Tiimoia vu73m MAliCHÉS. YKIIKOOPING TE K E M ME L de vieilles daines ont été nommées patro- nesses et directrices de salles. Des affiches, apposées le long des murs de la salle des séances, proclament les avantages de l'in stitution et annoncent que d'après le désir de personnages très-distingués, une sorte de chenil de réforme sera annexée l'é tablissement pour le traitement des chiens sales ou hargneux On lit dans le Times, du 8 juillet Pendant la session qui vient de finir, ufi relevé, fait jusqu'au 26 juin, établit qu'il a été servi 5.234 dîners dans la salle man ger de la Chambre des communes, ce qui fait en moyenne 78 dîners pour chacun des 67 jours pendant lesquels il a été servi des dîners. On se plaint de l'exiguïté de la salle manger et du défaut de entilalion. Le plus grand nombre de dîners servis dans une seule journée a été de 172, le 8 mai. ITALIE. Parmi les fêtes populaires que la tra dition a conservées avec le plus d'énergie 5 Rome, on remarque principalement la fêle de Saint Jean, Saint-Pierie et S'-Paul que le peuple a célébrée celte année avec un éclat inusité. Voici sur cette solennité quelques détails que nous trouvons dans une correspondance ramaine; ils ont tout l'intérêt d'une esquisse de mœurs Le soir, quand le jour a complètement disparu, une foule immense de peuple s'achemine vers les peleuses qui avoisiuenl Saint Jean de Latran. Vous diriez d'abord une fêle antique en l'honneur de Flore. Les hommes sont chargés de branches d'orangers, les femmes portent au bras ou sur la tête des corbeilles de Heurs, les bambins disparaissent sous les guirlandes. Cette provision odorante doit puisser, dans la rosée 'de la nuit, une propriété protec trice ou curalive, selon l'usage qui en sera fait. Klle deviendra tout ensemble talis man et panacée. Telle est du moins la peusée populaire. Mais ce n'est pas tout, et ici doivent commencer les regrets de la déesse du printemps. Les fleurs recouvrent les corbeilles, hélas! et ne les remplissent pas. Au fond de ces récipeinls se cachent des saucissons l'ail, des fro mages sensibles a distance, les flacons de gros bleu, capables de faire reculer un zouave. Or, pendant que les guirlandes et les bouquets reposent sur l'herbe, et boi vent l'eau du ciel, les Romains et les Ro maines puissent abondamment leurs sources portatives. C'est le second tableau. Quand chacun s'est bien garanti contre les influence miasmatiques; la scène chan ge. La résine alors commence petiller, les torches s'agitent, les courses s'échauf fent, les s'élèvent sur la ville endormie. Noilà le grand moment. Chaque pas, chaque geste a une signification et une vertu. Un signe de la main conjure les tempêtes, une pirouette prévient le cho léra, un saut de carpe garantit contre la banqueroute ou les cors aux pieds, une grimace est un fébrifuge. Mais malheur, si un ennemi interrompt le rite mystérieux Il faut aussitôt échanger les maléfices, opposer les sorts aux sortsenfin se donner réciproquement tous les diables pour échapper individuellement leurs griffes Prima sibi charitas. Au point du jour, les acteurs rega gnent^ tranquillement leurs lits et ronflent jusqu'à I heure où ils devront revenir au même endroit, ou dans la basilique voisine, voir le Pape et recevoir sa bénédiction. EG1 I»TE. Les nouvelles d'Alexandrie, en date du 2, annoncent que le choléra, qui s'était ra lenti pendant quelques jours, a repris avec une nouvelle intensité. Le 1" juillet, le nombre des morts s'est élevé 250; le lendemain, quatre heures de l'après- midi, il atteignait le chiffre vraiment fabu leux de 460. Aussi rien ne saurait donner une idée de la désolation qui règne dans cette malheureuse ville. Presque tous les magasins sont fermés, mais avec deux barres transversales clouéescar leurs propriétaires se sont enfuis en Europe. L'émigration est considérable; l'on ne voit que des voilures chargées de monde, des charrettes remplies d'effets, une af- fluence incroyable et presque insurrec tionnelle pour avoir des billets de passage bord des vapeurs-postes, dont les agen ces ont été obligées de fermer les portes et de les distribuer par les fenêtres. Des vapeurs marchands sont nolisés par des familles riches qui ont payé jusqu'à 2,000 livres sterling d'Alexandrie Beyrouth. Des bâtiments voiles sont nolisés par des familles entières pour des ports voisins. Le commerce est entièrement suspendu. Les banques sont pour la plupart fermées, aucune opération, aucun encaissement. L'apparition du terrible fléau aurait été provoquée, assure-ton, par la grande mortalité des bêtes cornes qui a régné dans ces derniers temps. Leuts cadavres ont été jetés dans le .Nil, dont les eaux, décroissantes dans cette saison, devaient nécessairement se putréfier, et qui connaît les écluses Mahumdié connaît aussi le point d'où ces eaux fournissaient l'eau la ville pour les besoins de la population. Or, sur ce point les eaux cessèrent d'avoir une issue, toutes les immondices transportées par le courant s'arrêtaient là, les eaux putréfiées et vertes étaient conduites en ville par la pompe vapeur, et c'est de ces eaux que buvait la population. Il se confirme malheureusement aujour d'hui que le fléau se rapproche et qu'il a déjà fait son apparition Smyrneet même Malte. NEXIQI E. Nous extrayons les lignes suivantes d'une correspondance adressée de Mexico au llerald, de New-Yoi k La saison des bals est passée. Durant l'hiver, l'Impératrice a donné plusieurs splendides réceptions auxquelles a assisté l'élite de la société de la capitale. Sa Majesté reçoit dans les spa cieux salons du palais qui donnent sur la place en face de la grande cathédrale. Les appartements sont richement décorés et illuminés, et la salle du trône est ouverte. On y remarque les portraits du souverain et de la souveraine, de l'empereur Napo léon III de l'impératrice Eugénie et de Washington. l/orcheslre est composé d'Autrichiens, qui s'en tirent merveille. L'Impératrice entre dans la salle de bal. accompagnée de ses dames d'honneur, et passe devant les dames qui l'attendent, saluant les unes, causant avec les autres, selon qu'elle les connaît plus ou moins particulièrement; puis le bal commence. Les dames sont vêtues la dernière mode de Paris et couvertes de bijoux. Les invités sont géné ralement en noir, sauf les officiers fran çais belges ou autrichiens dont les uni formes tranchant sur les robes des Mexi caines, produisent un merveilleux effet. L'impératrice Charlotte est âgée d'en viron vingt-trois ans, grande, bien faite et gracieuse. Elle est toujours mise admira blement. L'empereur, très simple, cause fami lièrement avec tout le monde. Il parle six langues couramment, et son affabilité lui attire les cœurs de tous ceux auxquels il parle. Il est grand âgé de trente six ans, a la véritable physionomie d'un empereur, et, quand il le veutle geste et le ton d'un commandement. Le souper est toujours magnifique ment servi, et les délicatesses de la cuisine française sont épuisées pour lui. Tout y est d'un goût raffiné. COURTRAY, 10 juillet. Prix par hectol. Froment blanc, fr. 18 5a, b. O 72; id. roux, 16 60, h. 0 00; seigle, 11 - 60, h. 0-25; avoine, 9 80, b. o -1 5; fèves, 15- 10, h. o -10Pommes de terre blanches, les 100 klIfr. 7-00 b 8-00; id. rouges, o 00 b o 00; beurre, le 1/2 kiI1 -a 1 b 1 -4o; œufs, les 25, t-54b 1 - 5g. marché AU BÉTAIL. Nombre des bêtes exposées en vente Vaches, 21 1; génisses, i4o; taureaux, 16, bœufs, 38. Bêtes vendues 190 vaches au prix de fr. 1 20 b 670 par lête; 1 5o génisses de 35 b 48o; 1 o taureaux de 4o b 470, et 34 bœufs de 38 b 58o. La viaude de bœuf se «end de 75 b 80 c., le 172 kil. Bêles vendues pour l'exporiaiion, 60. Huile de colza, les 1 o3 k. (l'ancienne tonne), fl. 58-10 b 00 00, b. o 5 o; id. de lin, les io5 k. id. fl. 48-O0 b 00 00, b. o 5 o. Graine de colza indigène et étrangère, l'becl., fr. 3i-oo 00-00; id. de lin, indigène, 27-00 b 00 00. Tourteaux de colza, les 100 k., fr. 1 7-25 b 17*5o; id. de lin, id., 23 00 b 28 5o; id. de chanvre, i5 00 b 00 00. Toiles Pièces exposées en vente, 1 23; vendues, 107. dlxmude, 10 juillet. Prix par hect. Fro- meot, fr. 17 - 25 a 19 75; seigle, 12 - jb b 13- 5©; méteif, 1 1-00 a 1 1 -73; avoine, to-oo b 11-00; fé«eroles, 15-75 b 16 00;sarrasin,00 oob oo-oo; pommes de terre, les took., 7-00'a 8-00; beurre, le kil., 2-53 b 3 37; œufs, les 25, 1-32 b i-4i. Pain de ménage, le k., 24 c.; id. 1 1 |-i k., 36 e. BY UITSCH ËID1S G. van LANHBOUWERS ALLAIS EN EEN GOEI) Rl'IN PEÊIID BY DE GROOTE V EUR STB A ETE. DONDERDAG 13° JULY 1865, ten 1 are namiddag, ter hofstede en landen gebruikt door sieur Engel Kestelyn, zal er voorls- gevaren worden lot de Verkoopiug van 2 hect. 06 a Tarwe. o n 52 Rogge. c 48 Haver. o 44 Bnonen. 0 8 Er weten. o o es b'jndels K.la»er Hooy 200 id. Meersch id. Voorts eerr gned Ruin Peèrd nie! Hamas Wagen, Karre, 2 Haelkarteelen, Eegde, Ploeg en tneer andere voorsverpeo. Tyd van betaling mils door de koopers goede borg le stellen en aen de conditiert te voldoen. M°" de W' van den Notaris VICTOOR te Meessen is met de conditien dezer V'erkoo- ping en des zelfs ontvangst belast. DAT MES HET VOORT ZEGGE.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3