D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. So 5,039. eiilJ' - - - -'L.OULi; U Dans cinq mois,cinquante-huit membres de la Chambres des représentants auront redemander au corpsélectoral le renou vellement de leur mandat; se sont1 les tfrngt députés de la Flandre orientale,Tes vingtdéputés du Hainaut, les treizedépulés de Liège et les ctnq dépotés du Limbourg. Le ministre de Belgiaue, comte O'Sul- liVan de Grâss, est mort ie H c* l'âge de 68 ans. Des arrêtés royaux du 30 décembre i865 autorisent 1° La commission administrative de la chaussée vicinale de Watou Proven continuer, pendant une nouvelle période de dix années consécutivesla pèrception du droit de péage établi sur celte chaussée; 2° La commission administrative de la roule de Bixschote Langemarck con tinuer, pendant dix années consécutives, la perception du droit établi sur cette chaussée aux conditions prévues par l'ar rêté du 31 décembre 1855. La commission administrative des hospices civils d'Ypres est autorisée accepter le legs de M"" Delmotte, aux con ditions imposées par la testatrice. Des arrêtés royaux du 30 décembre 1865 accordent aux administrations com munales ci-après les subsides suivants pour l'exécution de travaux d'assainisse ment et de voirie Commission du chemin deZuidscboteà Noordschote 5,000 fr. Commune de Meulebeke, 1,247. YPRES. Depuis quelques jours, les battants de la porte sous le beffroi ont été supprimés. Ce passage restera libre nuit et jour. 11 sera éclairé péùdanl la nuit par deux ré verbères gaz. L'on sait qne l'édifice des Halles est entièrement soutenu par des co lonnes que masquent les murs du rez de chaussée du monument, sans qu'ils lui ser vent d'appui. Le temps n'est pas éloigné, peut être, où l'on renversera ces murailles et où l'on pourra admirer les Halles dans leur état primitif. Sous ses voûtes on pour rait établir alors un des plus beaux mar chés couverts possibles. Il est question, parait-il, d'augmenter au moins du double, ie personnel de la Police municipale. Un sous-commissaire serait adjoiut au Commissaire actuel. M. Valcke n'est pas le seul industriel qui cherche donuer un nouvel essor au travail local. Nous apprenons qu'une nouvelle de mande de coucessiou de terrain vient d'être faite l'administration communale, dans le but d'établir une sucrerie. La l'aix annonce que M. Vandetrpèé- reboom, ministre de l'intérieur, vient de reéueillir d?une tante une succession éva luée àl 5,OOOfr. de revenus. Avant hier, vers 2 h. de relevée, !e nom mé Auguste Depyckere, âge de 9 aps, pen dant qu'il recueillait des débris,de char bons dans la station du chemin de fer de celle ville, a eu la tête écrasée entre les tampons deJwaggons que les ouvriers de la Gare avaient dû mettre |en mouvement. La mort a été instantanée. Elle doit être attribuée l'imprudence de là victime. L'installation de M. Goemaere, nommé la Cure de Boesinghe, al eu lieu avant- béfV-febufilIcII) bncUolil «b inaboO Le Roi reçoit, depuis quelques jours, le soir de 8 9 heures, lés personnes qui lui sont présentées. - Le général Fôtfrjr viertf d'être Chargé par le R!oi d'aller notifier l'enlpereur et l'impératrice du Mexique Te décès de Léo pold I" et l'avènement de Léopold H. Le général Foury, accompagné de ses aides de camp, a été reçu par,le Roi et est parti immédiatement pour le Mexique, afin de notifier LL. MM. l'Empereur et j'M- pératrice le décès de Léopold 1" et l'ave vement de Léopold H au trônedé Belgique. Nos compatriotes libérés sont qrrivés le 5 décembre Mexico. On grave en ce moment; pour l'Hôtel des Monnaies, des pièces de divers modules l'effigie de Léopold 11. 1 Nous trouvons dans CAmi des Familles une nouvelle et charmante anecdote sur le roi Léopold I": Le Roi, se trouvant sa campagne f'a- vofite des Ardennes, fit, par une belle matinée d'automne, une promenade que cette fois il prolongea au delà de sa cou tume. Au palais, Léopold était sévère sur l'article de l'étiquette mais la campagne et en hâbit bourgeois il aimait se montrer avec Utt peu de laisser-aller. Aussi, rencon trant un homme qui avait l'air plus où moinsafflgé, il n'hésita pas l'accoster. Tn ne m'as pas l'air content, l'ami dit le Roi. Pardinne! je crois que si on vous avait attrapé comme moi, vous feriez aussi une mine piteuse. El comment l'a t on attrapé Eh bien, je suis un pauvre diable et j'ai braconné une pièce de gibier sur la chasse du Roi, parce que ma femme est malade et que le médecin a dit qu'elle doit se fortifier. Maintenant, ces gueux de garde chasse sont venus et m'ont mis l'amende une amende que je suis inca pable de payer. Ayez l'air content avec, cela? Mais le Roi est au château allez y. OUÏ, si je pou vais expliquer cela au Roi raâis il, a trop de besogne avec la chasse et la politique pour s'occuper d'un pauvre diable cofume moi. Mais alors adiesso- toi l'un de ses adjudants ou ministies. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. REVUE POhlTipEi Se faire fa gnerrè sans répandue1 mue goutte de sang! Il y avait là un problème dont la solution était réservée aux généraux espagnols. Depuis quinze jours, le général Zavala et le général Prim semblent n'avoir d'autre bot. Opérant sur un théâtre assez restreint (le carré, n'a pas plus de 5o 60 kilomètres sur chaque face), ils sont parvenus ne pas se rencontrer, tout eu ayànt l'âir de couiir l'un après l'autre. D'après lés nouvelles les plus récentes, Prim fuirait en grande haie vers la frontière dû Portu gal. Les roots grande hâte sont dans la Hépeche ils feront sourire plus d'un lecteur qui se deman dera pourquoi le général Priai mettrait désormais une hâte plus grande que celle qu'il a déployée jusqu'à présent? On ne doute plus Madrid, dit le journal offi ciel de Frauce, qu'avaot trois jours, le général Prim ne soit obligé ou de se rendre aux troupes qui le poursuivent, ou d'entrer en Portugal. A la maoièie dont parle le Moniteur universel, il semble que Piim n'ait qu'à vouloir et qu'il a la frontière sotts le rnaiD. Or, il a environ 65 b 70 liëués par d'assez mauvaises routes parcourir. La nature n'a pas cro devoir rendre faciles les communications eotre ces deux pays q®i dut tou jours vécu vis vis l'uo de l'autre comme des frères ennemis. Si nous eD croyons une correspondance de Ma drid que nous avons sous les yeux, Prim ne songe rait pas encore b se réfugier au delà des frontières. La femme dn général déclarerait que rien n'o blige Juanito (c'est le nom de tendresse que l'on donne b Prim) se hâter dans son entreprise. Les préférences du Président poor la politique de paix au dehors et pour le rétablissement de f'uoion b l'intérieur se dissinent chaque jour de mieux eo mieux. A la place du général Logan, le président Johnson a accrédité aupiès de Juarez, l'ex-présideut de la république mexicaine, ub M. Campbell qui est très-ouverte'roent fàvorable b Maximilien. Le gé néral Logan n'a pas voulu occuper le poste qui lui était offert, parce qu'il voulait avoir vingt mille hommes a offiir au président mexicain, M. Camp bell ue veut pas partir pour s'éviter.la peioe de courir après ou chef d'Etat qui n'a plus de do micile connu. La session des Chambres prussiennes s'est ouverte avant-hier. Le discours lu par M. de Bismark ati nom duRoi, ne nous apprend rien de biennooveau, si ce n'est la résolutioa du gouvernement de per sévérer dans la «oie où il es! entré au sujet de la réorganisation de l'armée, et de prolonger aiusi le conflit constitutionnel soulevé eotre la Chambre et le gouvernement b l'occasion de cette grave ques tion. LL J -i-iu .-a.- il- ACTES OFFICIELS. NOUVELLES DIVERSES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 1