YPRES.
Par arrêté royal du 5 juin, M. Swaels
est notnmé sous-lieutenant du corps de
sapeurs-pompiers de Menin.
Madame la douairière de Florisone, née
Mazeman de Couthove, mère de M. Léon
de Florisone, membre de la Chambre des
Représentants, est décédée subitement,
samedi dernier en cette ville. Les funé
railles suivies de l'inhumation Zillebeke,
ont eu lieu aujourd'hui.
M. Giroul, député de Huy, vient de mou
rir, la suite d'une longue maladie. Il
faisait partie de la Chambre des représen
tants depuis le H août 1864, et y avait
remplacé M. J. Lebeau.
Avant d'être membre de la Chambre,
M. Giroul avait fait partie pendant plu
sieurs années du conseil provincial de
Liège, comme représentant du canton de
Landen.
Pendant une des charges exécutées
aujourd'hui sur la Plaine d'Amour par
l'École de Cavalerie deux chevaux en se
bousculant ont renversé leurs cavaliers et
ont roulé terre. Un des cavaliers a eu le
pied fracturé. MM. les vétérinaires de
l'École, avec un empressement qui les ho
nore, sont accourus au secours du malheu
reux lui ont prodigué des soins et l'ont
fait transporter avec beaucoup de précau
tion la maison de M, le Directeur du
Magasin fourrages.
La sessioQ ordinaire des conseils pro
vinciaux du royaume s'ouvrira de plein
droit le mardi 3 juillet prochain.
La fameuse bataille de Waterloo date
depuis avant-hier de 51 ans.
Fidèles la coutume, beaucoup d'An
glais et d'autres étrangers de résidence ou
de passage Bruxelles le 18 juin, ont fait
leur pèlerinage Waterloo, l'occasion du
51e anniversaire de cette célèbre bataille.
On écrit de Verviers, 15 juin On
s'entretient beaucoup, depuis hier, de nou
veaux ravages causés dans nos environs
par le typhus contagieux. Si nous en
croyons des bruits que, faute de renseigne
ments certains, nous devons accueillir
sous toute réserve, le typhus aurait de
nouveau éclaté dans la commune de Heusy,
dans une ferme très-importante, et dans
une autre fermenon moins importante,
de la commune de Pepinster. Cette mala
die doit avoir été importée dans nos envi
rons par des vaches achetées Courlray.
Ces vaches provenant d'un pays infecté
par le typhus avaient été introduitesen
transit, en Belgique. Un fermier de la
commune de Limbourg avait également
fait l'acquisition d'animaux de la même
provenance. Ses étables ont reçu la visite
des autorités, qui ont déclaré parfaitement
saines les vaches qu'elles contenaient.
On a évalué plus de 150,000 fr. les
dégâts causés par l'incendie de l'hôpital
militaire de Louvain.
La caserne qu'un incendie vient de
détruire Louvain était le bâtiment de
l'ancienne Pédagogie du Faucon, qui exis-
taitdéjà en 1442 et fut reconstruit en 1546
par les soins de Martin Bodewyns de Rit-
hove, évêque d'Ypres. Cette construction
assez remarquable rappelait, quant au
style et au système d'ornementation, la
façade du palais du Luxembourg Paris.
En 1801, il fut approprié pour servir
d'hôpital militaire et continua être affecté
a cette destination.
En 1852, la ville de Louvain en céda la
propriété au gouvernement. Une partie de
l'aile droite, bâtie en 1631, a été démolie
en 1847 et reconstruite d'après le plan de
M. C. Tirco, sous la direction du colonel
du génie Meyers.
L'hôpital militaire de Louvain pouvait
contenir 400 malades.
L'incendie de Louvain est dû l'impru
dence d'un plombier qui travaillait la
toiture avec un réchaud; il s'est déclaré
vers 9 1/2 heures du malin, au moment où
commençait la lutte électorale.
Un nouveau voyage Rome va être
organisé par le Comité belge des voyages
Rome; la durée en sera d'un mois; le sé
jour Rome de 15 jours. Le départ de
Bruxelles est 6xé au 18 août prochain.
Itinéraire Paris, Lyon, Avignon, Mar
seille, Civita-Vecchia, Rome, Naples, Flo
rence, Gènes, Turin, Genève et Cologne.
Les frais de voyage, nourriture, loge
ment, guides, visite des monuments et
autres, sont évalués la somme de huit
cents francs.
L'aéronaute Glorieux devait faire une
ascension Lille dimanche dernier, avec
son nouveau ballon le Zodiaque. Une
ascension malheureuse faite huit jours
avant et dans laquelle il a couru les plus
grands dangers l'a empêché de partir de
Lille au jour fixé. Voici des détails ce
sujet
Parti deSaint-Lô, six heures du soir,
par un vent assez frais, alors que rien dans
l'atmosphère ne donnait lieu de craindre
l'accident qui est arrivé, l'aéronaute venait
de parcourir environ six lieues. Aperce
vant la mer, il jugea prudent d'opérer une
descente et jeta, cet effet, son ancre, une
ancre très-solide et attachée une corde
de trois centimètres. Mais hélas! la corde
cassa vers le milieu. Néanmoins, le ballon
entraîné par la secousse ne se releva pas
immédiatement.
Ce fut alors que, sous la force du vent,
il parcourut en les rasant, vergers et pâtu
rages couverts d'arbres, brisant tout sur
son passagese heurtant contre tout ce
qu'il rencontrait. Glorieux faisait de vains
efforts pour arrêter cette course furibonde;
le vent soufflait, souillait toujours. 11 avait
beau essayer de saisir les branches des
arbres, de s'y accrocher de ses mains sai
gnantes, il fallait ou lâcher prise, ou n'em
porter que des débris! Le ballon remontait
parfois un peu, puis redescendait pour re
commencer, trente mètres de la terre,
ses destructives pérégrinations.
Enfin les lambeaux pendants s'accro
chèrent la cîme d'un chêne. Aussitôt
Glorieuxdont la présence d'esprit ne
s'était pas un instant démentie pendant
cette périlleuse excursion sauta hors du
panier, et avec le bout de la corde qui
était restée de l'ancre amarra l'aérostat au
tronc de l'arbre. Il n'était pourtant pas au
terme de ses tribulations. Pendant une
heure et demie le ballon agité par le vent
resta engagé dans les branches qu'il brisa
en partie, achevant de se mettre en pièces.
Pour le dégager, pas d'autre moyen que
de couper les branches une une, et jugez
de la position où se trouvait l'aéronaute,
grimpé sur l'arbre, et l'ébrancbant avec
fureur de son unique couteau, un couteau
de poche! Se tenant mal assuré d'une main
tranchant de l'autre, il se sentait chaque
instant étouffé sous le poids de son im
mense machine aérienne dont le vent ren
dait l'agonie de plus en plus dangereuse.
Enfin, des paysans aperçurent le mal
heureux navigateur dans cette cruelle po.
sition. Avec des échelles on parvint jusqu'à
lui, on tailla les branches de l'aibre
coup de hacbe; bref, on finit par le débar
rasser sans blessures graves, mais couvert
de contusions, tandis que son ex-Zodiaque
et ses agrès ne formaient plus qu'un amas
de débris informes.
M. Glorieux a donc perdu son Zodiaque,
magnifique construction laquelle il avait,
assure t-on, consacré toute sa petite for
tune il représentait un capital, prix
coûtant, de plus de 6,000 francs.
En 1836plusieurs cadets partirent
de Wiesbaden sous la conduite du lieute
nant Sterzing pour faire une excursion
Rudesbeim.
Dans cette jolie petite ville il se trouve
un excellent hôteltrès-renommé dans le
pays et portant pour enseigne A ta Cour
de Darmsladl. Il est situé tout près du Rhin,
et, cette époque, la vaste gare du chemin
de fer qui sépare aujourd'hui les maisons
riveraines des eaux du fleuve n'existait
point encore.
Les cadets avec leur lieutenant descen
dirent la Cour de Darmstadt, déjeunèrent
midi, burent du Rudesheimer de 1834,
ce vin était le roi du siècle, et se
livrèrent la plus folle gaieté.
Après une courte promenade sur le bord
du Rhinils rentrèrent l'hôtel, où ils
trouvèrent, assis devant une table, un
jeune référendaire prussien homme tout
feu et flammequi déjà était entré en re
lations fort intimes avec le Rudesheimer
de 1834.
La connaissance fut bientôt faite on
but, on chanta on se livra mille extra
vagances. Enfin, vers minuit, au milieu de
l'exaltation généralele référendaire bon
dit tout coup de son siège en s'écriant
Messieursallons faire une partie sur
l'eau.
A cette proposition, le lieutenant moins
échauffé que les autres oppose une vive
résistance, mais toutes ses objections sont
superflues. Le jeune homme court au ri
vage où les barques sont attachéessuivi
du lieutenant Sterzing et de ses cadets. Il
veut sauter dans une barque, mais il a mal
calculé la distance, et va tomber plus loin
dans les eaux du fleuve très profond en
cet endroit. Le lieutenant Sterzing, s'élance
son secours et lire de l'eau le référen
daire qui allait se noyer infailliblement.
Ce jeune homme était M. Otto de Bis-
mark-Schœnhausenaujourd'hui premier
ministredeS. M. GuiilaumeI".M. Sterzing,
actuellement major dans l'armée de Nassau,
est en ce moment en garnison Diets.
On parle beaucoup Paris du pari-
monstre que vient d'engager sur le Derby
de 1867 le duc de Harailion. 11 est ef-
froyablece pari 4,500,000 (quatre millions
cinq cent mille francs) d'une part, contre
150,000 de l'autre, hasardés sur les jarrets
d'un cheval! Le duc parie contre Herrnit,
48 MM. Van Caloen [baron de Basseghera], A.
4g Van Caloen de Goorey, Ch.
50 Vandenpeereboom, J.-B.
51 Vandenpeereboom, Alph.
5a Vander Beke-de Criogeu, Pierre.
53 Vande Walle-de Ghelcke, Richard.
54 Van Drotame, Henri.
55 Van Elslande, Auguste.
56 Van Elslande, César.
57 Van Hatnme-de Croeser, André.
58 Van Huele-Verholst, Ernest.
59 Van Nieowenhnyse, Louis.
60 Van Znylen, [baron], Jean.
61 Woets, Auguste.
actes officiels.
nécrologie.
nouvelles diverses.