HUIS EH ERVE, BOSCHTAILLIE, J- - dans son berceau l'avorton du Fénianisme. Les procès intentés contre les conspirateurs se poursuivent paisiblement et le public ne s'en émeut plus: le crime règttfe tfe nouveau dans la verte Erinne; mais^y régnera t-il longtemps? Il y a lieu d'en &tilliér. En effet, si l'on porte son HMéOtion sur la fréquence des mouvements "Séditieux qui éclatent périodiquemérit'Téfo Irlande, y portent le trouble, arrêtent i'éssor du com merce, de l'industrie et de l'agriculture quand ils ne dégénèrent ?ptts 'en mêlées sanglantes sur lesquelles les incendies jet tent leur sinistre éclâl, on est lotit d'abord conduit cette conclusion, savoir que la juste vigueur qui frappe les conspirateurs n'est pas un moyen préventif suffisant pour empêcher le retour de ces menées révolu tionnaires; que le mal n'est pas coupé dans sa racine; que les agitateurs rendus im puissants aujourd'hui seront remplacés, dans un avenir prochain, par de nouvelles troupes de conspirateurs qu'enfin, ce ne sont pas les individus qui font ici la révo lution, mais quecelle-ci sort naturellement et fatalement de la politique de l'Angleterre vis-à-vis des Irlandeis. Cette conclusion est fausse et il n'y a qu'un observateur prévenu ou un esprit superficiel qui puissent la tirer des prérai- ses du fait. Depuis son union avec l'Angleterre, l'Ir lande a marché avec succès dans la voie du progrès sa population s'est notablement accrue; la terre y est mieux cultivée; l'in dustrie y fleurit l'Irlandais, apathique par sa na l'Ares'est reveillé de.sa torpeur sé culaire aiu spectacle grandiose de la prodi gieuse activité de la race saxonne. En un mot, l'Irlandais a pris du goût pour le tra vail et ce travail dirigé avec sagesse par ceux que les Fénians appellent ses oppres seurs, lui a valu une situation qu'il n'avait pas même entrevue dans ses rêves. Il en convient lui même, témoin le cri de répro bation dont il poursuit les Fénians. Quelle est donc la cause véritable des convulsions politiques qui ont failliplus d'une fois, replonger l'Irlande dans un état voisin de l'abrutissement? Ce n'est pas la question religieuse la religion y est dominante. Nons'écrie lord Hussell qui, se faisant l'organe de l'opinion publique de son pays, la voildans les tendances socialistes d'ambitieux émi grés Irlandais. Ceux-ci ont réussi de temps en temps, aveugler leurs malheureux compatriotes sur leurs véritables intérêts, faire paraître leurs yeux le mirage trompeur d'un bonheur plus grand dans la séparation de leur patrie de l'Angle terre égoïste et protestantedans son autonomie politique complète. En admettant que le noble lord ait raison et que l'agitation récente de l'Ir lande soit l'œuvre des émigrés mécontents, qu'il nous soit permis, nous Russes, de lui rappeler la leçon quelque peu dure qu'il lui a plu de donner notre gouver nement lors de la dernière révolution po lonaise. Voici, sinon ses paroles, du moins le sens de ses paroles Le premier de voir d'un gouvernement est de satisfaire aux besoins légitimes de ses gouvernés; s il remplit ce devoir consciencieusement il n a point craindre des desseins hosti les de la part de ses sujets. Le gouverne ment russe a failli ce devoir sacré l'é gard des Polonais; il subit maintenant les tristes conséquences de sa conduite. C'était dire au gouvernement russe le gouvernement de la libre Angleterre sou haite le triomphe de la cause des émigrés poloca's Nous avions beau protester contre des insinuations si offensantes et prouver par des faits patents que toute l'agitation polo naise était l'œuvre des émigrés, que le foyer de l'insurrection était Paris, Turin, Londres: rien n'y taisait; dans les meetings anglais on mettait la Russie au ban de l'humanité. En présence du mouvement fénianiste heureusement comprimé, quelle a été et quelle est encore l'attitude du public en Russie? Elle est digne d'un grand peuple religieusement attentif au maintien de l'ordre public. Il n'y a, chez nous, qu'une voix pour flétrir la conduite insensée et criminelle des Fénians et pour approuver les mesures vigoureuses prises par le gou vernement anglais. Cependant c'était bien, où jamais le moment de déverser la calom nie notre tour titre de représailles sur les institutions sociales et politiques de l'Angleterre. Notre dignité nous a fait un devoir de nous en abstenir, quoique nous y fussions autorisés d'autant plus que notre situation lors des derniers troubles en Pologne était plus critique que celle où se trouve l'Angleterre. Les Fénians, en effet, tirent leurs moyens d'action de contrées dont les sépare l'Atlantique, tandis que les insurgés polonais trouvaient les leurs portée de main de plus, il est hors de doute que si ces derniers avaient pu rem porter quelque avantage sérieux sur les troupes russes, ils eussent rallié leur cause l'émigration polonaise toute entière et très-certainement aussi certaines Cours dont nous avons eu lieu de nous défier. Le peuple anglais nous a donc pour suivi avec un acharnement immérité de notre part; il a porté contre nous, eu faveur des Polonais révoltés, des juge ments empreints d'une grande légèreté nous nous garderons de les porter contre lui, certains qu'il teviendra de ses préven tions l'endroit de la politique russe envers les Polonais. (D'après le Czas.J MARCHÉS. SCHOOi\ OPENBAERLTK TE KOOPEN. Een schoon gerievelyk HUIS, in aller- besien staet van onderhoud en versiering, hebbende verseheide grooie beneden en bovenkamers, goeden droogen kelder, stal- ling voor twee peerden eo hof; staende binnen Ypre, aen de noordzydeder Nieuwe Houtmarktstraet, N° 31. Cebruikt door de eigenaersters Jouff. De Coene, die het zullen verlaten 1er schikking van den kooper jegens den 1" Mey 1866. Nota. Dit Huis kan door de liefheb- bers gezien worden den Dinsdag en Woensdag van ieder week, van 2 lot 4 uren namiddag. Den 1NSTEL met gewin van premieop WOENSDAG 17" JANUARY 1866, om 2 uren namiddag, ter estaminet den Sultan, binnen Ypre ingevolge de voorwaerden beruslende len kantore van den Notaris VANDERMEERSCHte Ypre, men kan ook aile inlichtingen bekomen, by den Notaris DE TA VERIS 1ER, le Langhe- marck. VEKKOOPINiG YA.N 7 H. 8i A. 0 C. 455 zwaere Plantsoenen 736 SCHOONE SPARREN, WOENSDAG 17" JANUARIUS 1866, ten 2 uren naermiddag, zal'er overgegaen worden ter herberge het Groot Hooghe, bewoond door Francis Vantomme, toi de Verkooping De Verkooping z*l gesehieden met ge- woonelyken ty.d van belaling, mils goede en welbekende borge te stellen wonende in het arrondissement Yperen en aen de condilien te voldoen. Elit zeqge het voorls. COURTRAY, 8 janvier. Prix par heciol.: Froment blauc, fr. 18 ai, b. 0-07; id. roux, 17 75, h. o-00; seigle, 11-96, b. o-58; avoine, 8 78, b. 0-07; fèves, 17 - 90, b. o -1 o. Pommes de terre blanches, les 100 kil., fr. 5-20 a 0-76; id. rouges, 6- 00 6-10; benne, le 1/2 kil., 1 36 h 1-67; œufs, les 25,2 54 1-90. marché au bétail. JNouibre des bèies exposées eu «eute Vaches, 120; génisses, 88; lauieaux, 8; bœufs, 20. Bètes «eudues 100 vaches au prrx de fr. i4o 600 par tête; 80 géuisses de 76 a 55o; 4 taureaux de 210 5o7 el 18 bœufs de 280 7 10. La vtaude de bœut se veud de 75 80 c., le 1/2 kil. Bètes veudues pour l'exportaiiou, 00. Huile de colza, les io3 k. (l'ancieuue tonne), tl. 69 ou k 00 00, b. o 00 0; id. de liu, les io5 k. id.fl. 55-oo a 00 00, b. 0-00. Gratue de colza indigène et étrangère, l'hect., fr. 38 00 00 00; id. de lin, indigène, 29 - OO 00 -00. Tourteaux de colza, les 100 k., Ir. 17-25 b 1 7-50; id. de lin, id., 23-oo 28 00; id. de cbauvre, i5 00 k 00 00. Toiles Pièces exposées en veine, 4o; vendues, 35. «5* VIS i* Der TAILLIE dienstig voor Wisseo, Bandroeden, Vlake Persen pn Hnupels, staende op omirent 7 hectaren bosch, genaeind den Boesing- Bosch, in Zillebeke, op kleenen afstaod van het Hooghe, en by de hofstede gebrnikt door sieur Bacile Vandenbrnocke, verdeeld in 12 koopen. 2* Van 451 zeer zwaere PLANTSOENEN geteekend 8. D., staende in deo zelven bosch, en verdeeld io 3 koopen. Den eersten koop bevattende 122 PLANTSOE NEN, palende aen de weyde van sieor Vandeo— broucke en aen de eerste krnysdreve. Dén tweedenkoop bevattende 242 PLANT SOENEN palende van de eene zyde aen de eerste kruysdreve en van de audere zyde aen de tweede krnysdreve. En den derden koop hevattende 87 PLANT SOENEN, palende aen de tweede kruysdreve, en langst de weyde van Donlaeghe. 3* Van 736 SPARREN, ook io -voormeldeu bosch, eo verdeeld io 9 koopen Te welen in N* 1 34 groote Sparren. 2 i5 Kepers. 3 24 idem. 4—25 idem. 5 16 groote Sparren. 6 17 idem. 7 i3o Hommelpersen. 8 55o Vlake Persen. 9 1 25 Hommelpersen. 4* De TAILLIE met 4 geteekende PLANT SOENEN. staende «p eeu parceel bosch groot omirent 84 aren.geriaenid de Kleene Herenl Haege, gelegen in Zillebeke, palende aen bel Passchen- daele Veld. Den boscbwag'er J acobus Dumoulin, wonende by het Pappotjk, ie Z llebeke, is helast aen de liefhebbe'S ailes aen te tuoneii.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 3