D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. No 4,990. LA CLÉMENCE D'UN ROI. 4Sme Année. LE FHOPACATEUB FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. Uo grand effort se fait poor mettre qd terme an statu quo dans la question des duchés, poor ame ner enfin nn arrangement entre l'Autriche et la Prusse; déjà le conseil des ministres du roi de Prusse a arrêté la réponse qu'il ferait b l'Autriche. Ce n'est pas b Salzboorg, niais b Ratisbonne qoe s'est tenu ce conseil. On a vu comment M. de Bismark aient de se condaire enfers la Chambre des dépotés, comment il a traité les lois et les décisions judiciaires dans la ville de Cologne. On est maintenant informé par le télégraphe qu'on dépuré prussien, M. Frese, te nait d'être expulsé par la force des duchés. El pour quel motif? Parce que, dit on, il était par son acfttiiéhosfileaox droits bien fondés delà Prusse.a Comment celle hostilité s'est-elle manifestée? Nous l'ignorons, de même que nous u'atoiis pu encore découvrir en quoi la fê'e de Cologne était une menace pour l'ordre public. Parmi les nouvelles qui nous arrivent des Etats- Unis, il en est une sur laquelle nous appelons sur tout l'attention On annonce b Washington que l'armée fédérale,au Texas,«a êtreporléeb 100,000 hommes. Cette force sera presque tout entière con centrée 6ur les rives du Rio Grande; au fur et b mesure que l'on voit uo régiment de plus faire voile pour le Texas, on sent s'accroître les craintes d'one ruptore entre la France et l'armée fédérale. Il y a très-peu de temps uo conflit s'éleva sur la rive mexicaine, b Bagdad, près Matarooras, entre quelques confédérés et des troupes fédérales; il y eut des tués et des blessés. Les Français intervin rent et ramenèrent les combattants sur la rive texienne; heureusement, cette fois, la querelle pot être étouffée sans amener de difficultés entre les Étals Unis et le Mexique. Des mêlées de ce genre peuvent se renouveler et mettre en danger la paix entre les deux nations. Le rapport déjà fait par un correspondant de cette contrée, au sujet d'on con cours que les confédérés auraient prêté b Maximi- lieo, se confirme. Uo corps de 10 b 12,000 hom mes, presque tou6 du Missouri, a traversé le haut Texas et est actuellement au service de l'empereur Maximilien. Coromaudés par le général Shelby, Suite. Voir notre numéro du me.credi 26 juillet. La reine continuait ses persécutions contre son fi s couronné avec une persistance que rien ne issait,tl|e venait d y mettre le comble en trouvant moyen de le réduire a no état presque complet indigence. Hugues s'était adressé b son père, mais ce ui ci, brisé par des luttes continuellesn'avait p'us assez d énergie pour combattre on fait accoui- p 1.Le jeune roi, voulant rompre son dnr esclavage, "aii ptis la résolution de s'enfuir. Déjà tout était 'sposé pour qu'il put la nuit suivante quitter la c°uret ce ne fut pas en vain qu'il avait compté "ur G«J pour l'accompagner. ^e".dao1 ce *0Pge, ou plotôt celte fuite de ci ter de la couronoeil se trouva réduit aux plus dores extrémités Vogues espérait trouter asile et assistance cbez officier capable, ces hommes partirent de Shreve- port, en Louisiane, dès qu'ils furent instruits qu'un ordre de mettre bas les aimes allait leur être trans mis par les autorités fédérales. Étaut bien armés et poussés au désespoir, ils eussent mis sons leurs pieds tout ordre de se rendre qui leur aurait été notifié. Aucune force fédérale ne se trouvant alors dans le Texas, ils ont pu passer sur le territoire mexicain, sans rencontrer le moindre obstacle. Outre ces 10,000 confédérés, l'empereur Maximilien a maintenant, dans le nord du Mexique, 18,000 Français et Autrichiens. Dans sa séance d'hier, la Chambre des représenlants s'est d'abord occupée de deux amendements proposés par M. Jacobs et dirigés contre la corruption par ricochet et contre la corruption collective. Ces deux amendements ont partagé le sort de leurs devanciers ils ont été rejetés, le premier par assis et levé, le second par 43 voix contre 28. Reprenant ensuite la discussoin du pro jet de loi sur les fraudes électorales, la Chambre en a successivement adopté les articles 10 21 tels qu'ils étaient proposés par la section centrale. Seulement, l'art. 12, M. le ministre de la justice a fait ad mettre uue aggravation de peine. i iv'i loin» Le Journal d'Anvers contient les lignes suivantes L'état du roi Léopold inspire toujours de grandes inquétudes. Ses médecins dé clarent incurable son hydropsie. On s'attend en Belgique un dénouement fatal prochain. Un train de plaisir partira d'Ypres pour Ostende, le G du mois prochain. acte officiel. Par arrêté royal du 17 juillet, il est ac cordé au lieutenant général F. Vander Linden, commandant la 1" division terri toriale et la 1" division d'infanterie, une les comtes ou ducs ses voisins, mais personne n'osa lui donner l'hospitalité, tant la terreur qu'inspirait Constance était grande, et tant 011 redoutait la veDgeance de cette feuiuie, qui n'avait de son sexe que la beauté extéiieuie et rien dans le cœur, pas même l'amour maternel!... Le prince ayant frappé eu vain ia porte de plusieuis seigneurs, humilié, irrité de se vuir partout repoussé, menait avec sou fidèle Guy une vie erraute! tous deux avaient épuisé jusqu'à leur dernière ressouice. Dans celle tris'e position, exaspérés encore par de durs refus qu'ils venaient d'essuyer de la part du comte et seigneur de Perche, sur les terres du- qael ils se trouvaient; aidés de Cbristien, qui leur arriva comme un sauveur, ils forcèreut le pour voyeur du comte b leur livrer une fiactiou du superflu qui allait sertir b alimenter sa fastueuse table. Dans ce temps de guerres coulinoelles de seigneur b seigneur, de château b château, ces sortes d'actions étaient fréquentes, et regardées comme de bouoe guerre. Le seigneur de Perche cependant u'en jugea pas pension annuelle et viagère de retraite montant la somme de sept mille cinq cent soixante francs, pour plus de qua rante années de service, plus de cinquante- cinq ans d'âge et plus de dix années d'ac tivité dans le grade de lieutenant général. M. le ministre de l'intérieur, par arrêté du 22 juillet, informe que la chasse au gibier d'eau dans les marais et le long des fleuves ou rivières est permise, cette année, dans toutes les provinces, dater du 1" août prochain. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Paris, 28 juillet, au soir. Les avis de Constanlinople, en date du 22, annoncent que le choléra coolinue, le nombre des décès est d'environ quarante par jour. Les navires qui vienneot du Levant sont obligés de faire une quarantaine de dix jours aux Dardanelles. Londres, 27 juillet. Le Great Eastern avait, jusqu'à aujourd'hui six heures, immergé 200 milles du câble atlantique. Tout va bien. nécrologie. M. Ragheboom, vicaire Zilleheke, y est décédé le 26 juillet, a l'âge de 35 ans. nouvelles diverses. La justice déploie une activité rare pour parvenir la découverte de l'auteur ou les auteurs du double meurtre commis Ba- vichove dans la nuit de samedi dimanche d'. Contrairement ce que nous disions dans notre Jernier N", aucune arrestation n'a encore été opérée. L'habitant de Bavic- hove, gardé un instant vue et sur lequel planaient les premiers soupçons, a pu constater son alibi de manière ne laisser aucun doute dans l'esprit des magistrats instructeurs. (Journal de Courlrai.) Mgr. levêque de Gand a procédé mercredi d' la consécration de la cha pelle du séminaire épiscopal de Gand ce reliquaire de pierre où reposedepuis ainsi et pendant que les trois conquérants faisaient le repas dont ils avaient grand besoin, il tomba sur eux b l'improviste, aidé par quelques amis, pa<mi lesquels se trouvait Odon de la Rochelle, et l'héri tier de la couronne fut bientôt dans la prison du château de Perche, ainsi que sou fidèle Guy. Chris- tieo, qui pendant l'attaque était monté sur un arbre avec la dextérité d'un écureuil, réussit ainsi b s'échapper et put aller apprendre an roi que soo fils était prisonnier du comte de Perche. A cette nouvelle, retiouvaut toute son énergie, Robert ne perdit pas un iuslant il fit proposer au comte de Perche, ou une guerre d'extermination ou un présent fait pour tenter sa cupidité. Le comte ne balança puint, et le roi Hugues fut re mis aux envoyés de son père. Guy quitta le sien, toujours plus cuutristé de lui voir des sentiments, des habitudes, que dans sou âme il désapprouvait. Peudaut le séjour qu'il fit chez le comte de Perche, levicomte de la Rochelle avait été cependant moias rode que de coutume. Sauvent, il ava't recherch? sa conversation, le questionnait avec intérêt sur Si manière de vivre b la cour, s'infoimant aussi beau -

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1