MARCHÉS. chemenis prussiens ont fait dérailler un convoi composé de soldais hessois et les ont massacrés dans la bagarre qui a suivi l'accident. Ces faits se passent de tout commentaire. (Meuse.) L'exposé administratif du Brabant signale un singulier conflit entre les admi nistrations communales de Bruxelles et de S1 Xosse ten Noode. Le 18.août. 1865, l'arrivée du dernier convoi d'Anvers la station du chemin de fer du Nord, une femme inconnue a remis un cocher de vigilante une boîte en car ton l'adresse de la supérieure des sœurs l'hôpital Saint Pierre, et lui a payé sa course pour porter celte boîte l'adresse indiquée. En retirant la boîte de la voiture, l'hôpital Saint Pierre, le concierge a attendu des vagissementset l'on s'est aperçu que celte boîte renfermait un en fant âgé de quelques jours. Ces faits ont été immédiatement constatés par un pro cès verbal dressé par le commissaire de police de la 1" division. Sur la déclaration faite le lendemain l'officier de l'état-civil de Bruxelles, ce fonctionnaire a répondu qu'il ne pouvait pas inscrire la naissance de cet enfant aux registres de l'état civil de Bruxelles, atten du que l'enfant ayant été abandonné la station du chemin de fer du Nord, qui se trouve sur le territoire de Sainl-Josse ten- Noode, il devait être inscrit aux registres des actes d-1 naissance de cette commune. Mais l'officier de l'état civil de Saint- Josse ten Noode a cru devoir aussi se refu ser recevoir la déclaration de naissance de l'enfant, en se fondant sur ce que l'exis tence de cet enfant ne s'étant révélée, qu'au moment où la boîte qui le renfermait a été retirée de la vigilante l'hôpital Saint- Pierre, l'abandon devait être considéré comme ayant eu lieu dans ce moment même, et par conséquent sur le territoire de la ville de Bruxelles. Le conflit a été déféré l'autorité com pétente. Il y a près d'un an de cela, et l'enfant attend toujours son état civil. Les médecins les plus considérés ex priment unanimement l'avis que le choléra (la peste du moyen âge) se développera sur ttne grande échelle dès que des milliers de cadavres auront été amoncelés sur les champs de bataille. Cette opinion est scientifiquement établie par Hippocrate et ses prédécesseurs. Les trois grands fléaux de l'humanité, la guerre, la peste et la famine, ont toujours marché ensemble. - Un officier suisse, M, Favre, fait du cavalier autrichien le portrait suivant Le cavalier autrichien a les plus grands soins pour son cheval; on sait combien l'Allemand est naturellement cavalier, et quel intérêt il apporte la conservation de son compagnon de travail ou de guerre; le Hongrois le dépasse encore de beaucoup, car on peut presque dire qu'il est né cheval et que son coursier fait partie de lui même. C'est là une des grandes supé riorités de la cavalerie autrichienne. No tre régiment, disait M. Favre, un officier autrichien, a fait des marches de vingt- cinq étapes sans avoir plus de deux ou trois chevaux blessés. Cela tient la bonne position de l'homme, l'excellent ajustement de la selle et aux soins du cavalier. Le roi Jean de Saxe, que les Prussiens ont forcé de quitter Dresde, est, ce qu'il Paraît, un prince essentiellement patriar cal et populaire. Chacun le saluait respec tueusement dans la rue, et il causait avec 'n premier venu. Il n'a jamais eu qu'un différend avec son peuple. C'était en 1861.. Le ministre de la guerre s'était avisé de remplacer dans l'armée les tambours par des clairons, ce qui mécontenta le peuple. La Diète s'en émut et ordonna le rétablis sement du tambour. Le roi Jean n'était pas homme bouder son peuple pour si peu de chose on fit venir en secret un instruc teur, de Prusse, puis le jour de la fête du Roi, les habitants de Dresde furent réveil lés par de formidables raflaset l'on vit défiler de nombreux tambours, précédés d'un superbe tambour-major. C'était le bouquet que le roi offrait son peuple. Et on veut déposséder ce prince, qui fait rêver la légende du roi Yvetot! Je doute que le régime prussien soit de nature faire ou blier celui du bon roi Jean. Heureux le peuple qui a un pareil souverain! Le roi de Prusse a envoyé 500 thalers la Société protectrice des animaux et lui a promis de faire une loi dans le sens de son programme. Il se vante d'être zoopbile. En effet, il a donné des preuves de sa sen sibilité en faveur des bêles. L'autre jour, dans une rue de Berlin, voyant un charre tier battre un cheval poussif, Sa Majesté a daigné descendre de sa voilure et faire elle même la leçon cet homme. Une de ses Gazettes de la Croix a signalé l'univers cet exemple de haute morale. On sait que la même majesté a fondé un riche hôpital pour ses chiens et ses che vaux hors de service. Une centaine d'ani maux y sont soigneusement hébergés et y meurent de pléthore plutôt que de vieil lesse. Il y a des gens qui admirent celle délicatesse de sentiments et qui en font on chapitre essentiel du panégyrique de S. M. braudebourgeoise. Nous nous moquons de cette fausse bonhomie; nous n'admettons pas que la zoopbilie puisse tenir lieu de la philanthro pie, et nous trouvons étrange qu'un hom me qui se croit honnête et chrétien s'intéresse tant des bêtes quand il fait massacrer un demi million de ses sembla bles, par vanité et par rancune, pour ar rondir un peu son royaume et pour humilier son cousin d'Autriche. FRANGE. On lit dans une correspondance de Paris Vous savez que le roi des Belges devait venir, accompagné de la Reine, faire une visite la cour impériale. On donue comme certain aujourd'hui que votre souverain a écrit l'Empereur une lettre par laquelle il annonce que, en raison de la gravité des circonstances actuelles, il est obligé de remettre sa visite une épo que ultérieure plus tranquille. Cependant, dans nos sphères officiel les, on n'admet pas que la Belgique puisse en rien se montrer inquiète des complica tions du moment. La vente de la viande de cheval pour l'alimentation est autorisée Paris. M. le préfet de police a pris, la date du 9 juin, une ordonnance qui règle ce nouveau commerce au point de vue de l'hygiène publique. Studu van oen Notaris VAN EECKE, te Yprb. f INSTEL 30" Juny en OVERSLAG 44" Julv 1866, 4 uren namiddag, ter estaminet de Getemde Leeuwen, van Eeo WOONHUIS, Keuken daeraen, twee Agterbuizekens en 2 aren 65 centia- ren Erve, 1er zuidzyde van de Vulder- straete te Ypre, verdeeld in 2 loten. I*1* Lot. Huis en Erve in de Vulder- straete N° 23, gebruikt door de weduwe VanzandyckeDegels. 2d' Lot. De twee Agterbuizekens ert Erve N" 18b en 18e in en uitgang hebbende in het Eylaustraetjen, bewoond 't eene door Constant Claeys en 't ander door CM' Snick, aen elk 3 fr. te maende. En 2* INSTEL 16" July 1866, en OVERSLAG 50Dderzelve maend.ten £uren namiddag1er estaminet bel Klein Ypre, biunen dezelve stad, van 4 hect. 54 ar. 40 c. WEIDE, LARD, MEERSCH en BOSCH. T eenett blokhe gelegen le Zonnebeke, zuidwaerts by bett dorp, gebruikt door Auguste Praêt en Karel Devachtzonder pagiregt by plak.- brieven verdeeld in zes koopen. PiluleHollowny. Les variations de tem pérature tendent les nerfs des persounes faibles et décrépites et cet état tourne en maladie, h moins que, pour prévenir tous désordres, on ne prenne quelques restauratifs, comme ces purifiantes Pilu les. Les médecines llolloway donnent du ton au système nerveux qui est la source de l'existence et qui commaode chaque action pour maioteoir le bien-être du corps et le développer. Ou De saurait donc attacher trop d'importance k la nécessité de conserver les nerfs en bon état et k la facilité avec laquelle ces Pilules obtiennent ce résultat. Elles sont les antidotes les moins infalliblescontie les indigestions, la circulation irrégulière du sang, les palpitations, les migraines et la constipation; c'est ainsi qu'elles se sont acquis la plus haute répotation et que leur-débit est le plus grand qu'on puisse voir. Du nouveau sang et de bons mosclss produits par la Revalenla Arabica Du Barry de Londres, sont dus l'éuergie rendue par ce délicieux ali ment aox systèmes fatigués, maladifs ou épuisés. Guérison n56,g55. Barr (Bas-Rhin), 4 juin 1861. - Monsieur, laRevalenla a agi sur moi merveilleusement; mes forces reviennent et une nouvelle vie m'anime comme celle de la jenoesse. Mou appétit, qui, pendant plusieurs années, a été nnl, est revenu admirablement et la pression et le serrement de ma tête, qui, depns quarante ans, s'étaient fixés k l'état chronique, ne me tourmen tent plos. David Ruff, propriétaire. Eo- effet, plos de 65,ooo goérisons, par cet ex cellent aliment prouvent que les misères, dangers et désappointements que, jusqu'ici, les malades ont éprouvés par les drogues nauséabondes, se trovent k présent remplacés par la certitude d'oue radicale et prompte goérison moyennant la délicieuse farine de santé Revalenla Arabica Du Barry de Lon dres-, qui rend la sauté parfaite des organes de di gestion, des nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épuisés même, dans les mau vaises digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorrboïdes, glaires,, vents, palpitations, diarrhée, gonflement, étourdis- sement, bourdonnement d'oreilles, acidité, pituite, migraine, nausées et vomissement; douleurs, ai greurs, crampes et spasmes d'estomac; insomnies, toux, surdité, oppression, asthme, brooehite, pbthisie (consomption), dartres, éruptions, mélan colie, dépérissement, rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhe, hystérie, névralgie, vice do sang, bydro- pisie, manque de fraîcheur et d'énergie oerveose. DU BABRY, 13, rus de l'Empereur, Bruxelles. En boîtes de 11, kit., a fr. a5; ||3 kit., 4 fr.; JliI., J fr.; 1 1|3 kit., 16 fr., 6 kit., 3s fr. 12 kit., franco, 6o fr. Contre bon dr poste. Se vend d F,ire», chez MM. FRYSO0, pharn.; BECUWE, ph. G. VEYS, ph. MAH1EU, confiseur, et dans toutes les villes, chez les premiers pharmaciens, ^piaiers et ooslmri. DIXMUDE, 25 juin. Prix par bectoi. Froment, fr. 17-95 k 20 68; seigle, 00-00 h 00 00; niéteil, i4-48 k i4-66; avoine, 8-97 k 1 i-o5; févéroles, 18-62 k 18-97; sarrasin, 00-0 k 00-00; pommes de terre, les 100 k., 8-00 k 9 00; beurre, le kil., »-45 k 3-21; œufs, les 25 i-45 k i -54. Pain de ménage, le k., 25 c.; id. 1 1/3 k., 37 c.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 3