D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 4,989. LA CLÉMENCE D'UN ROI. 48me Année. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. Le territoire de la Fraoce embrasse 57,5o5 corn* maoes de grandeurs et de dispositions bien diffé rentes. C'est dans ces 57,5o5 communes, moins deux, Paris et Lyon, que les e'Iections viennent d'avoir lieu, dans les journées du 22 et 25 juillet et c'est de ces nombreuses communes que le Mo niteur universel est censé avoir reçu, dès le soir même do dimanche 23, des nouvelles très-favo rables aux anciennes municipalités. Le jonrnal officiel prétend savoir que partout les listes municipales ont passé tout entières et que les maires et leurs adjoints sont élus. Pareil jugement d'eosemble porté daos un mo ment où aucun nom ne pouvait être encore régu lièrement proclamé est on véritable tour de force qui dépasse comme dextérité tout ce qu'on avait jusqu'à présent imaginé. Comment faut-il considérer les manifestations de Cologne? Nous n'hésitons pas le dire, tout le monde dans cette occurence nous parait avoir fait une assez triste figure. Les autorités supérieures et locales, les convives, les organisateurs de la fête et enfin la population de Cologne tout entière trem blaient pour les suites que la fête pouvait avoir, de sorte qu'au lieu d'une tête on a eo une sorte d'en terrement. La pièce qui aurait dû avoir du reten tissement est celle sur laquelle les quarante-six dépotés ont apposé leur sigoalnre; mais la rédac tion se ressent He la précipitation avec laquelle elle été rédigée. Rien n'v brille, si ce n'est le désir de rassurer tous ceux qui avaient peur, en exprimant une confiance qu'on n'avait pas. La situation des affaires en Autriche est, quoi qu'on essaye de dire le contraire, en très-grande voie d'amélioration. Cet empire va presque en même temps obtenir on budget daos lequel il y aura équilibre entre les recettes et les dépenses, puis un gouvernement daos lequel les membres s'entendront ou espèrent pouvoir s'entendre eotre eux. Sur la question des rapports avec la Prosse, voici ce qu'oo écrit Il n'y a rien de changé dans le conflit austro- prussien. La forme des rapports entre les deux Suite. Voir notre numéro du samedi 23 juillet. C'était ud coup bien hardi qu'il fallait frapper, pour se défaire d'où si puissaot ennemi; Constance eo fut un instant effrayée, mais songeant que, si elle osait faire tomber l'objet de sa Laine, non-seule ment elle satisfaisait sa vengeance, mais jetait dans I esprit du roi, de son fils et des coartisans, une terreur qui consoliderait jamais sa puissance; elle ne trouva plus rien qui pût l'arrêter. En consé quence, elle écrivit h son oncle Foulques d'Anjou ou ne sait trop de quel mensooge elle se servit pour obtenir sou appui dans cette circonstance, et pour persuader au comte, (ort vindicatif lui même, qu'il fallait la venger du comte de Beauvais, mais il lui envoya secrètement douze de ses serviteurs dévoués, chargés d'obéir ses ordres. Un matin, de tres-bonne hecre, le roi s'entrete nait amicalement avec le comte de son palais, qui lui parlait d'Ardfast; ce gentilhomme fort de l'ap pui de la reine, persécutait Alix. Le comte de Beauvais loi avait interdit tonte visite, jusqu'à nouvel ordre, afin de ne pas irriter encore Con stance. Le roi écoutait ces détails avec intérêt, et puissances allemandes est un peu plus agréable et voilà tout. De Saint-Pétersbourg on écrit que cet empire subit nne série de fléanx qui rappelle les diverses plaies de l'Egypte ce sont des incendies auxquels succèdeol des pluies torrentielles, des maladies qui frappent tour tour les hommes et les bestiaux. Les provinces du sud de la Russie ont été tout ré cemment visitées par des armées innombrables de souris qui ont détruit tontes les récoltes. Des nouvelles du Mexique, veoues par la voie d'Angleterre, nons paiaissent tellement contradic toires ou confuses, que oous bésitious en tirer aucune conclusion. ra>».o t C-- La Chambre des représentants a conti nué hier la discussion des articles du projet de loi concernant les fraudes élec torales. Après le projet d'un amendement de MM. Devroede et Elias qui avait pour but de faire transporter au bureau principal et mélanger les bulletins de tous les bu reaux électoraux, l'art. 5 a été adopté dans les termes proposés par la section centrale. Les articles 6 et 7 ont été également admis selon la rédaction de la section centrale, l'exception du premier paragra phe de l'art. 6 pour lequel la Chambre a adopté les termes proposés par le gouver nement qui interdisent d'une manière absolue d'avoir ou de tenir dans la salle aucune liste ou note pendant le dépouille ment du scrutin. Chose étonnante au deuxième paragra phe de l'art. 6, la Chambre a adopté un changement de rédaction proposé par un membre de la droite, M. Tack "W iji La semaine dernière les eaux de la Lys en amont de l'écluse de Comines ont été baissées sans aucun avertissement officiel préalable donné au public intéressé. Quel ques jours avant celte bahsse, des membres tous les deux cherchaieul les ojoyeos de rendre le bonheur Guy et la douce Alix, lorsque par la porte secrète, que le roi, malgré sa menace, n'avait pas fait murer, eotrent précipitamment duuze hommes armés, ils se jettent sur le comte de Beau vais; le roi cherche des armes pour le défendre, mais n'en trouvant point autoor de loi, il prie, supplie en vain les assassinsqui plongent impi toyablement leurs épées dans le sein do malheu reux comte! Soo sang rejaillit sur les habits de Robert, qui vaioemeut appelle au secours (i)! 11 sort de sa chambre, traverse plusieurssalles, Hugoes et Goy accourent ses cris, et sont effrayés de le voir couvert de saog Ce saog n'est pas le mien je ne sois pas blessé, dit-il eo se saisissant d'one épée, suivez-moi; peut-être est-il temps encore!..» Et tons les trois, braodissaot leurs armes, couru rent la chambre du roi; mais les assassins avaient fui,et ils étaient remplacés par la reine, qui debout, et d'oo air de triomphe, montrait du doigt le ca davre sanglant do comte de Beauvais. IX. Le roi, désolé de la perte de soo ami, et furieux contre Coostaoce, résolut d'abord de chasser cette (i) Les rois alors n'avaient pas de garde, saint Louis fut le premier qui en prit une lorsqu'il sut que des assassins avaiemt été envoyés sa cour par le Vieux de la Mon tagne. de l'administration des pontset-chaussées avaient officieusement déclaré que dans la partie de la Lys comprise entre l'écluse belge de Comines et les écluses françaises d'Houplines et de Deulemont les eaux res teraient leur niveau ordinaire et n'em pêcheraient aucunement ni le batelage ni le rouissage. On a cependant tout coup changé d'avis et, le 14 de ce mois on a rais la Lys sec. Les ruisseurs et un certain nombre de bateliers pris l'improviste subissent au jourd'hui des pertes, grâce la conduite impardonnable et au sans gêne caractéris tique de l'administration des ponts et- chaussées. Si celle-ci agissait dans l'inté rêt du public et ne posait pas ses actes avec trop de légèreté, elle annoncerait la baisse des eaux au moins quinze jours avant qu'elle n'ait lieu. Mais qu'est-ce que cela fait ces Messieurs? Ils ne subissent pas la responsabilité de leurs actions. Afin que le public ne suppose tort que nous incriminons les membres de l'admi nistration résidant Ypres, nous lui fai sons connaître que l'inspection et la sur veillance de la Lys relève de M. l'ingénieur habitant Courtrai. (Opinion du 23 juillet.) CONSEIL PROVINCIAL DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. Séance du U Juillet «MIS. M. Bele, au nom de la 2m* commission, présente on rapport an sujet d'une demande de crédit en faveor de l'exposition agricole d'Ypres. Renvoi de la discussion une prochaine séance. M. Gheyssens, au nom de la 3m< commission, donne lecture du rapport snr la demande d'inter vention de la province daus les frais d'agrandisse ment de la maison de santé d'Ypres. Une proposition soumise par plusieurs membres et développée par M. Pan Merris d'Ydewalle, relative l'émission d'un vœu auprès dn gouver nement en faveur de l'abolition des droits qai femme indigoe de ce nom, et plus indigue encore de la couronne. Mais Gauslin, tout en gémissant des malheurs de Robert, craignit un plus grand scandale; il voyait déjà le mauvais effet que pro duisait sur le peuple, les dissensions de la mère et du fils; il quitta donc Bourges, le saint évêque, et viut exprès Paris pour demander an roi de par donner la mère de ses enfants; cherchant lui démontrer que pins coopables encore étaient ceux qui, de saog froid, avaieot prêté leur appui cette action inouïe de cruauté! Robert se laissa désarmer et suivit le conseil de Gauslin il espéra que ce pardon géaéreox toucherait enfio la reine et la rendrait meillenre l'avenir. Mais il exigea que le coupable Foulques viol demander pardon au roi de France, et loi livrât les assassins de soo malheureux ami. Constance, loin de sentir quel danger elle échappait, et combien était grande la clémence de Robert, devint pl us an daiense encore par l'impurrite'; elle se livra, sans relâche, aux persécutions com mencées contre Hugues. Goy, en voyant tomber sons les coups de Con stance, un homme qu'il aimait, qui lui avait témoi- goéde l'amitié, sentit nne donleur aiguë et profonde, il comprit aussi qu'avec le comte de Beauvais était morte l'espérance de résister au vouloir de la reioe. et de jamais obtenir pour lui la main d'Alix I la

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1