M. A. François, négociant Charleroy, ancien major de la garde civique est dé- cédé, vendredien cette ville lage de 64 ans. Le moulin vent de M. Courrion, meu nier Clercken, a été incendié dans la nuit du 9 au 10 octobre. Grâce aux prompts secours apportés par les habitants de la commune, lesmaisonsavoisinantle moulin ont pu être préservées. Les pertes sont évaluées 6,400 fr. dont 600 fr. de grains. Le moulin était heureusement assuré de puis le 14 août dernier. On écrit deCourtray: Parmi les objets qui se trouvent l'Exposition de notre ville on remarque le portrait du lieutenantgénéral baron de Wautier, grand officier de l'Ordre de Léopold, vétéran de l'armée belge. Son âge (88 ans), ses nom breuses décorations, parmi lesquelles on distingue la croix de Wurtemberg, dont !e seul spécimen pour la Belgique rappelle le règne du roi Jérôme Bonaparte, attestent les nombreux travaux d'une carrière mili taire largement remplie et splendidement parcourue. On dit que ce portrait est des tiné au Musée de la ville de Tournay, où l'on sait que M. le général de Wautier com mandait en 1830 la citadelle et où sa pru dence el sa modération dans ces moments difficiles ont laissé de si attachants souve nirs. Le portrait de M. de baron de Wau tier est dû au pinceau de M. F. Duraortier, connu par de nombreux travaux et, entre autres, par une chaire de vérité en bois sculpté, qui se trouve Tournay, en l'église de St Jacques. Samedi matin, le nommé Ch. Boddez, cultivateur Ichlegem, revenait de la cam pagne, avec sa charrette attelée d'un cheval et sur le devant de laquelle il était assis. Le cheval, ayant tourné trop rapidement avant d'entrer dans la cour, a renversé la charrette dans le fossé, et, dans la chute, le devant de la voiture a heurté la poitrine de Boddez et l'a écrasé. La mort était in stantanés. Le prince Amédée de Savoie, fils du roi Victor-Emmanuel d'Italie, est arrivé Bruxelles, venant de Paris, pour rendre visite au roi de Portugal, son parent, et au roi Léopold. Le prinee Amédée de Savoie, de même que le roi el la reine de Portugal, a échangé ses visites avec la famille royale. Les augustes personnages se sont rendus i.aeken et ont visité les promenades et les principaux quartiers de la capitale. Le roi et la reine de Portugal ont quitté aujourd'hui Bruxelles. On annonce pour la lin de ce mois le retour Bruxelles de MM. les ministres des finances et de la guerre. En vue de remédier l'excédent con sidérable de dépenses qui résulte du typhus de l'espèce bovine, on a commencé pour l'armée l'expérience de viande salée d'A mérique. Cette expérience s'exécute pour un de nos régiments. (Belgique.) Le 14 de ce mois a été constituée, par devant le notaire Martha, la Société du chemin de fer d'Anvers Tournay. On nous écrit de Lierre, le dimanche 15 octobre: a Une foule telle qu'on n'en a jamais vue dans notre petite ville assistait aujourd'hui aux fêtes jubilaires de 1,050 ans célébrées en l'honneur du patron de la cité, St-Gommaire ou Gommar. Un temps magnifique a favorisé ceile journée, qui a été signalée par la splendide procession de l'église collégiale de St-Gommaire. Après la procession d'Anvers, c'est le plus riche et plus somptueux cortège religieux du pays. On sait que la châsse antique en ar gent renfermant les reliques de St-Gom maire est un véritable chef d'œuvre d'or fèvrerie et de ciselure. S. Em. le cardinal-archevêque de Malines présidait celle procession, assisté d'un très-nombreux clergé. Toute la ville offre l'aspect le plus animé et le plus pittoresque. La décoration des rues et places était admirable, de bon goût et d'élégance. On se rappelle qu'à la suite du duel qui eut lieu eutre MM. Léon Defuisseaux et Van Schoor ceux-ci furent condamnés par jugement du tribunal correctionnel, en date du 4 juin dernier, chacun trois mois de prison; le premier 600 et le second 400 fr. d'amende. Les témoins, MM. Ernest Defuisseaux et Thiefry, chacun un mois de prison et 100 fr. d'amende. Nous apprenons que tous les condamnés viennent d'être graciés de la peine d'em prisonnement qui a été prononcée contre eux. L'amende a été maintenue. Louvain, 15 c'. La caserne du 2me chasseurs cheval est réduite en cendres. Une lettre de Louvain donne les dé tails suivants sur un nouveau départ de missionnaires du séminaire américain M. C.-M. Ilorsl, du diocèse de Breda, vient de partir pour le diocèse de Détroit (Michigan); M. G.-H. Nyssen, du diocèse de Ruremonde, pour l'archidiocèse de Balti more; MM. Janssen el Wermers, du diocèse de Munster, s'embarqueront le 4 novembre, le premier pour le diocèse d'Alton et le second pour le diocèse de Détroit. Le nombre des prêtres formés dans cette jeune institution appelée par un illustre archevêque d'Amérique un chef-d'œuvre de charité de CEpiscopat belge, monte déjà 49. Ce chiffre est sans doute bien consolant, mais il est loin de répondre aux pressants appels des évêques d'Amérique et aux besoins spirituels des nombreux émigraots. On écrit de Bachle-Maria Leerne au Beurzen-Courant: M. le sénateur 'T Kinl de Nayer a fait prévenir tous les cultiva teurs de notre commune qu'il a établi son château un dépôt dechlorure-de-cbaux leur usage et que chacun d'eux peut y venir chercher gratis la quantité nécessaire pour désiufecter et nettoyer les élables menacées ou envahies parla peste bovine. On écrit de La Haye, 10 octobre- L'ensemble des nouvelles sur l'épizootie est assez favorable. Presque partout |a maladie paraît vouloir s'éteindre. Le g0u. vernement prussien n'en continue pas moins exercer la surveillance la p|0s rigoureuse sur nos frontières. On en juge ra par l'incident que voici Il y a quelques joursPex-duc de Toscane traversaitac compagné de sa femme, notre pays pour retourner Vienne. La princesse portait un King Charles qu'elle chercha en vain soustraire aux regards des douaniers prus. siens de Zevenaar. Le roquet aboyait.... Son sort était jeté. On refusa de laisser passer la bête. Toutes les supplications demeurèrent inutiles lorsqu'elle offritenfin de télégraphier Berlin M. le ministre de l'intérieur pour obtenir un sauf-con duit pour le pauvre quadrupède. Quelques heures plus tard la Prusse était ouverte aux augustes voyageurs... y compris le chien. On écrit de Stockholm, le 5 octobre, Y Agence Havas Le beau théâtre de Herusesand a été la proie des flammes dans la soirée du 30 septembre. Le feu s'est déclaré avec une telle violence que l'édifice entier était en flammes avant que les pompiers aient eu le temps d'arriver. On n'a pu sauver qu'un piano et le lustre de la salle. Il y a quelques temps, on a condamné des amendes plusieurs épiciers de Copen hague pour falsification du café. Ces jours derniers, la police a fait examiner le salep que vendent ces marchands, et on l'a trouvé chez quatre-vingts d'entre eux tel lement sophistiqué qu'il a fallu intenter des poursuites. Un propriétaire de Vienne, père d'une fille de quinze ans, qui lui donne beaucoup de souci par son humeur romanesque,et veuf depuis deux ans, songe se remarier. Il a recours la voie des journaux. Parmi les nombreuses lettres qu'il reçoit par suite de ses annonces il y en eut une qui lui donnait rendez-vous au Jardin Schtvar- zenberg. Il s'y rendit. Qui trouva-t il au lieu indiqué? Sa propre fille qui voulait échapper par le mariage l'incommodité de la surveillance paternelle. Le roi de Grèce vient d'échapper un danger de mort dans les circonstances suivantes Dix jours environ avant son retour Athènes, le roi se trouvait bord d'un bateau de la marine de guerre se rendaDt de Corfou un petit bourg de la côte. Une pluie battante tombait et le vent soufflait violemment. Les matelots ne pouvant dé tacher et tourner la voile, le roi alla leur aide et la manœuvre put se faire. En ce moment la foudre tomba sur le bateau devant le roi, qui fut étendu sur le pont où il resta immobile assez longtemps- On comprend toute l'anxiété de l'équipage, qui ne savait quels secours donner au roi- Celui-ci néanmoins se releva bientôt et rendit le courage tous. La pluie ne tarda pas non plus cesser el le roi aborda au bourg où il se rendait. Dans un article que le journal YEgyP1' consacre au choléra nous lisons ce qui suit- NÉCROLOGIE. NOUVELLES DIVERSES. d Nous apprenons que M. le général baron de Wautier vient d'être promu au grade de commandeur de la Légion d'hon neur, dont il était depuis nombre d'années simple chevalier. Cette distintion est sig nificative; en effet, le brave général de Wautier est élevéau grade de commandeur, sans passer par celui d'officier. Une telle promotion prouve l'estime que fait l'em pereur Napoléon d'un des plus honorables soldats de l'Europe.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2