VENDITIE VAN 1
800
Ml
ZWARE EIKEN,
ETAT-CIVIL D'YPRES,
MARCHÉS.
TE STADEN.
LA OUATE CHIMIQUE
ANTI-RHUMATISMAIE
donc les enfants se mariaient et allaient
nécessiter des dépenses préjudiciables aux
intérêts de ces collatéraux.
On ne peut dire s'il y eut complot ou si
le hasard fut seul coupable; toujours est il
<jue la veille du jour fixé pour le mariage,
Eugène, c'est le nom du garçon d'honneur,
dans une conversation qu'il eut avec ses
cousins, se montra fort triste de l'avenir
qui s'ouvrait devant eux. Pressé de ques
tions il leur avoue que, d'après ses pro
pres découvertes, aidées des confidences
que lui avait faites Marie, la fille d'hon-
heur il résultait que Gertrude aimait
Frantz et non Henri, tandis que Julia
tnourait d'amour pour Henri et ne survi
vrait pas au sacrilège qu'elle allait com
mettre.
Grande fut la douleur des deux frères
qui leur tour étaient trahis par Marie,
jfaisant peu près la même heure une
^confidence du même genre ses deux
•Icousines en leur expliquant le malheur
dont elle était convaincue; selon elle,
iFrantz et Henri ne songeaient qu'à leur
fatale erreur et invoquaient le ciel pour
qu'il opérât un miracle qui leur permit de
changer de fiancées. Ces détails malheu
reusement ne furent connus que plus tard,
çar de chaque côté on garda la plus stricte
réserve, aucune explication ne fut provo
quée, les apprêts de la fête du lendemain
se continuaient avec le même entrain, seu
lement on crut remarquer que, le soir, en
se séparantles quatre fiancés étaient
tristes et se firent des adieux presque lugu
bres. Les cloches sonnaient grande volée
le 25 janvier, toute la ville était sur pied
pour assister cette double union et dans
chaque famille les invités arrivaient en
|iabit de fête... Il ne manquait plus que
Iles mariés.
Ce retard fut mis d'abord sur le compte
Ue la toilette, mais comme il se prolongeait
jbutre mesure... le père des jeunes gens
monte leur chambre... Au milieu des
apprêts d'un costume de circonstance, il
ne voit rien, il appelle... Soudain une dou
ble détonation se fait entendre dans un
Icabinet voisin on court, ou s'empresse...
le malheureux père se trouve en face de
deux cadavres... Les enfants se sont brû
lés la cervell.e, un seul respire peine,
mais il rend bientôt le dernier soupir dans
les bras de son père en lui avouant qu'ils
n'ont pu survivre au malheur de ne pas
être aimés comme ils l'auraient voulu, et
remerciant Eugène de les avoir éclairés...
'Au même instant, un bruit inaccoutumé
se fait entendre au rez-de chaussée, c'est
un des parents qui vient annoncer que l'on
a trouvé expirantes les deux fiancées...
Elles se sont empoisonnées avec des allu
mettes chimiques.
Un fragment de lettre, interrompue sans
doute par les souffrances aiguës du poison,
apprend la malheureuse famille que les
confidences de Marie ont ouvert les yeux
des jeunes filles et que, pour ne pas faire le
malheur de Frantz et de Henri, elles se
sont... le tableau qu'offrent les deux cada
vres subsilue l'action au récit... Le glas de
la mort a succédé aux joyeux échos du
bourdon conjugal, mais on s'explique de
part et d'autre... On cherche Marie et Eu
gène... Ils ont soudain disparu... Le soir
même leurs corps sont retrouvés dans le
Rhin. Eugène porte sur lui un aveu com
plet d'une faute dont il ne prévoyait pas
les lugubres conséquences, mais il laissa
deviner que ce double mariage qu'il a pré
tendu empêcher, d'accord peut-être avec
Marie, ruinait toutes leurs espérances de
fortune et d'union... Pas un regret pour
les victimes, mais un mot, un seul mot,
dépeint le caractère national Voilà
comment aiment les Allemands, dit il en
terminant sa confession
C'est le 5 janvier, au matin, que le télé
graphe de Vera Cruz a annoncé la mort
du roi Léopold. Transmis l'Empereur
par un courrier spéciall'avis de ce dou
loureux événement lui arrivait le soir
même et était communiqué l'Impératrice
avec tous les ménagements que comportait
la circonstance. Le coup a été d'autant plus
sensible que Sa Majesté n'y était nulle
ment préparée et se berçait au contraire
d'une illusion complète sur l'état de santé
de son auguste père. Après avoir laissé au
premier élan de sa douleur le temps de se
calmer, l'impératrice Charlotte, qui reve
nait de Yucatan est entrée le 8au châ
teau de Cbapultepec, sans traverser la ville
de Mexico, où une réception triomphale
lui avait été préparée. L'Empereur était
allé au devant d'elle jusqu'à San Martin
Tezmelucan.
Les journaux de New-York publient
une protestation des soldats du régiment
Impératrice Charlotte, contre les exécu
tions militaires ordonnées par le général
Mendez, parmi lesquelles se trouvaient
celles des généraux Arteaga et Salazar et
de quelques colonels^ La ptotestatjon, qui
est adressée l'Empereur, demande la
punition du général Mendez et prie Sa Ma
jesté de vouloir bien donner des ordres
pour que les lois existantes entre nations
civilisées soient observées. Elle porte la
signature des volontaires Brener, Guyol,
Flachat, Van Hollenbeek et 500 autres.
MARCHE D'YPRES.
Op DONDERDAG 1' MAERT 1866te
beginnen ora eene ure namiddag,openbare
Vendilie van 80 koopen BOOMEN, waer
onder zeer schoone Eiken, Beuken Boomen
en Eiken Plantsoenen, staende in eenen
Bosch binnen Sladen zuid van de kerk
weinig noord van den Kaeyaert Hlotenen
in eenen arideren Boscb noord daer by.
Tyd van betaling, mits borg te stellen
ten aenveerden van den Notaris VERLEZ
te Moorslede.
soulage instantanémentet guérit en peu
de jours les Rhumatismes et douleurs de
toutes sortes; en rouleaux fr. 1,50 et
80 c"", chez M. Becuwe, pharmacien,
Marché au Beurre, Ypres.
OP PASSCH END AE
noord- west van de Mosselmarkt.
noord-wesl by de Mosselmarkt,
MEXIQUE.
Onyuent et Pilules JJolloway. De merveilleuses gué-
risous de scialique, de raideurs dans les articulations, de
paralysie daus les membres, et autres infirmités des os, des
nerfs et des muscles ont été accomplies par l'Ougueul Hollo-
way. Il est le seul Onguent qui produise de i'efiei sur ces
maladies. Ses Pilules, aussi, agissent 4'une façon merveilleuse.
Ces deux remèdes doivent être employés simultanément, parce
que Pacliou de l'un aide puissamment celle de l'autre. Com
ment un être humain pourrait-il soullVir des alFectious ci-
dessus mentionnées, alors que les Pilules el l'Onguent Holloway
se trouvent daus toutes les villes du monde Ces nobles reme-
des sont composés de rares plantes balsamiques et suut aussi
bénins et sains, qu'ils sont puissauts et ellicaces.
DU 2 AU 9 FÉVRIER INCLUS.
Naissances 12. Seie uiasc. 11, sexe fe'm. 1.
Uu iuorl-oé du sexe féminin.
Mariage. Descbildere, Jules, cocher, el
Deroubaix, Sophie, domestique.
Décès. Liberl, Charles, 37 ans, sans profes
sion, époux de Léonie Bataille, rue de Thoorout.
Odoox, Marie, 67 ans, sans profession, »eu»e
de Charles Duvosquel, rue de Tbourout. Goud-
sraedt, Marie, 11 ans, rueriela Boule. Lombaerd,
Justice, 33 ans, saus profession, épouse de Gustave
Bryxis, rue des ChieDS.
Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe
masc. 2, idein fém. 2.
ÉTAT-CIVIL DE POPER1NGHE,
Uu a au 9 Février Inclus.
Naissances 8. Sexe masc. 3, sexe fém. 5.
Mariages. Degelcke, Pierre, veuf, 4o ans,
ouvrierel Derycke Jeanne 37 ans servante
célibataire. Dewulf, Henri, 33 ans, médeciD,
célibataire, et BerteuMarie, 21 ans, célibataire,
propriétaire.
DÉCÈS. Verscheure, Louis, 70 ans, cordon
nier, époox de Lucie Minoe, rue de Cassel.
Enfants au-dessous db 7 ans 5. Sexe
masc. 3, idem fém. 2.
FURNES, 7 février. Prix par 145 litres
Froment, fr. 20-00 a 3o-oo; seigle, 18 5o
19-00; escourgeon, i5 5o 19-50; avoine,
12-25 i3-5o; fèves, 25-5o 28 00. H y
avait au marché ti5o sacs de froment, 16 de
seigle, 180 d'escourgeon, 61 d'avoine et 68 de
fèves.
POPERINGHE, 9 FÉVRIER, ifif.fi
Fromenthectolitre, fr. 17-56.
Seigleid. 12-00.
Avoineid. 8-00.
Pommes de terre les :oo kilogrammes 7-00.
Beurre le kilogramme, v> 2-90.
Houblon les 5o kilogrammes, fr. 118-00 120-00.
$TAT Indiquant le» quantités et le prix moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus le flO FÉVRIER 1S66, au marché
de cette ville 1
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
s i 1
VENDUES.
«VIES
s 1
par 100
21
Grain, et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
S *5
Froment
46,ioo
23-25
80
Seigle
i5,ooo
16-75
73
1 Avoine
i,5oo
23-00
44
i,4oo
25-5o
80
Féveroles.
2,4oo
a5-00
80
Pommes de terre.
8,200
6-5o
Beurre
O
O
CI
to
Pain de farine de froment brute 22 c* le kilo.
Idem pou
r les Fondations de 3o c*, i,36o gram.
DU DOCTEUR PATTISOÎI
VIîiN DITIE
van
zeer schoone
LYSTEBOOMEN EN PLANTSOENEN,
ALSMEDË
ABEELEN EN BEUKEN,
Op Maendag 26"" Fkbruary 1866, te be-
giuuen met den middag, zal den Noiaris CHRIS-
TlAEN, by openbare Venditie vetkoopen, op de
grooden der hofslede, gebruikt by sieur Francis
Cappelle en daer aeuhoudende bosschen,
OP PASSCHENDABLE,
90 koopen EIKEN, waeronder Kuipersboomeo,
Moleneinden en Pesleis, veel schoone LY'STE-
BOOMEN en PLANTSOENEN, alsmede eenige
ABEEJ.EN en BEUKEN.
Op gewoone voorwaerden en tyd van betaiiog,
mits borg te stellen.
De Vergadering ter hufplaels van gezeide
hofstede en ter herberg de Mosselmarkt.