MARCHÉS. dans leur chantier. Ceux qui étaient occu pés dans la partie inférieure du clocher, entendant un sourd craquement et res sentant une forte commotion, chargèrent un petit garçon d'aller avertir leurs cama rades occupés dans la partie supérieure de la tour. L'enfant voyant chanceler l'édifice redescend l'escalier quatre quatre et parvient gagner la rue. Quelques secondes après, la partie nouvellement construite de l'église s'écroulait, entraînant dans sa chute les murs de l'ancienne par ée; les orgues ont été lancées une grande distance de la place qu'elles occu paient, et les vitraux ainsi que les ogives se sont brisés sous la pression de l'air. On ignore encore les causes positives de ce sinistre, mais on pense qu'il a été occasionné par la faiblesse des piliers qui devaient élayer les voûtes. Les travaux de sauvetage continuent; des 54 ouvriers qui travaillaient dans la chapelle, 20 ont été sauvés. Une enquête judiciaire est com mencée, et des listes de souscription déjà couvertes de noms circulent afin de venir en aide aux familles des victimes de cette catastrophe. Un voyageur allemand, nommé W. Winckler, parcourt en ce moment le Mexique et vient do publier sur cette contrée une série de lettres d'où nous extrayons les détails suivants Tous les ans, aux 1" et 2 novembre, les Indiens et les métis apprêtent de grands festins pour les membres décédés de leurs familles. Le premier repas est consacré aux enfants, celui du lendemain aux adul tes. Naturellement personne ne vient lou cher aux mets qui couvrent la table. Après avoir laissé aux morts quelques heures pour se régaler, on enlève les mets et on les envoie soit des parents, soit des amis, sous condition tacite de réciprocité. (t paraît qu'anciennement les mets étaient déposés sur les tombeaux et qu'on les laissait se gâter sans y toucher. On se tromperait fort si l'on s'imagi nait que celle fête funèbre évoque chez les Indiens et métis des pensées tristes et lugubres. Ces deux jours sont au contraire consacrés la joie, la danse, aux séré nades et l'usage de la boisson favorite du pays, le pulque. Les créoles s'abstien nent de réjouissances semblables et n'imi tent pas la race indigène qui se revêt de ses plus beaux habits et se régale des mets nationaux apprêtés avec le plus de soin possible. En entendant les éclats de rire et les sons bruyants de la musique, en voyant sauter et gambader Indiens et métis, on ne se douterait guère que ces divertissements ont pour scènes les cime tières. Le Tour du Monde nous donne un tableau terrible de la vie des noirs sur la côte occidentale d'Afrique L'horrible coutume de l'anthropophagie y règne dans quelques districts le 49 novembre 4865, les nègres du Nouveau-Calabar entrepri rent une expédition contre ceux qui habi tent les bords du Brass- Us revinrent, le 26 novembre, avec trente-sept prisonniers et firent, le jour suivant, un joyeux festin, °u ils mangèrent avec une bruyante allé» presse, les susdits trente-sept prisonniers, -es pauvres diables avaient été coupés en morceaux, qui furent partagés entre les cners, au prorata du nombre d'hommes que leurs canots avaieut amenés sur le "eu de la razzia. Au Nouveau-Calabar, la chair humaine se vend au marché, comme chez nous la enair de boeuf ou de mouton... D'après tb.-J. Hutchinson, qui a été dix ans consul a,1glais Fernando-Pô, tous les jumeaux qui viennent au monde sont immédiate ment mis mort au Vieux, au Nouveau- Calabar et Eboh. De même on y arrache impitoyablement la vie tout enfant chez lequel les dents de la mâchoire supérieure percent avant les inférieures; on y livre les Albinos aux requins... Dans certaines parties du Bénin, on sacrifie régulièrement deux hommes chaque nouvelle lune. Le célèbre évêque Crowther, noir distingué, raconte qu'on a dernièrement tué, Idda. un esclave albino pour sceller la paix entre deux tribus ennemies. Voici de quelle manière on a procédé son supplice on lui a arraché les mains et les jambes, et on l'a jeté vivant encore dans une fosse qu'on a recouverte avec une espèce de grand tonneau qui n'a été enlevé que lorsque l'esclave a été mort de souffrance et de faim. Dans l'île de Fernando Pô, tout hom me qui a commis un meurtre est attaché un arbre de la forôt, jusqu'à ce qu'il y soit mort de faim ou qu'il ait été dévoré par les fourmis L'EMPIRE QUI NE VOIT JAMAIS SE COUCHER LE SGLEIL. Tel est l'orgueil de la Giaode Bretagnequ'il surpasse infiniment celui de tous les empires qui ont existé jusqu'b présent, même celui de la colos sale Babylonne, aux jours de sa plus grande gloire celui de la Perse, sous Xetcès, de la Macédoine, sous l'amhiiieox Alexandre et, enfin, celui de la Rome Éternelle dite la maîtresse du moude. L'autorité britannique est matérielle et morale; c'est b dire qu'elle s'appuie sur le pouvoir et finfluence. Mais il y a une sorte d'influence que les Anglais exercent d'une manière frappante - nous voulons parler de la capacité médicale que semble avoir gagnée l'un d'eux, avec le litre in dien de l'homme Médical de f Univers. Ncos faisons allusion au Professeur Holloway sur la sphère desquels remèdes le soleil ne se couche ja mais; eu eflei, n'importe où se trouve la maladie, ces remèdes y pénétreront. De même que Londres est le pôle physique et commercial du monde, de même aussi le simple et modeste établissement do Professeur Holloway, près de Temple Bar, a Lon dres, est Ie quasi-pôle Médical de l'Univers. Les chercheurs d'or de l'Australie trouvent dans ses Pilotes certaines guérisous pour toutes leurs mala dies iniernes et dans son onguent, le remède infail lible pour toutes les maladies externes. Dans les vastes et popoleoses régions de l'Inde, les remèdes Holloway sont une véritable panacée pour toutes les formidables maladies qui affligent spécialement ce biû'aut climat. L'habitant de la Nouvelle Zé lande, dans sa région primitive, les estime comme de vrais amis; les Indigènes comme les colons eu ropéens, dans les régions fiévreuses de l'Afrique, les regardent comme un saovenr au momeot du besoin. Ces médicaments sont l'ancre de salut pour l'habitaut des An'illes, quand il est eo danger de périr par la dysenterie, prélude de la gaugrène .et de la terrible fièvre jaune. - Cet épouvantai! de la nuit, ce démou du jnor, dans ces colonies. Si ces remèdes u'ont pas eocore supplanté tous les autres eo Europe, ce u'est que par la forfanterie ou l'iguoraDce si communes parmi les hommes qui ne saveut pas ce qui est boD pour eux. Les N habitants du Canada ont été les premiers b faire connaître les looaoges accordées anx préparations Holloway. Elles paiaissenl avoir, avec uue rapidité merveilleuse remplacé les vieilles prescriptions. Les préparations stéiéotypées de la Pharmacopée pour les fièvres et tes accès, la dyspepsie, les scro fules, etc., ne peuvent lutter avec ces médicaments. La presse a dû cooséquemment annoncer les gué- risons obtenues par eux. comme le commencement d'une ère noovelle, dans l'histoire sanitaire de l'Aménqne anglaise. G:i ne doit cependant pas supposer que la vogue des remèdes Holloway dans les colonies, soit le simple écho de leur répuiaiiou en Angleterre. Ces Médecines qui oui prouvé qu'elles étaient des spécifiques pour les principales maladies de ces climats, oat été acceptées avec bonheur, et jamais jusqn'k ce jour, aucuo remède n'a obtenu autant de vogue, que ceux dn.PtoféB- seor Holloway. - Maulmain Eagle. Pilules Holloway. - La Loi d'Existence. - La. Slison actuelle est très-propre* poor appeler Pat— teution sur quelques points sor lesquels repose là santé. Toutes les impuretés doivent être, chassées do système aussitôt qu'on eo découvre la piéseoceu Pour remédier aux fatigues du cœur et au lien de se laisser abattre, qo'oo prenne one bonne nour riture qui, se digéraot bien, enrichit le sang de ce» élèmeott nutritifs. Les propriétés altératives, exer cées par les porifiantes Pilules Holloway, répon dent exactement b tous ces besoins et même, elles exercent un pouvoir spécial en fortifiant les oetfè» régularisant la circulation et rétablissant ainsi complètement les sécrétions et excrétions. Ces ex cellentes Pilules tiennent tontes les foncliousnalu- relles si bien en ordre, qu'elles empêcbeot, on dissipent- promptement les maux de tète let éblouissements, les nausées, les affections bilieuses, les fièvres, les diarrhées, la dyssenteiie, et antres semblables maladies. Les misères, dangers et désappointements que, jusqu'ici, les malades oui éprouvés dans les drogues nauséabondes, se trouvent b présent remplacés par la certitude d'une radicale et prompte goérisoo moyennant la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry de Londres, qui rend la parfaite sauté aux organes de digestioo, aux nerfs, poumons, foie et membrane muqueuseanx plos épuisés même, guérissaot les mauvaises digestions (dyspepsies), gastritesgastralgiesconstipations habituelles, hémorrhoïdes,glaires, vents, palpitations, diarrhée, gooflemenl, éiourdissement, bourdonnement dans les oreilles,acidité, pituite, nausées et vomissements; douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac insomnies, tons, oppression, asthme, bronchite, phthisie (consomption), dartres, éruptions, mélan colie, dépérissement; rhumatisme, gootfe, fièvre, catarrhes, hystérie, oévralgie, vice dn sang,hy- dropisie, manque de fraîcheur et d'énergie ner veuse. Extraits de 65,ooo guérisons. N* 5x,o8t M. le doc de Plnskow, maréchal de eour, d'une gastrite. N* 5o.4i6 M. le comte Slnart de Deciespair d'Angleterred'une dyspepsie (gas tralgie), avec tontes ses misères nerveuses, spasmes, crampes, nausées. N" 49,84s M*" Marie Joly, de 5o ans de constipation, iodigestioa, des nerfs, asthme, tons, flatns, spasmes et nausées. N* 46,370 M. Roberts, d'une consomption pulmo- naire, avec toox vomissements, constipation et surdité de a5 aunées. N* 46,310 M. le doc teur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait vomir i5 b 16 fois par jour pendant huit ans. N* 46,318 le colonel Watsoa, de la goutte, oévraigie et constipation opiniâtre. N' 4g,4s3 M. Baldwio, du déla brement le plus complet, paralysie des membres par suite d'excès de jeunesse. N" 53,860 M1U Gallard, rue du Grand Saint-Michel, 17, b Paris, d'une phthisie pnlmonaire, après avoir été décla rée iacnrable, et qo'elle n'eût que qnelques mois h vivre. Elle a opéré 60,000 goérisons ou tout autre remède avait échoué. DU BAKRY, 13, rue de l'Empereur, Bruxelles. En boîtes de i|4 kil., a fr. a5 i|a kit., 4 fr.i kil., 7 fr.; 1 ip kil., 16 fr.6 kil., 3a fr. ia kil., franco, 60 fr. Contre bon de postA. Se vend Ypres, chez MM. FRYSOU, pbarm.; BECUWE, pli.; G. VE\S, ph. MAHIEU, confiseur, et dans toutes les villes, chez les premiers pbarmacietis,épioiers et confiseurs. DIXMUDE, 4 juin. Prix par hectol. Promeut, fr. 1621b 21 o3 seigle, i3-iob 00 00; niéteil, i4 i4 b i4 83 avoine, g 66 b 10 6g; févéroles, 20 68 b 00 00; sarrasin, OO-O b qo 00; pommes de terre, les mok., 6-5o 3 00; beurre, le kil., 2-53 b 3 18; oeufs, les 25 i-4t b i-5g. Pain de ménage, le k,, 25 c.; id. 1 172 k., 37 c.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 3