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allemand qui fut convoqué en 1848. L'ex
clusion de l'Autriche y fut volée le 14 jan
vier 1849, sur une proposition d'origine
prussienne. Sur près de 500 votants, 261
se prononcèrent contre l'Autriche et 224
se prononcèrent en sa faveur. En sorte
que, même en ce temps où l'Autriche était
tombée dans un tel discrédit que personne
n'osait s'intéresser son sorton ne put
réunir qu'une majorité de 20 voix pour
constituer une Allemagne sans elle.
Quant aux deux confédérations, celle
du Nord fut constituée sous le nom d'Union
restreinte, la suite du traité du 26 mars
1849; et il fut dit que rien ne s'opposerait
ce qu'il se format une autre union res
treinte entre les Etats du Sud et ce que
les deux unions se liassent entre elles par
des traités, o
L'essai de 1849 n'a pas réussi. Il se peut
dit le Journal des Débats, que celui de 1866
soit plus heureux.
Nous trouvons, dans la correspondance
de Paris du Times, les détails suivants aux
quels il convient d'attacher quelque impor
tance
On m'assure que pour obtenir l'assen
timent de la Prusse aux derniers arrange
ments conclus Nikolsbourg, une dépêche
énergique de l'empereur Napoléon a été
nécessaire. Le point sur lequel le roi de
Prusse se montrait le plus impitoyable
était la fixation de l'indemnité de guerre
exiger de l'Autriche; la prétention était si
énorme qu'il était impossible l'Autriche
d'y satisfaire. Si je suis bien informé, l'em
pereur Napoléon aurait donné entendre
que sa patience, aussi bien que celle de
l'Europe s'épuiseraient la fin et que si la
Prusse persistait dans ses prétentions exor
bitantes, la France verrait ce qui lui restait
faire.
Dans le même temps, un message qui
était tout autre qu'amical était envoyé au
quartier général de l'armée italienne.
Ces détails sont tout fait vraisembla
bles. Et de plus, le Journal des Débats est,
croyons-nous, bien informé, lorsqu'il dit
que l'Europe entend ne pas rester entière
ment étrangère aux divers arrangements
qui vont présider la reconstitution de
l'Allemagne.
Nos lecteurs comprendront par ce qui
précède et par les lignes qui suivent, coin-
bien est grande encore la distance qui
sépare dans les détails les parties en cause.
On lit dans la Presse
Si l'on a peine s'expliquer que l'Au
triche ait abandonné ses alliés au lieu d'in
sister pour qu'ils fussent compris dans le
même armistice et dans le même traité de
paix, on commence savoir pourquoi la
Prusse a tenu traiter séparément avec
les Etats du midi. Un article d'un journal
senti officiel de Berlin annonce que, n'o
sant dépouiller complètement certains
souverains, et notamment le grand-duc de
Messe Darrastadt, la Prusse leur offrira des
dédommagements territoriaux. Cesdédom-
magements, elle ne peut les leur donner
qu'au détriment des Etats du midi. Elle se
réserve donc la faculté d'imposer la Ba
vière le sacrifice du Palalinat qui serait
donné au grand duc de Hessn. et celui du
margraviat de Bayreuth, qu'elle garderait
pour elle-même.
DÉl'ÈCUES TÉLÉGRAPHIQUES.
millions; il reste donc payer 9 millions.
Eublie une ordonnance royale datée de
ikolsbourg, 28 juillet, et convoquant les
deux Chambres de la Diète au 5 août.
La Gazette officielle publie nn décret
promulgant pour les provinces vénitiennes
le statut du royaume d'Italie, la cessation
du concordat autrichien et la suppression
des corporations religieuses.
L'Europe se trouble et se divise; mais
l'ancien et le nouveau continent se rap
prochent.
Le cable transatlantique, heureusement
posé entre l'Irlande et Terre-Neuve, permet
l'Europe de donner la main l'Amérique.
C'est dans la nuit du 27 au 28 juillet que
ce grand, ce mémorable fait s'est accompli.
Ne le laissons pas passer inaperçu.
Le premier sentiment de ceux qui vien
nent de mener bonne fin celte heureuse,
mais difficile entreprise, a été de remercier
Dieu, puis de témoigner leur vive gratitude
tous ceux qui les ont secondés de leur
intelligence et de leur bras dans cet incom
parable travail; s'il a été achevé en peu de
joursil a fallu neuf grandes années pour
le préparer et l'étudier; et pendant ce long
intervalle, combien de fois n'a-t-il pas été
arrêté par des mécomptes et des pertes
d'argent qui eussent découragé tout autres
que des Anglais!
Le monde entier profitera de cette nou
velle voie de communication ouverte au
commerce, l'industrie, tous les pro
grès; mais soyons justes d'abord et recon
naissons qu'en cette circonstance encore
éclate le génie persévérant des Anglais.
Par arrêté royal du 15 juillet, M. P.
Boedt, avocat Ypres et vice-président de
la commission administrative de la maison
d'arrêt de ladite ville, est nommé prési
dent de ce collège, en remplacement de
M. Tempels, appelé d'autres fonctions;
et M. J. Iweins, procureur du roi et mem
bre de droit du susdit collège, est nommé
vice présidenten remplacement de M.
Boedt, préqualifié.
Par arrêtés royaux de différentes
dates le lieutenant E. Dehaene, du régi
ment des grenadiers, est déchargé des
fonctions d'adjudant-major et nommé aide
de camp du lieutenant général baron
Goethals; le sous-lieutenant A. Ablay, du
2" régiment de chasseurs cheval, est
nommé aide de camp du lieutenant géné
ral Ablay. commandant la deuxième divi
sion de cavalerie.
Le lieutenant A. Verhille, du 8e régi
ment de ligne, est déchargé des fonctions
d'adjudant major et nommé aide de camp
du général major Dupont.
La fabrique Barbier-Mulier et Cie a reçu
tout récemment un certain nombre de
nouveaux métiers.
Un bataillon du 10e de ligue quittera
demain la ville et se rendra Termonde
pour y tenir provisoirement garuison. Le
10* se rendra au camp de Beverloo pour
prendre part aux manœuvres qui y auront
lieu pendant la deuxième période.
Demainvers les 5 heures de l'après-
midi, arriveront en notre ville, venant du
camp de Beverloo, les recrues du 10* ré-
giment de ligne.
Dans l'après midi de dimanche d', Ia
pluie est tombée par torrents. Quelques
coups de tonnerre se sont fait entendre.
On dit que la foudre est tombée dans les
fossés de la ville, derrière le couvent des
Dames Irlandaises.
Jusqu'à ce jour, aucune baraque de
saltimbanque n'est en voie d'être établie
sur la Grand'Place, en vue de la Fêté conj-
munale qui commence dimanche prochain.
Il paraitque les saltimbanques qui auraient
l'intention de se fixer en cette ville durant
la Foire devraient se soumettre une visite
de la part du comité d'hygiène publique.
L'accès de la ville serait interdit aux mé
nageries, et, défense serait faite aux
joueurs d'orgue et autres artistes ambu
lants de loger en ville. S'il en était ainsi,
nous ne pourrions quelouer notre Adminis
tration communale d'avoir pris ces sages
mesures.
Une circulaire émanée de la Banque de
Flandre porte que les pertes de place pour
toute la Belgique, telles qu'elles se trou
vent stipulées dans le tarif de cette Ban
que, seront augmentées, dater du 25
juillet, de 2 par 0/000. Les places seules où
la Banque nationale a établi une agence,
sont exceptées de celte mesure.
La Banque n'accepte plus les effets por
tant la mention sans frais quand ils ont
courir plus de 10 jours et sont d'un import
de plus de 100 fr.
Le prince Couza, ancien hospodar de
Moldavie et de Roumanie, vient d'arriver
Ostende pour y passer la saison.
Voici un exemple qui prouvera com
bien sont nécessaires, dans l'intérêt de la
santé de l'ouvrier, les visites domiciliaires;
le fait s'est passé Hasselt
La semaine dernière, M. le commissaire
de police se rendit dans une maison de la
rue du Beek; son entrée, une odeur
pestilentielle, cadavérique le saisit la
gorge. Il interpelle la femme pour savoir
quel est l'objet cause de cette odeur; la
femme jure ses grands dieux qu'elle n'en
sait rien, que sa maison est tenue de la
manière la plus propre et que la mauvaise
odeur dont se plaint M. le commissaire
n'existe que dans son imagination; le mari
est interpellé son tour, même réponse;
M. le commissaire est obligé de menacer;
alors le mari se décide tirer de dessous
le lit une énorme tête de bœuf en pleine
putréfaction et couverte de milliers et
milliers de vers. Comme on le pense, M.
le commissaire ordonne de jeter aux
égoûts l'objet découvert; le mari s'y refuse
en prétendant que celte tête, sa propriété,
est son gagne pain que nul n'a droit de lui
arracher. Les vers, dit-il, je les vend aux
pêcheurs la ligne; cela me rapporte
autant, etc. 11 a fallu lui arracher de force
son triste gagne-pain.
Constitutionnel du JJmbourg.)
Un terrible accident est arrivé lundi
dernier la carrière de M. Emile Notté.
Lessines. Deux jeunes ouvriers travail
laient une mine qui avait fait explosion,
mais qui n'avait pas réussi briser la
pierre, quand tout coup une nouvelle ex-
Vifnnb. 31 juillet. La contribution de
la ville de Francfort a été réduite 15
Berlin, 30 juillet. Le Moniteur prussien
Florence, 30 juillet. L'amiral Vacca a
été chargé provisoirement du commande
ment de la flotte et il est entré aujourd'hui
en fonctions.
Florence, 31 juillet. La procédure
contre l'amiral Persano a commencé et
sera poussée avec la plus grande activité.
actes officiels.
nouvelles diverses.