avec ses frères. 11 était sorti le dimanche
soir pour aller prendre un verre de bière
au cabaret, alors qu'on le croyait dans sa
chambre.
Le lendemain matin, l'un de ses frères
s'étonna de ne pas le voir rentrer, quand
en faisant le tour d'un champ voisin, il
remarqua sa casquette sur un champ de
betteraves. L'alarme fut donnée et bientôt
on découvrit le cadavre couché sur le
revers d'un fossé.
Le parquet s'est transporté sur les lieux
pour commencer l'instruction.
Voici ce que coûtent par habitant les
services publics dans les divers États de
l'Europe
En Suisse, 6 fr. 6 c.; aux États-Unis,
8 fr. 8 c.; en Russte, 8 fr. 11 c.; en Angle
terre, 10 fr. 33 c.; en Espagne, 11 fr.
43.; en Hollande, 11 fr. 61 c.; en Bavière,
11 fr. 69 c.; en Portugal, 13 fr. 83 c.; en
Autriche, 14 fr. 40 c.; en Belgique, 15 fr.
05 c.; en Prusse, 15 fr.; 07 c.; en Italie,
19 fr. 75 c.; en France, 23 fr. 07 c.
MM. Delpech et Raynal, membres de
l'Académie impériale de médecine, de Pa
ris, ont achevé leur mission en Allemagne;
cette mission avait, on le sait, pour but
d'étudier la trichinose chez l'homme et
chez les animaux. Voici les faits saillants
de leur rapport Toutes les épidémies de
trichinose signalées récemment en Alle
magne sont en plein déclin et, l'excep
tion de celle d'HedersIeben, elles n'ont
donné lieu qu'aune mortalité insignifiante.
L'inspection obligatoire au microscope est
seule sérieuse elle est adopté actuellement
en Hanovre, en Brunswick, Magdebourg,
etc. MM. Delpech et Raynal la conseillent
dans tous les pays.contaminés de trichi
nose; mais ils n'hésitent pas la repousser
pour la France, où aucun cas de trichinose
humaine ou porcine, né d'une manière
certaine sur le sol même, n'a encore été
constaté.
Le rapport établit ensuite que le cœur,
le foie, les reins, le cerveau, le lard gras,
ne contiennent jamais des trichines. La
température donnant toute certitude de la
mort des trichines est de 60° R. (75® C.),
condition que toute la profondeur de la
viande en ait été pénétrée. La salaison
prolongée, et qui a envahi toute l'épaisseur
de la viande, produit le même résultat. Il
y a tout lieu de croire que les trichines
sont mortes dans des saucissons fumés,
même froid et longuement conservés.
Les auteurs du rapport donnent l'ori
gine de la trichinose chez le porc les cau
ses suivantes
Les porcs mangent les corps abandon
nés sur les fumiers ou dans les champs,
des rats, des chats, des hérissons, des foui
nes, que l'on trouve naturellement trichi
nes sans qu'on sache jusqu'à ce jour de
quelle manière ils contractent la trichi
nose. Ils mangent les excréments des
autres porcs ou ceux de l'homme, récem
ment nourris de chair trtchinée et rendant
avec leurs matières des letnelles fécondées.
Il y a lieu donc, suivant le rapport, de
prendre tous les soins possibles pour en
fouir, et mieux encore, brûler les restes
des animaux ci-dessus indiqués, et des
rats en particulier, et pour détruire ces
derniers plus activement que jamais.
On lit dans un journal de Turin
M. Louis Gancrè Rizzo, de Catane, méca
nicien distingué, vient de résoudre un des
problèmes poursuivis depuis longtemps
par la science, le moteur continu. M. Gan
crè, en effet, a inventé un mécanisme qui
trouverait lui- même sa force motrice, sans
le secours de l'homme, sans aucune im
pulsion donnée soit par un animal ou par
la vapeur, et qui accomplit sans interrup
tion ses fonctions motrices. Ge mécanisme
fonctionne, au vue de tout le monde, Na-
ples. Dès présent, celte machine a été
appliquée l'élévation des eaux, qu'on
peut tirer de toute profondeur et que l'on
peut faire monter toute hauteur. Gelte
application seule suffirait recommander
l'invention de M. Gancrè tout le monde
industriel; mais l'inventeur poursuit un
but bien autrement grandiose, celui de
de rendre son moteur d'une application
universelle. Le gouvernement italien vient
d'accorder M. Cancrè un brevet d'inven
tion pour quinze ans.
On lit dans le Courrier de la Vienne
Un des jours de la semaine dernière, une
jeune fille de dix sept ans gardait ses mou
tons dans le champ du Creugneau, com
mune de Largeasse (Deux-Sèvres). Tout
coup deux loups se précipitent sur son
troupeau et étranglent une brebis qu'ils se
disposent enlever, lorsque la jeune ber
gère s'élance avec son chien et met les
deux loups en déroute. Un troisième loup,
qui se trouvait en observation quelques
pas, éprouva uue telle frayeur, que d'un
bond il s'élança et franchit une haie. Or,
un homme était tranquillement assis de
l'autre côté de celte haie, sans se douter
qu'il eût près de lui un semblable compa
gnon quelle ne fut passa terreur en sen
tant tomber sur sa tête et sur ses épaules
une énorme bêle qui, d'un coup de griffe,
lui déchira le visage 11 crut avoir affaire
au diable et poussa des cris de frayeur en
s'enfuyant. Le loup, non moins surpris de
de l'objet qui lui servait d'escalier, redou
bla de vitesse de son côté. Il a été difficile
de faire comprendre cet homme qu'il ne
s'était trouvé en tête tête qu'avec un
loup.
Le Courrier de l'Escaut annonce que
M. Barthélémy Dumortier membre de la
Chambre des Représentantsest parti
mardi pour Romeou il va rejoindre M.
le comte de Mérode. Le but de ce voyage
est la présentation au Saint-Père du por
trait de Sa Sainteté peint par le grand
artiste tournaisien Louis Gallait.
On nour révèle, dit l'Ami de l'Ordre,
un trait touchant de l'exquise charité de
la Reine Marie-Amélie que Dieu vient de
rappeler lui. Le voici
La Reine avait pris sous son auguste et
bienveillante protection l'école que les
Sœurs de Notre-Dame de Namur ont éta
blie Saint-Georges (Londres). Chaque
année, la fête de Noël, elle envoyait aux
Sœurs des vêtements pour les enfants qui
fréquentent leurs classes pauvres, et elle
leur faisait en même temps remettre une
somme d'argent destinée procurer un
goûter aux élèves qui étaient habillées aux
frais de la Reine. La duchesse d'Aumale et
la princesse de Joiuville se sont rendues
plusieurs fois l'école des Sœurs, pour
servir elles-mêmes aux petites filles le
repas que l'auguste Reine leur avait fait
préparer.
Les détails commencent nous ar
river sur les derniers moments de la reine
Marie-Amélie. En voici un, entres autres,
et qui me semble des plus touchants. La
Reine avait soigneusement conservé la
robe qu'elle portait le 24 février 1848, au
moment de sa fuite, et elle la considérait
comme une sorte de relique française. A
sa dernière heureelle a fait apporter
cette robe sur son lit pour la toucher en
core une fois de ses mains tremblantes.
Tous les témoins de cette scène émouvante
ont senti leurs yeux se remplir de larmes.
On fait la remarque que le landgrave
de Hesse-Hombourg et Marie-Amélie,
morts le même jourte 24 mars étaient
nés également le même jour, le 24 avril,
une année de dislance l'un de l'autre.
La Reine Victoria, une des plus
riches souveraines de l'Europe, vient, dit-
on, d'hériter d'une somme de 40 millions
que lui aurait laissés en mourant un de ses
sujets dont on n.e cite pas le nom, et qui
n'avait que des parents éloignés.
Un ouvrier hollandais, nommé Meier,
prétend posséder un moyen infaillible
contre l'épizootie. Il a été reçu en audience
par le roi des Pays Bas entre les mains
duquel il a remis un flacon de son remède
qui est soumis en ce moment l'examen
des hommes de l'art.
La statistique officielle de l'épizootie
en Hollande indique une sensible réduc
tion, de 1,700 les cas.ont diminué 1,344
pendant la semaine relevée du 12 au 17
mars.
Du nouveau sang el de bons musclss prodoits
par la Revalenla Arabica Du Barry de Londres,
sont dus l'énergie rendue par ce délicieux ali
ment aux systèmes fatigués, maladifs ou épuisés.
Guérison n° 56,g55. Barr (Bas-Rhin), 4 juin
1861. - Monsieur, la Revalenla a agi sur moi
merveilleusement; mes forces reviennent et une
nouvelle vie m'anime comme celle de la jeunesse.
Mon appétit, qui, pendaut plusieurs années, a été
nul, est revenu admirablement et la pression et le
serremeut de ma tète, qui, depus quarante ans,
s'éiaient fixés l'état chronique, ne me tourmen
tent plus. David Ruff, propriétaire.
En effet, plus de 65,000 guérisons, par cet ex
cellent aliment prouveut que les misères, dangers
et désappointements que, jusqu'ici les malades oDt
éprouvés par les drogues nauséabondes, se Irovent
présent remplacés par la certitude d'une radicale
et prompte guérison moyennant la délicieuse farine
de santé Revalenla Arabica Du Barry de Lon
dres, qui rend la santé parfaite des organes de di
gestion, des nerfs, poumons, foie et membrane
muqueuse, aux plus épuisés même, dans les mau
vaises digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies,
constipations habituelles, hémorrhi.ïdes, glaires,
vents, palpitations, diarrhée, gonflement, étourdis-
seraent, bourdonnement d'oreilles, acidité, pituite,
migraioenausées et vomissement; douleurs, ai
greurs, crampes et spasmes d'estomac; insomnies,
toux, surdité, oppression, asthme, bronchite,
phthisie (consomption), dartres, éruptions, mélan
colie, dépérissement, rhumatisme, goutte, fièvre,
catarrhe, hystérie, névralgie, vice du sang, hydro-
pisie, manque de fraîcheur et d'énergie nerveuse.
DU BARRY, 12j rue de l'Empereur, Bruxelles. En
•boîtes de t]\ kil., fr. 25; i|2 kiL, fr. i kil., 7 fr.; 1 i|3
kil., tfi fr.6 kil., 32 fr. 12 kil., franco, 60 fr.--Contre bon
de poste. Se rend Y prèschez MNÎ. FRYSOU, pbartn-
BECUWE, ph. G- YEYS, pli. MAHIETJ. confiseur, et
dans toutes les v illes, chez les premiers pharmaciens, épiciers e
confise ut s.