YPRES.
Par arrêté royal du 24 juin sont nommés
Dans l'élal-major général. Général-
major la section de réserve le colonel
J. De Jaegher, commandant le régiment
de ligne.
Dans le corps d'étal-major. Capitaine
de troisième classe le lieutenant A. de
Formanoir de la Cazerie, attaché au dépôt
delà guerre.
Dans la cavalerie. Capitaine comman
dant: Le capitaine en second: E. Desenfans.
Lieutenant Le sous-lieutenant, Yan
Bombergben, des guides, détaché l'école
de cavalerie. Sous lieutenant Le ma
réchal des logis, A. Lecocq, de l'école de
cavalerie.
Dans l'infanterie. Capitaine de pre
mière classe le capitaine de 2' classe L.
Crepin, du 10* régiment de ligne. Capi
taines de troisième classe F. Coutelier,
du 10* de ligne; F. Sibenaler, adjudant-
major au 10' id.G. Docx, adjudant-major
au 10' id. Lieutenants les sous lieute
nants P. Vandevyver, des grenadiers; L.
Chevalier, du 10* de ligne; V. Vande
Weghe, du 10' id.
Par arrêté royal du 24 juin, est nom
mé sous lieutenant d'infanterie l'élève de
l'école militaire G. Hynderick.
Le sous-lieutenant Hynderick, nommé
par le présent arrêté, pourra ultérieure
ment solliciter son passage dans la cavale
rie en conservant son ancienneté.
Par arrêté royal, le général-major E.
Berten, commandant la 1" brigade de la 2'
division de cavalerie, est nommé inspec
teur général de la gendarmerie nationale.
M. Vanden Bergheprévôt au hameau
de Clyte (FI. occ.), y est décédé subitement
le 2 juillet, l'âge de 63 ans.
Conformément aux intentions exprimées
par S. M. Léopold H, l'anniversaire de
l'inauguration du premier roi des Belges
sera célébrécomme par le passéle 21
juillet de chaque année. En conséquence,
un Te Deum solennel d'actions de grâces
sera chanté l'église de Saint-Martin le
samedi 21 courant, onze heures.
Dans la nuit du 6 au 7 c* un orage a
éclaté sur celte ville. Vers les 5 heures du
matin, quelques forts coups de tonnerre se
sont fait entendre.
L'état sanitaire de notre ville est jus
qu'à ce jour des plus satisfaisants. La
Régence a pris les mesures nécessaires
pour préserver la cité de l'épidémie. La
vente des fruits encore verts a été prohibée.
Dans les environs de la ville, il n'y a pas
apparence de choléra.
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés la Société de la Concorde
(extra muros), le 8 juillet 1866, 6 1/2 h.
du soir, par la musique du 10' rég'de
ligne, sous la direction de M. Walhain
Au hameau d'Elzendamme^ostvleteren)
l'épidémie a été importée par une bate
lière. Cette femme est aujourd'hui en
convalescence. Quatre personnes ont suc
combée deux ou trois malades sont en
voie de guérison.
On écrit d'Ostende Les étrangers
affluent déjà Ostende; fuyant les fléaux
de la guerre et les maladies pestilentielles
qui affligent des pays voisins, un grand
nombre de personnes appartenant au
monde des élégances et desloisirs viennent
chercher sur notre plage le calme et la
santé. Notre état sanitaire est du reste des
plus satisfaisants; tout le littoral flamand
partage le même privilège.
Durant la nuit du 24 au 25 avril 1855
un vol sacrilège eut lieu dans l'église pa
roissiale d'Adinkerke. Les voleurs, restés
inconnus jusqu'à ce jour, s'étaient intro
duits dans l'église par une fenêtre et
avaient enlevé deux vases sacrés de la
valeur de 80 fr. Jeudi dernier ces deux
vases ont été trouvés un mètre de dis
tance d'un tas d'ordures situé dans une
auberge de cette commune.
La direction de la Société des courses
de VVaereghem fait connaître que, par
suite de l'arrivée de Leurs Majestés Bru
ges, le 27 août, les courses fixées, Wae-
reghem, au 28 août prochain, auront lieu
le mardi 21 août. Ce changement de date
a lieuafin de permettre la Société des
courses de Bruges de donner cette fête
hippique pendant le séjour de Leurs Ma
jestés Bruges.
Le Roi devait se rendre demain
Gand. Ce voyage est ajourné.
Les dépêches et les courriers de ca
binet se sont croisés dans tous les sens
depuis deux jours Bruxelles. Les mem
bres du corps diplomatique ont été sur
pied jour et nuit.
On peut voir exposé la vitrine de
l'armurerie Montigny, au passage Saint-
Hubert, Bruxelles, un modèle de fusil
prussien ou fusil aiguille. Nous devons
faire observer que l'inventeur de ce per
fectionnement, qui vient de donner une si
grande supériorité aux armées prussien
nes, est M. Montigny lui-même, qui n'a
pas vécu assez longtemps pour voir les
effets meurtriers de sa redoutable inven
tion. Il y a déjà un grand nombre d'années
que M. Montigny avait appliqué le procédé
aiguille aux fusils de chasse.
L'un des orages de mercredi a occa
sionné, Blalon, un terrible et bien dou
loureux accident. Deux jeunes filles ont
été foudroyées.
FRANCE.
Le Corps législatif de France a voté,
sans discussion, dans une de ses dernières
séances, la loi qui sanctionne la convention
monétaire conclue le 25 décembre 1865
entre la Belgique, la France, l'Italie et la
Suisse.
On sait qu'aux termes de celte conven
tion il y aura désormais identité complète
de types pour toutes les pièces chez les
quatre puissances signataires, depuis la
pièce d'or de 100 francs jusqu'à la pièce
d'argent de 20 centimes. Elles sont entrées
dans la voie adoptée par l'Angleterre en
démonétisant, l'exception de la pièce de
5 francs, toutes leurs monnaies d'argent
et en les réduisant au rôle de monnaie
d'appoint.
On nous rapporte qu'une grande
fabrique, située Armentières, est en ce
moment la proie des flammes. On attribue
ce sinistre l'orage de la nuit dernière.
L'épidémie qui sévit Armentières
et qui y a été assez intense est son dé
clin. Les cas deviennent de jour en jour
moins nombreux.
Une lettre de Paris donne comme
certaine la nouvelle que des ordres sont
partis pour concentrer Toulon des bâti,
ments de transport destinés embarquer
une division française, quinze mille hom
mes environ, qui partira lundi au plus tard
pour aller provisoirement occuper Venise.
Des ordres envoyés de Vienne ont prescrit
d'enlever toutes les torpilles qui garnis-
saient les canaux et les abords de Venise
A la Bourse, de Paris, jamais, de
mémoire de spéculateur, on n'a vu pareille
agitation. Les agents de change ne pou.
vaient suffire aux ordres d'achat qn|
affluaient de toutes parts. On se jetait avec
rage sur toutes les valeurs et plusieurs ont
haussé de 100 200 francs.
La santé de Mgr. de Bonald, cardinal-
archevêque de Lyon, fils de l'illustre écri
vain, donne desinquiétudesdepuis quelque
temps. L'éminent prélat est âgé de 80 ans.
Le choléra fait de grands ravages
Amiens. Le ministre de l'agriculture, du
commerce et des travaux publics, dans les
attributions duquel rentre plus spéciale
ment tout ce qui concerne les épidémies,
est allé porter lui-même cette ville si
cruellement éprouvée l'expression de la
sympathie du gouvernement de l'Empe
reur, et remercier en même temps toutes
les personnes qui donnent dans cette cir
constance, au milieu de leurs concitoyens,
des preuves du plus noble dévouement et
de la plus ardente charité.
A peine arrivé, et après avoir fait con
naître que S. M. l'Empereur l'avait chargé
de faire inscrire sur la liste de souscription
ouverte au profit des victimes du fléau son
nom pour une somme de 5,000 fr., et celui
du prince impérial pour 1,000 fr., il a par
couru les quartiers les plus cruellement
éprouvés par l'épidémie; il a visité succes
sivement les Sœurs de charité du faubourg
de Noyon les Petites Sœurs des pauvres,
l'Hôtel-Dieu, les curés de Saint-Pierre et de
Saint-Leules Sœurs de charité de la pa
roisse de Saint-Jacques, le curé du faubourg
de Ham et le dispensaire installé dans cette
paroisse.
Puis, après avoir été rendre visite M""
Tbuillies et Leger, veuves des deux doc
teurs de ce nom, emportés par le fléau, le
ministie est allé personnellement portera
Mgr. l'évêque d'Amiens tous ses remerci-
ments pour les actes de charité que lui et
son clergé n'ont cessé de prodiguer depuis
l'origine de l'épidémie.
ACTES OFFICIELS CONCERNANT L'ARMÉE.
NÉCROLOGIE.
i* Ouverture de la Bohémienne. Balfe
2* Caprice de Mercadanie. Snel
5* Schoitiscb. fValhain
4* Un jour d'été en Norwège. fVillmers
5° Le Rossignol, Taise pour ûûte. Jullien
(Pendant le repos M. Verschaeve, fils, fera monter
on ballon.)
NOUVELLES DIVERSES.
LE TRIOMPHE DU MERITE ET DE L'INTELLIGENCE.
Il y a environ trente aos, le genre humain était
obligé de se contenter d'an traitement dur, incer
tain et sooveut illusoire, pour se guérir, on tâcher
de jouir d'une robuste santé; mais il était impos
sible d'atteindre l'on ou l'antre. Dans certaines
contrées, telles, par exemple, que les côtes d'Afri
que, les Indes Orientales et Occidentales, les par
ties marécageuses de l'Amérique et les régions
glaciales du Canada, la science médicale ne savait
alors quel remède il fallait administrer, pour forti
fier la constitution, dans quelque circonstance que
ce fût, ou suivant la maladie dont elle était atteinte.
Ce fut alors que se présenta leProfesseur Holloway,
avec ses simples, mais admirables remèdes, dont
les succès complets et uniformes furent immédia
tement appréciés par les Anglais de toutes les
classes et conditions de la société; les expériences
qui eu furent faites l'étranger confirmèrent rapi
dement le verdict du public anglais. En tout
temps, de tels résultats ont dû attirer l'envie de I»
profession; principalement parce que le Professeur
Holloway s'appliqua tout d'abord supprimer la
plupart des maladies auxquelles le corps humain
est sujet. Il fut combattu en raison même de ses
succès. Pendant qu'il recevait les bénédictions de
ceux qu'il avait sauvés et qui étaient tout disposés