EERHERSTELLING. MARCHÉ. REGTERLYKE de personnes armées de fusils, de fourches, de tridents, il a culbuté quelques-unes de celles qui s'étaient trop aventurées, sans occasionner cependant d'autres accidents que des contusions légères. Une balle dans la tête a fini par en avoir raison. Sur quoi ne féra-t-on pas encore de conférences? Un colonel de la milice ci toyenne a commencé la semaine dernière donner Bruxelles au local de la Grande- Harmonie une série de conférences sur la garde civique. La Gazelle de Mons annonce que 400 ouvriers charbonniers, travaillant au puits n# 4 (dit l'Aufflette) de la Société du Haut- Flénu ayant réclamé inutilement une aug mentation de salaire, se sont mis en grève Jemappes. Allègre, l'assassin de Pernes (Vau- cluse), qui a tué sa femme et son voisin, le nommé Claïot, vient de mourir l'hospice de Carpentras, la suite de la blessure qu'il avait reçue en luttant contre la force armée. Telle avait été la fureur de l'assassin, qu'on a dû lui arracher les corps de ses deux victimes, sur lesquels il s'acharnait et qu'il perçait d'innombrables coups de poignard. Le procureur, le juge d'instruction et le capitaine de gendarmerie, qui étaient ar rivés huit heures du soir, avaient parle menté avec Allègre jusqu'à deux heures du matin sans rien obtenir. Ils se conten tèrent de faire cerner la maison où il s'était retranché, pensant que la nuit cal merait l'assassin. Le lendemain seulement, après de nouveaux et inutiles'efforts, on eut recours la force. Cette lutte, comme on sait, fut fatale l'assassin seul. Nous avions annoncé que Mgr. Ledo- chowski aurait pour successeur, comme nonce Bruxelles, Mgr. Sanguinetti, neveu du cardinal Anlonelli et nonce au Brésil. Il a été, en effet, question de cette nomi nation, mais le choix du Saint-Père est définitivement tombé sur Mgr. d'Oreglisdi San Stefano, aujourd'hui inlernouce La Haye. Le cheval arabe l'emporte comme fonds sur le cheval anglais; c'est ce qui vient d'être démontré deux reprises, en Egypte, par le résultat de deux paris enga gés le 1", en juin dernier, le second le 20 janvier. En juin 1,000 liv. st. (25,000 fr.) étaient engagés. II s'agissait de savoir si le cheval anglais soutiendrait aussi longtemps que le cheval arabe une chasse la gazelle dans le désert. Un banquier anglais d'Alexandrie tint le pari contre le prince Halem, et le per dit. Dès le second jour de la chasse, le cheval anglais tomba pour ne plus se relever. Le cheval arabe, monté par le prince lui même, continua son service pendant trois jours encore. Le 20 janvier le pari a porté sur la dis tance parcourir du Caire Suez (155 kilomètres). Le cheval anglais est resté 28,918 mètres. Le cheval arabe, sortant toujours de l'écurie du prince Halem, a fourni la course entière. Parti 7 heures 11 minutes du matin, il estarrivéà 3heures 8 minutes de relevée. Cela fait plus de 17 kilomètres par heure. -On lit dans la Gazelle de la Baltique: On a reçu de Sibérie la nouvelle terrible s" que dans une mine où travaillaient de nombreux Polonais, déportés pour cause politique, le puits principal s'est écroulé et a enseveli sous ses décombres tous les travailleurs. Ce puits était si profond que malgré tous les efforts que firent les mal heureux, parmi lesquels îe trouvaient aussi des surveillants russes, aucun d'eux' ue put être sauvé. Il est beaucou p question, depuis quelques jours, de la nomination par Pie IX du général Goyon au commandement en chef des troupes pontificales. L'Empereur, dit- on, serait très satisfait de voir le général accepter le commandement supérieur des troupes pontificales; mais celui-ci y met trait une condition qui peut rendre ce choix impossible. 11 aurait demandé d'être maintenu sur les cadres officiels comme aide de camp de l'Empereur sans faire de service. Mais celte demande aurait été repoussée jusqu'à présent par égard pour la cour de Florence. On lit dans une correspondance de Paris, adressée la Belgique le 4 février a Les nouvelles du Mexique ont une incontestable gravité. Elles confirment la prise de Bagdad par une expédition de fli bustiers, et l'existence d'une correspon dance très aigre échangée entre les géné raux fédéraux YVeilzell et Crawford et le général mexicain Mejia. Remarquez, je vous prie, les expressions dont se servent les généraux américains: Mejia, ayant menacé de faire fusiller une trentaine d'hommes du corpsde Crawford qui avaient posé des actes d'hostilité, le général Craw ford proleste, dans une lettre adressée Mejia, contre ce qu'il appelle l'assassinat de «patriotes» commis par «l'usurpateur autrichien. Aux yeux de Mejia, les pri sonniers ne sont que des bandits et le général mexicain répond qu'il persévérera dans sa ligne de conduite et que doréna vant il ue fera plus attention aucune lettre écrite dans le ton de celle qne ren fermait la protestation du général Craw ford. On dit, il est vrai, que le gouvernement des Etats-Unis a désavoué les aventuriers qui ont compromis la neutralité; mais ses généraux n'ont été frappés d'aucun désa- vœu pareil, et son silence cet égard est, il faut bien en convenir, le symptôme d'une situation très-peu rassurante. On assure que lé conseil des ministres, tenu hier aux Tuileries, sous la présidence de l'Empereur, se serait occupé surtout de ces incidents, qui ne peuvent manquer d'avoir leur contre-coup dans la prochaine discussion de l'Adresse. On nous assure que S. M. l'Impéra trice serait la veille de recevoir la prési dence d'honneur de la commission impé riale près de l'Exposition universelle de 1867. L'Aigle, de Toulouse, annonce qne l'in struction de l'affaire Aspo se poursuit sans désemparer. On assure qu'une session extraordinaire des assises aura lieu pour juger ce procès criminelappelé avoir un grand retentissement. Wy LEOPOLDUS den eersten, Eoning der Belgen, aen aile tegenwoordige en toekomende, doen te weten •Dat de Begtbank van eersten Aenleg van het Arrondissement Brugge, eerste kamer, het volgende vonnis neeft verleend In zaek van Mynheer Michel SUKMONT, Burgemeester der gemeente Lichtervelde en Provincialen Raedsheerwoonende te Lichtervelde, eischer Tegen Félix LABENS, landbouwer, woonende te Lichtervelde, verweerder Le chien est l'ami de l'homme cela est coddd; combien de services cet animal ne lui a-t-il pas rendus? Il conduit les aveugles, garde les troupeaux sauve les gens qni se noient, fait le bonheur des vieilles duchesses et fournit des sujets d'articles aux abois. Cela suffirait pour lui mériter l'estime de l'bumaoité. Eh bien! le chien n'avait pas dit son dernier mot il y a depuis peu le chien réclamé. Son histoire est assez singulière pour que nous en fassions le récit. Il est né en Chine, où il avait la triste perspec- tive d'être servi un jour ou l'antre, en guise de rôti, sur la table du mandarin. Pour échapper h son triste sort, il se laissa enlever, lors de la der nière èxpédition, par un tambour-major. Au moment de l'embarqnement, une difficulté surgit le tambour aurait voulu emmeoer son chieu avec lui; mais le règlemeot interdisait la présence d'aucun animal bord. Que faire? Il chercha un expédient et fiois par letroover.Se rappelant qu'un naturaliste avait rapporté dans son chapeau un jeune cèdre de Liban, il cacha soo compagnon dans son bonnet h poil (où tes bêtes vont-elles se nicher!). Une fois en mer, il le ht sortir de sa ca chette, Le capitaiue, ayant eu connaissance do fait, donna l'ordre de jeter lechieo par-dessus le bord. On intercéda en sa faveur, si bien que le repré sentant des races canines du Céleste-Empire eut la vie sauve. A l'instar du législateur des Hébreux, il fot appelé Moïse. Arrivé b Paris, le tambour-major, doot le congé était terminé, voulu se marier. La foture n'aimait pas les animaux le chien fot vendu un marchand de tabac. C'est ce marchand qui a eu l'heureuse idée de s'en servir pour attirer les passants chez lui. Il a mis Moïse en montre et lui a appris b tenir une pipe entre ses deuis. Les premiers jours on enduisit le tuyau de confitures; cette précaution est devenue inutile. Moyennant l'achat d'un cigare, on peut caresser le chien et savoir son histoire. FRANCE» Paris, a février. COÙftTRAY, 5 février. Prix par hectol.: Froment blanc, fr. 18 09, h. 0-89 id. roux, 00-00, h. 0-00; seigle, 11-60, h. 0-00; avoine, 8-84, h. o-35; fèves, 19-45, h. 0-20. Pommes de terre blanches, les 100 kilfr. 5-oo h 5-25; id. rouges, 5-25 b 5-5o; beorre, le 172 kil., i-5o a 1-72; œufs, les 25, i-54 h 1-90. marché AU bétail. Nombre des bêles exposées en vente Vaches, 110; génisses, 88; taureaux, 12; bœofs, 16. Bêtes vendues 100 vaches au prix de fr. 100 b 510 par tète; 75 génisses de 170 b 54o; 10 taureaux de 120 b 55o et i4 bœufs de 220 b 800. La viande de bœuf se veod de 75 b 80 c., le 172 kil. Bêtes vendues pour l'exportation, 00. Huile de colza, les io3 k. (l'ancienne tonne), il. 67-05 b 67 00, b. i-o5-o; id. de lin, les io5 k. id.II. 52-oo b 00-00, b. 0-00. Graine de colza indigène et étrangère, l'hect., fr. 5j-5o b 00-00; id. de lio, indigène, 4o-5o b 00-00. Tourteaux de colza,les 100 k., fr. i7-u5b i7*5o; id. de lin, id., 23-oo b 38-00; id. de chanvre, i5-oo b 00-00. toiles Pièces exposées en vente, 80; vendues, 73. Overwegende dat by arrest van het hof van Appel van Genl, in dato van 21 December 1864, den verweerder LABENS, verwezen is geweest uit hoofde van lasterende verklaringeu tegen den eischer, in zes maenden gevangzitting, in eene boete van duizeod frankeo, met ootzeg, gedurende vyf jaren, ua het oudergaen zyner slraf, van de burgerlyke-, civiele- en famillieregteo, oitgedrokt in de ouminers 1, 2 en 3 van het artikel 42 vao het strafwetboek, te weten vao stem- eu kieziog-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2