Tons ces volontaires étaient animés d'un excellent esprit et l'on ne doute pas qu'ils ne soutiennent dignement la réputation de fidélité et de bravoure copquise parJeurs devanciers. Un convoi de 41( hommes a encore quitté Bruxelles, mardi dr pour aller se^rafeger sous les drapeaux du chef vénéré de la chrétienté. Sur ce nombre, on comptait 15 Hollandais et 26 Belges. Une nouvelle expédition aura lieu prochainement. Le Bien public annonçait que M. Carlos d'Alcantara,, fils de M. le comte 0. d'Al- cantara, vient de prendre du service dans le bataillon des zouaves pontificanx. Nous sommes heureux d'ajouter que ce noble exemple est loin d'être isolé et que beaucoup de familles notables du pays comptent déjà ou compteront bientôt un ou plusieurs de leurs membres dans l'ar mée pontificale. On nous cite notamment trois des fatpilles les plus distinguées de la province de Limbourg. D'autre part, on écrit de Boisschot (An vers) Le fils puiné de M. Alphonse Délia Faille Leverghem, ancien député d'Anvers et seigneur de Boisschot, part vers la. fin du mois pour Rome, en qualité de volonr taire. Il est allé, il y a eu dimanche huit jours, demander la bénédiction de Son Ëminence, qui l'a béni avec effusion. L'exemple donné par ce noble jeune homme a porté d'heureux fruits. Déjà: quatre jeunes gens de Boisschot ont pris la route de Rome pour aller défendre l'im mortel Pie IX de sorte qu'il y en a déjà 5 avec M. Délia Faille, et notre commune n'en restera pas là. 1* Communication de pièces. 2° Libéralités testamentaires de M. Pierre Vandermarlière. 5" Discussion du nouveau tracé du canal, afin d'agrandir la Station. 4° Projet de règlement pour la biblio thèque publique et populaire, 5° Adopter le plan et arrêter le cahier des charges et devis pour la construçlion d'une École gratuite de filles. 6° Procès-verbal de la vente d'arbres tenue sur la propriété Communale dite Barmlanden. T Idem de celle tenue par le Bureau de bienfaisance, sur les propriétés Win- nezeele (France). 8" Prêt sur hypothèque d'une somme de 5,000 francs par le Bureau de bienfai sance. 9°Déterminer l'indemnité de loyer payer aux Hospices pour les nouveaux locaux destinés servir de salle de dépôt municipal et de lieu de détention pour les justiciables du conseil des prud'homme. 10° Rôle supplémentaire pour le recouvrement de la taxe sur les chiens eu f865. fl° Arrêter provisoirement ce rôle pour 1866, ainsi que celui de la taxe éta blie, par les règlements provinciaux sur les chevaux, et bêtes cornes. 12° Projet de location main ferme d'une propriété du Bureau de bienfaisance. Les travaux pour Ip chemin de fer d'Os- tpnde Ypres avancent rapidement. Le chemin de fer de Liçhtervelde Furnes vient d'être, dil-on, repris par la société de Tubize, qui exploite, dppuis ujjfi anqée la ligne de Bruges Poperingbe^ Otn corn? mencera prochainement les travaux du chemin d,e fer de Dixmude Njçupoj;t, L'inauguration de cette ligne, assur,e-t-ôn, devrait avoir lieu au mois de septembre prochain. Le 18c!,la nommée Zénobie Baelden, âgée de 15 ans, a été tuée d'un coup de pied de cheval reçu la tête dans l'écurie de son père, Houlhem. Le 21 de ce mois, un incendie a éclaté en la remise de la maison de la veuve De Vos, boulangère, au hameau de Ten Briel (Comines) et a réduit en cendres les marchandises qui s'y trouvaient en fermées. La perle est évaluée 2,220 fr. Le tout était assuré. Vendredi un accident de chasse est arrivé dans la commune de Lombartzyde M. G. Werry, propriétaire Tournay, étant la chasse aux lapins, avait avec lui le nommé Philppe De Wolf, ouvrier en cette commune, pour placer les furets. Au mo ment où M. Werry lâchait son coup de fusil, De Wolf se relève et reçoit plusieurs plombs dans la tête. Son état inspire beau coup d'inquiétude. Un coffre contenant des valeurs im portantes et expédié de Dinant vers Namur par l'agent de la Banque Nationale, avait été volé le 2 décembre dernier. Nous ap prenons, dit là Meuse, que les auteurs de ce vol viennent d'être arrêtés par le par quet de Dinant. On assure que bientôt il sera pré- sente.au ministère des travaux publics une demande en concession d'un chemin de fer de Dixmude Gand, qui passerait par Thourout, Swevezeele, Wyngene, Ruysse- lede, Nevele et Tronchiennes. Un nouveau procédé a été imagjné par M. le médecin principal De Gaisne pour le traitement de la Gale; il consiste oindre d'huile de pétrole les parties at teintes par le parasite. D'après un rapport adressé au ministère de la guerre, et reproduit dans le dernier numéro des Ar chives médicalesbelges,l'expérience est venue prouver d'une manière irrécusable l'effica cité de ce moyen. Plus de six cents galeux traités par les applications d'huile de pétrole, l'exclusion de tout autre agent, ont été parfaitement guéris de leur affection. Ce genre de traitement n'offre aucun incon vénient, quand on a |a précaution de l'employer de la manière recommandée par l'honorable médecin principal. Déjà, dans une précédente représen tation, le dompteur Balty avait couru risque de la vie dans ses exercices avec la lionne au Cirque-Napoléon Paris. Une nouvelle scène, plus émouvante peut-être, a effrayé lundi dernier les spectateurs. Balty était peine entré dans la cage de ces animaux, que l'on a remarqué la colère et l'agitation de la lionne. Les deux lions et l'autre lionne étaient également mal disposés. Le dompteur n'exerçait pas sur eux son prestige ordinaire. La lionne s'é lance; elle exécute des bonds effroyables; tout coup elle s'arrête; elle demeure im mobile, les yeux fixés sur le dompteur. Les trois autres animaux se tiennent prêts s.e ruer sur lui. Sortez! sortez! crie le public. Assez! assez! Batty sort reculons. La représentation est interrompue. Le public a bien vite compris les causes de cette scène. Quelques minutes avant que l'on amenât la cage de fer au milieu du Cirque, la lionne avait mis au monde un petit lion ceau. Op avait immédiatement séparé la mère et le npuveau né. Le lionceau, que l'on prenait pour un fils unique, avaibé confié une^ grosse chieqpe qui venait de h Wf&frs bass et qui a coqàeq^â servir, dq nourrice au roi des animaux. Mais au moment où Batty entrait dans Iff cagela lionne} qaetlait au monde un second- lionceau. Déjà les lions se dispo saient dévorer le nouveau né; c'est ce que fopt presque.toujours les bêles féroces en captivité, Lr mère voulait défendre son petit, contre lés autres lions et contre son maître. Elle était furieuse, et une terrible bataille allait s'engager. On a séparé la lionne, on a pris le non- veau-né qu'un écuyer tenait par la peau du cou pour le montrer au public. Le lionceau était peine gros comme un chat ordinaire. Beaucoup de spectateurs sont sortis dès le commencement. Les dames enjambaient les gradins. Presque toutes étaient livides de frayeur. Quelques visages avaient la pâleur de la mort. Deux dames se sont évanouies dans les couloirs. Une troisième est tombée sur l'escalier extérieur en proie une violente crise de nerfs. On a eu beaucoup de peine la porter dans une voiture, qui l'a ra menée chez elle. Batty a montré un courage héroïque. Sans l'incroyable sang-froid dont il a fait preuve il eut été infailliblement décbiré en morceaux. Nous avons enfin l'explication des préparatifs faits au château dé Miramar et qui avaient fait croire au retour de l'empereur Maximilien. Le château avait dû être disposé pour l'archiduc Charles- Louis, deuxième frère de l'empereur François-Joseph, et sa femme l'archidu chesse Marie-Annunziata, qui y sont arri vés depuis déjà une semaine et qui doivent y séjourner quelque temps. (Liberté.) Tout n'est pas rose dans le métier de président aux Etats Unis On dit que la journée du 1" janvier a été une horrible fatigue pour M. Johnson. Son bras droit a considérablement entlé dans la nuit du lundi, la suite des innombrables poignées de main qu'il a distribuées droite et gauche, et il en souffre encore beaucoup. Un de ses prédécesseurs est mort d'avoir trop donné de poignées de main. va&ilat -- conseil commdnal. Séance publique, Samedi 37 Janvier 1866, quatre heures de relevée. ordre du jour acte officiel. U« ariêlé royal du 22 janvier, accepte la dé- luisbioo offerte par le sieur Vandermeersch (Louis) des fonctions, de lieutenant quartier—inalire du bataillon de la garde civique d'Ypies. nouvelles diverses. Sous ce litre Une Héroïne inconnue, la Patrie de Paris publie l'intéressant fait historique qui suit: Tout le monde sait que le fameux Nelson, surnommé par les Anglais le Dieu des Mers, et dont la statue se diesse orgueilleusement a Tra-, falgar squarè, était boigrie; mais peu de personnes, croyons-nousconnaissent la cause de celle dif formité et le lieu de l'accident. Vers l'année 1780, Nelson croisait dans les eanx de l'Araériqueespaguole (Amérique centrale), dans le but officiel de relever les côtes de cette partie du Nouveau-Monde, mais avec la mission réelle de créer, dans le pays, des débouchés pour le com merce anglais, alors a l'index, et de faire loot le mal possible aux colonies espagnoles aiosi qu'à lenrs intérêts matériels. Dans l'accomplissement de ces devoirs, si agréables ponr nn marin anglais, Nelson se présenta tin jour l'embouchure du San-Juan de Nicaragua, remoota le fleuve dans des bateaux plats chargés de matelots et de soldats de marine et arriva bientôt en vue du château de Sun-Carlos, objet de son expédition. Arec l'énergie et l'activité qui étaient les traits saillants de sou caractère, il prit les dispositions nécessaires pour eçle»er le fort d'assaut. La gar nison espaguoletremblant de frayeur avant le premier cuup de feu, refusa de combattre et aban donna les défenses, résolue déjà évacuer le châ teau. Le gouverneur, sérieusement malade, se

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2