaces fort divertissantes. Alix re
commençait ou morceau, loisqu'elle fut interrom
pue par Christieo, qui, arrivant en toute hâte,
s'écria Assez, belle datnoiselle, assez!le temps
de chanter est passé, voici venir celui des pleurs!
Les Normands du Nord vienoent de descendre sur
la côte voisine; seloo leur coutume, ils pilleot,
biùlent tout, et font des esclaves!Les Nor
mands du Notd, répéièrent les paysans, malheur
nous, malheur nos champs Ils se sauvaient
avril 1865, atteint le chiffre de quatre-
vingt-dix mille.
FRANCE.
Suivant des lettres de Toulon, l'escadre
d'évolutions de la Méditerranée a reçu
l'ordre de se rendre Cherbourg pour le
25 juillet. On croit que la flotte cuirassée
de la Méditerranée figurera dans la garde
fantasia navale qui doit avoir lieu entre
les marins franco-anglais. La visite réci
proque des escadres avait donné lieu,
parait-il, quelques difficultés d'étiquette.
Le débat a été tranebé, dit-on, par un
moyen terme. D'abord, deux frégates fran
çaises, le Magenta et la Flandre, se rendront
de Cherbourg Plymoulh pour inviter
l'escadre cuirassée anglaise. Celte invita-
lion reçue, l'escadre anglaise, forte de dix
navires, se rendra Brest, où elle arrivera
pour le 15 août. L'escadre française, coin-
posée d'un nombre égal de bâtiments
cuirassés, se portera au devant d'elle pour
la recevoir. Quelques jours après les fêles
de Brest, l'escadre française tout entière se
rendra en Angleterre, où on lui prépare
une réception magnifique.
On s'entretient, dit une correspon
dance parissienne de la mésaventure
survenue un des aicbilecles de la ville
de Paris. Chargé de la construction d'une
église sur le boulevard des Invalides, il
s'est trompé de sens et a mis l'entrée où
devait être la sortie, et vice versa Ce qu'il
y a de plus charmant, c'est qu'on ne s'est
aperçu de la bévue que grand que quand
les fondations étaient déjà sorties de terre.
Aujourd'hui, on démolit le tout pour re
commencer, avec un autre architecte heu
reusement.
DU 30 JLI> Al 7 JUILLET INCLUS,
Naissances 7. Sexe masc. 3, sexe fém. 4.
Mariages. Verslyp, Isidore, journalier, el
Rogiers, Marie, dentellière. Woliers, Liétin,
serrurier, et Vermeersch, Idalie, dentellière.
Mahieu, Louis, cordonnier, el Floreutyo, Adèle,
repasseuse. Verraes, Charles, boulanger, et De
Brouwer, Marie, sans profession. Veikaner,
Le'opold, journalier, et Devos, Marie, dentellière.
DÉCÈS. SriIBarbe, 65 ans, journalière,
épouse de Joseph Parrain, rue de Tbonrout.
MaerteD, Julie, 3o ans, deuiellièie, épouse de
François Staes, rue de meoin.
Enfants au dessous de 7 ans 5. Sexe
roasc. 5, idem fém. 2.
ÉTAT-CIVIL DE POPERINGHE,
On SO Juin au Juillet Inclus.
Naissances i. Sexe masc. o, idem fém. 1.
Décès. K.nockaert, Leocadie Cécile, 58 ans,
dans le pins grand désorde, dans le plus grand
effroi. Rentrez vile dans vos châteaux, nobles
dames, ajouta Christlen, el désormais ne vous ha
sardez plus au délâ des pools levis!
Le mendiant n'avait point donné une faosse
alarme comme on l'espéra d'abord, les Danois ou
Normands d'au delà de la mer, ayant su que de
nombieux pèlerins allaient visiter la relique de
Saiot Jean, crurent pouvoir faire plus d'une tiebe
capture, et descendirent sur la côte voisine de
Saint Jean d Angely. Sins pitié, comme loujoors,
ils s'emparaient de tout et désolaient le pays; les
seigneurs, les vassaux s armèrent poor se défendre:
enfin le duc de Guienne, ayant été averti se reo-
dil aussitôt avec une armée pour repousser les bar
bares. Guy se trouvait encore en ce moment auprès
de lui, il demanda et obtint la permissioo d'aller
combattre les pirates débarqués. Il était d'autant
plus intéressé dans celle guerre, qu'Alix et la
comtesse de Seauvais se trouvaient dans le pays
infesté.
(Pour être continué