irouvenl placées dans les mêmes condi
tions que la ville d'Vpres.
M. Van Heule appuie la proposition de
renvoi la première commission et il de
mande au collège de vouloir joindre au
dossier une note indiquant les sommes
payées par la ville pour l'acquisition des
terrains incorporés dans ces rues, parsuite
du redressement des alignements ou de
l'élargissement des dites rues. Des préten
tions analogues ont été soulevées par
l'administration des ponts et chaussées en
France, et les villes qui ont résisté ont
fini par obtenir gain de cause. L'applica
tion de ce principe peut avoir diverses
conséquences très importantes, et il con
vient d'examiner mûrement la question
avant de prendre une décision.
Le Conseil renvoie cette alfaire l'exa
men de la première commission.
La Société agricole demande une subsi
de pour organisé une exposition, le Conseil
s'occupera de cette demande lors de la
prochaine discussion du budget de la
ville.
M. le Président fait connaître diverses
demandes de la part de jeunes personnes
sollicitant un subside pour entrer dans des
qcoles normales. La première commission
examinera ces demandes et fera son rap
port la séance prochaine.
L'examen du compte et du budget de la
Garde civique est renvoyé la prémièrc
commission.
Bibliothèque publique et bibliothèque popu
laire. M. le conseiller Vanheule, dans
un rapport fait au nom de la première
commission,expose le résultat de l'examen
fait du compte de l'exercice 1864 et du
budget de 1865 présenté par la commis
sion directrice.
Les recettes s'élèvent fr. 1,766-45
Les dépenses 1,305-71
Excédant. fr. 460-74
Il résulte de l'examen du compte que la
ville n'a majoré son subside annuel que de
100 francs depuis la création de la biblio
thèque populaire. Or, les frais d'adminis
tration s'élèvent fr. 261-70. Ou n'a dé
pensé en achats de livres et abonnements
pour les deux bibliothèques que fr. 274-70.
En continuant marcher dans la voie
suivie jusqu'ici, on ne complétera jamais
convenablement la grande bibliothèque et
la bibliothèque pupulaire ne sera jamais ce
qu'elle devrait être, réellement populaire.
Pour le devenir, il faudrait que le public y
trouvât pour l'intelligence el pour le cœur
une nourilure saine, bonne, variée et
abondante. La commission directrice s'est
tort montrée susceptible, en voyant dans
le contrôle un manque de confiance. Ce
contrôle est un devoir rigoureux pour le
conseil, parce que toute l'utilité de l'insti
tution dépend du choix des livres destinés
être mis entre les mains du peuple. Ce
contrôle n'a d'autre but que de placer l'in
stitution a la hauteur des besoins qu'elle
est appelée satisfaire. Il y a de grandes
lacunes combler et elle ne peuvent l'être
que par I entente entre la diieclion el le
Conseil.
Le rapport constate ensuite que l'insuf
fisance du subside alloué par la ville a
nécessité la confusion dans le compte et
dans le budget des dépenses faites pour
chacune des bibliothèques. Il faut alimen
ter la bibliotèque populaire avec les foods
destinés la grande bibliothèque. C'est
une affaire régulariser, lorsqu'on arrêtera
le budget de 1866. Le rapport conclut
l'approbation du compte et du budget.
M. le Président demande au Conseil s'il
approuve ces conclusions du rapport, ainsi
que les considérations qui s'y trouvent
émises.
Ces conclusions et les observations qui
l'accompagnentsont approuvées l'una
nimité.
M. Becuwe fait observer qu'il est mem
bre de la commission directrice des biblio
thèques; qu'il est d'avis que des réformes
doivent y être introduites, mais qu'il ne se
rend plus aux réunions, parce que toutes
les observations qu'on y fait et les déci
sions qui y sonl prises, restent comme non
avenues.
M. le Président répond que le Conseil,
en approuvant le rapport et toutes les con
sidérations qu'y a exposées M. le conseiller
Van Heule, lui a tracé la ligne de conduite
suivre et qu'il tiendra la main ce que
tout ce qui y est exprimé, reçoive sa pleine
et entière exécution.
Budget de 1865 de Académie de dessin,
de peinture et d'architecture. Après avoir
entendu la lecture du rapport dressé par
M. le Bourgmestre, au nom de la première
commission sur ce budget, le Conseil l'ar
rête comme suit
En recettes comme en dépenses la
somme de fr. 5,070-38.
Comptes 1864 el budgets de 1866, des
conseils de fabrique des églises de tf-Bierre
el de S' Nicolas. Au nom de la première
commission, M. le Président donne lecture
du rapport fait concernant ces comptes
qui sont arrêtés,
Le premier
En recettes la somme de. 16,745 64
En dépenses celle de 16,719 68
Partant avec un excédant de fr. 25 96
Le second
En receltes la somme de. 8,773 58
En dépenses celle de 6,663 93
Partant avec un excédant de fr. 2,109-65
ACTES OFFICIELS.
Par arrêté royal, en date du 22 septem
bre, M. A. Godin, industriel lluy, officier
de l'ordre de Léopold, est promu au grade
de commandeur.
Le Moniteur donne l'arrêté royal
suivant
Art. 1". Sonl interdits, jusqu'à disposi
tion ultérieure et sauf l'exception établie
ci-après, les foires et marchés, en tant
qu'ils ont pour objet l'exposition en vente
el la revente des bêles bovines de toute
espèce.
Art. 2. Sont exceptés de la disposition
précédente les marchés servant l'expo
sition en vente et la vente des bêles
cornes, destinées la boucherie.
Toutefois, ne seront admis aux marchés
de cette espèce que les animaux dont les
conducteurs seront munis d'un certificat
délivré par l'administration de la commune
de provenance et constatant que le typhus
n'y existe pas ou qu'il a cessé d'y exister
depuis vingt jours au moins.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr. l'évêque de Bruges vient de faire
les nominations ecclésiastiques suivantes*
M. Dupriez, vicaire Rumbeke, est nommé
curé Eessen, en remplacement de M.
Courtois, qui a donné sa démission. M,
Van Haverbeke, vicaire Becelaere, est
nommé curé Boitshoucke.
NOUVELLES DIVERSES.
On serait presque tenté de croire que
l'esprit d'émancipation tend se dévelop
per aussi parmi les chevaux. Avant-hier,
vers les 9 1/2 h. du soir, un coursier re
venait seul, d'Elverdinghe dit-on; l'on
suppose que le quadrupède connaît bien
la route. Ce matin un cheval se mit eu
tête de faire une promenade sur la Grand'-
Place. Poursuivi, il se réfugia dans la cour
de la Châtellenie où une main robuste le
saisit et lui apprit ne plus partir sans la
permission de son maître.
On lit dans une feuille hebdomadaire
de Lokeren
Lors de sa visite l'église paroissiale
de Lokeren, le duc de Braband demanda
M. le doyen si le S'-Sacrement reposait
au maître autel; sur l'affirmative, le paince
s'agenouille pendant quelques instants et
adora avec ferveur l'Homme-Dieu. Alors,
il dit au doyen Les princes, M. le doyen,
ont besoin des grâces divines pour l'ac-
coraplissement de leurs pénibles devoirs.
Je vous suppliede prier ardemment pour
le Roi et pour la famille royale.
M. Charles Longuet, un des rédac
teurs du journal la Rive gauche, vient,
son tour, de recevoir du ministère un
ordre de quitter le territoire belge. L'ar-
rété royal qui ordonne cette expulsion est
datée du 21 septembre.
Le chemin de fer direct de Lille
Tournai el Bruxelles, dont l'inauguration
a été relardée par suite d'ouvrages rec
tifier et parachever sur la partie fran
çaise sera décidément livré la circula-
lion du 5 au 10 octobre, si nous en croy
ons des renseignements puisés très-
bonne source.
Le secrétaire archiviste de Courtray,
M. Charles Mussely, vient de faire une dé
couverte importante dans les archives
communales. Maintes fois on a regretté
de n'avoir aucun renseignement, ni sur
l'artiste au ciseau duquel nous devons le
magnifique tabernacle qni se trouve au
milieu du chœur de l'église Saint-Martin
et qui a heureusement échappé l'incendie
le 7 août 1862 ni sur Ij date de la con
struction de ce beau monument. Toutes
les recherches faites ce sujet étaient
restées jusqu'ici infructueuses. Seulement
on y lisait une inscription portant le mil*
lésime 1300; mais celte date était évident*
ment erronée; le caractère du monument
n'y répond nullement.
M Mussely n'a trouvé rien moins que
le contrat passé devant les échevins de
Courtray le 28 février 1585, entre les mar
guilliers de l'église et le nommé Henri