roge l'art. 1" de la loi du 12 avril 1835 concernant les péages sur les chemins de fer; 2' le projet de loi qui ouvre au dépar tement des travaux publics un crédit de 150,000 fr. pour achat du mobilier, du matériel et de l'outillage nécessaires l'exploitation des lignes de Hal Alhde Tournay Blaudain, de Braine-le-Comte Gand et de Bruxelles Lou vain 3" les projets de loi approuvant les conventions conclues avec le royaume de Hanovre, le duché de Saxe-Meiningen et le duché d'Anhalt, pour la garantie réciproque des œuvres d'art et de littérature et des mar ques de fabrique. Mgr l'évêque de Bruges vient de faire les nominations ecclésiastiques suivantes M. Masureel, directeur des Dames de Rous- hrugge, Ypres, est nommé curé de l'hô pital de Notre Dame, Courtrai; M. Van- neste, prêtre au séminaire, est nommé second vicaire Wytschaete. tribunal correctionnel de Mons dans son audience de lundi dernier a rendu son arrêt dans cette grave affaire. Le baroh de Saint-Syraphorien a été condamné une année d'emprisonnement et au principal de l'amende soit 444,859 fr. 80 c. Lundi dernier, la procession solennelle du Saint-Sang a eu lieu Bruges au milieu d'un grand concours de monde. Cette solennité, présidée par Mgr l'évêque de Bruges, a été favorisée par le temps. Le Roi et la Reine visiteront la ville d'Arton le 13 septembre prochain. M. Marsouzi de Aguirre, propriétaire La Hulpe, vient de recevoir de S. S. Pie IX la croix de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire le-Grand. Samedi, midi et demi, les présidents de la Chambre et du Sénat, accompagnés des membres du bureau de ces deux as semblées, se sont rendus au palais pour offrir au Roi un procès-verbal de la séance solennelle des Chambres réunies, dans laquelle Sa Majesté a prêté le serment constitutionnel. Ce procès verbal, merveil leusement calligraphiéet relié avec magnificence, était contenu dans de riches écrins. Le Roi a reçu les porteurs de ce pré cieux document avec la plus grande cour toisie, et a trouvé pour chacun des mem bres de la députation une parole aimable. Le procès-verbal porte les signatures de tous les représentants et de tous les séna teurs. Le Moniteur publie l'arrêté royal d'après les dispositions duquel aura lieu le concours entre les établissements d'in struction moyenne du premier degré en 1866. Il contient également l'arrêté qui autorise le ministre de l'intérieur renou veler un concours entre les élèves des écoles moyennes, ainsi que celui qui orga nise ce concours, et enfin, un dernier arrêté qui contient les dispositions prises pour le concours par écrit. On parle beaucoup de la douleur qu'à éprouvée S. A. R. le comte de Flandre, en perdant le baron Pyckeson officier d'ordonnance. Le prince n'était pas encore remis de la nouvelle qui venait de lui an noncer la mort tragique du capitaine d'Huartautre officier d'ordonnance de S. A. R. mais on comprendra combien plus vif et plus profond encore a dû être le coup que la famille Pycke a ressentie. 11 y a quelques années, une sœur de ce jeune et regrettable officier allait mourir Rome, dans un voyage de noce, de la cruelle ma ladie qui a enlevé le baron Pycke, en dépit des soins dont il a été entouré. Le comte de Flandre est en route pour rentrer en Belgique; il s'est arrêté pendant quelques jours Florence. On parle beaucoup en ville, dit YUnion de Gharleroy, de la disparition d'un fonctionnaire laissant une femme et plusieurs enfants dénués de toute ressource. La lune rousse se distingue cette année par de brusques variations de tenj. péralure. Elle a marqué son influence par des vents froids qui n'auraient été rien moins que défavorables aux menus grains si la pluie n'était venue bientôt faire une heureuse diversion, et nous donner l'espoir que nons en serons quittes, cette fois, ponr la peur que la lune d'avril avait inspirés nos agriculteurs. Les nouvelles des campagnes sont bon. nés. A moins de perturbations atmosphé riques imprévues, il est permis de compter sur une année d'abondance. Rarement les récoltes se sont annoncées sous de pareils auspicespartout les grains sont forts presséset présentent un aspect plein de séductions et de promesses. Les cultiva- leurs faisaient entendre, il y a un mois, que la continuité des pluies avait facilité le dé veloppement des herbes parasites; mais ces plaintes ont cessé la vigueur du fro ment étouffe l'herbe inutile, et dans le con cert des nouvelles favorables pas une noie discordante ne se fait entendre. Les se mailles de printemps avoines, orges, betteraves, lin, etc., se sont faites un pen tardivement; mais les premières faites ont parfaitement réussi, et la levée se fait dans d'excellentes conditions. Les colzas, nous dit un journal agricole, sont plus beaux encore que le froment, s'il est possible: pas un mot qui ne peigne la satisfaction du cultivateur dont les champs présentent l'apparence la plus splendide. La floraison se fait, les siliques sont nom breuses et il n'est pas question de puce rons, ce redoutable fléau qui, l'année der nière, a achevé de ravager les plants déjà forts éprouvés par l'hiver. Les prairies naturelles et artificielles (trèfles, luzernes, etc.) sont partout luxu riantes et tout permet d'espérer que les fourrages seront aussi abondants en 1866 qu'ils ont été rares en 1865. Quant aux fruits, les poires seront géné ralement assez rares les pêchers et les abricotiers ont souffert, mais les cerisiers, les pruniers, les pommiers, sont en fleurs NOMINATION ECCLÉSIASTIQUB. CHRONIQUE JUDICIAIRE. AFFAIRE DO BARON SAINT SYMPHORIEN. Le NOUVELLES DIVERSES. donc le pas il y avait une pierre, eo travers sur la roule, je ne la vois pas, mon pied la heuite, je tombe, et je me casse la jauibe Que c'est long une jambe )i raccommoder Tu ne dis pas, Allegri, interrompit sa femme, qu'elle était raccommodée, qo'ou t'avait défendu de bouger, que malgré cela tu es allé l'ouvrage, et que tu te l'es recassée. Ab c'est que, lorsqu'on souffre a la fois... du corps et de l'âme! dit Allegri. Qu'a de commun l'âme et le corps, beau- frère... dit le gros Laurent en riant de l'air de quelqu'un qui croit avoir lancé un trait d'esprit. Cela a de commun, beau-frère, que si l'âme était satisfaite, le corps irait mieux, dit Allegri. Per Bacco, mon beau frère, si tu n'es pas qu'un satisfait, lu es difficile, dit Laurent... tu n'étais qu'un pauvre bûcheron, un brave et honnête garçon, il faut l'avouer, tu as pour femme, ma sœur, la plus sage fille du Correggio, et pour fils... mon neveu Antonio, le plus joli, le plus leste, le plus adroit, le plus spirituel, le meilleur enfant, enfin, non pas du Correggio seulement, mais de Modène, mais de Ferrare, mais de toute l'Italie... je ne parle pas des autres parties du monde dont je ce couuais pas les enfants. C'est précisément cet enfant qui fait mon tour ment, répondit Allegri affectant de ne pas remat- quer uo grand garçon de quinze aus qui se glissait timidement dans la chambre, gagnant pas de loop un coin obscur où il se tapit, c'est précisément lui; Antonio a eu quinze ans le 17 de janvier, il est né eo i4g4, si lu l'eo souviens, Laurent... Comment si je. m'en souviens interrompit Laurent, preuve que celle aunée le vin fut rare, et que pour faite 00 cadeau uia commèie, ma sœur, et tenir piopreiuent mon neveu sur les fonis baptismaux, je restai trois mois sans goûter de ce liquide... tiens, fière, il n'a qu'un défaut, ton enfant, mon filleul, il n'aime pas le vin... Il n'aime pas le ttavail, beau fière, c'est ce qui ni'inquièie. Je l'aiiêie lâ, frère, reprit Lanreot, c'est dire, qu'il l'aime Hop. Ta as de l'esprit, Laurent, et je ne sois qu'on pauvre bûcheron, mais si tu peux me prouver qu'Autonio travaille VM A l'heure qu'il est, il est chez moi, qui me fait un ciel... uo tableau de devant de cheminée, poor le curé... 00 ciel comme jamais 00 n'eo a va, Aliegti... ce sont des nuages blancs sur 00 ciel bleu, les nuages marcheut, Allegri, on les voit marcher... ou seol le veut qui les pousse. Il ferait mieux d'aller la forêt travailler avec les antres bucberous... mon frère, dit Allegri d'un ton d'amer regret ta mère se toe h me soigner, brodant la nuit jusqu'à l'heure la plus avancée ponr me nourrir, poor se nourrir, pour le nourrir, Ini aussi cet enfant ne gagne pas le pain qu'il mange, Laurent, dit Allegri, élevant la voix avec une intonation sévère. C'est dur, ce que tu dis là, pour ton fils, frère, dit Laurent baissant la tête d'un air confus... car après tout... il se pourrait, vois-tu... que l'eufaul n'ait pas uu grand goût pour l'état de bùcberou. Pas d'autres... frère... Et le mien Le tien te donne peine de l'eau boire... Laurent. C'est vrai, Allegri... tout de même est-il que le petit a de grandes dispositions poor la peinture- un enfant pas plus haut qne ma botte... qni n'a jamais appris le dessin.-, il est vrai que je ne l'a1 pas plus appris que lui, ce qui ne m'empècbe pas d'être no peintre... et qui vous dit, au premier abord... là seulement.au premier coup d'oeil qu'il jette sur mon tableau Mou oncle... voilà uu bras qni sort on ne sait d'où... oncle, cet homme one jambe droite plos courte d'où pied que la gaoebe— et puis ce nez... oh ce nez est tout de travers— et tout cela est vrai, fière, je suis forcé de convenir qne l'enfant a raison... du reste, depuis trois jours, je ne l'ai pas vu, frère... il doit avoir été la forêt... Antonio, dit le bûcheron appelaot. Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2