Un grave accident est arrivé la semaine passée Gheluwe et a occasionné la mort de deux petites filles les filles du nommé Klinkemansâgées l'une de 10 et l'autre de S ans, ont, en jouant dans leur chambre coucher, renversé la lampe pétrole. Quoique déshabillées, le feu s'est immé- diatement communiqué leurs chemises; malgré les prompts secours des parents qui se trouvaient près de leurs enfants, celles-ci ont été grièvement brûlées. L'aî née a succombé le lendemain, vers 9 h. du soir et la cadette le surlendemain. Une évaluation faite dans les bureaux du ministère de l'intérieur porte 20,000 le nombre des victimes de l'épidémie pour toute la Belgique. On a constaté depuis quelques jours le retour Bruxelles des hirondelles qui avaient complètement disparu devant l'in vasion de l'épidémie. Un cas du typhus contagieux du gros bétail qui n'avait plus été observé dans le pays, depuis le mois de juin dernier, vient d'être constaté Anvers dans l'étable d'un vacher contenant huit bêtes bovines. L'abatage en a été immédiatement or donné. A l'autopsie, les vétérinaires ont reconnu que six vaches portaient les lésions de la maladie. Elles ont été toutes enfouies selon les prescriptions, et toutes les mesures de précaution ont été prises pour arrêter la coulagion. On écrit de Breda a Nos marchands et éleveurs de bétail regrettent que la frontière de Belgique continue leur être fermée, alors qu'il est prouvé que dans toute la province du Brabant Septentrional il n'existe pas le moindre cas d'épizootie depuis des mois et des mois. Le gouverne ment belge, dans son propre intérêt, pour rait au moins indiquer certains bureaux et certains jours de la semaine, pour l'entrée du bétail après vérification par ses artistes vétérinaires. On écrit du camp de Beverloo, 4 septembre, 4 heures Les grandes manœuvres feu ont eu lieu en présence du Roi et de la Reine. Les troupes étaient animées d'une ardeur guerrière qui a donné ces belles évolu tions un entrain indescriptible. Commencées huit heures du matin, elles se sont terminés midi par un défilé général des troupes devant Leurs Majestés. Les soldats étaient animés d'un enthou siasme extraordinaire et remplissait l'air d'acclamations retentissantes et multipliés. Il est impossible de décrire le caractère grandiose et saisissant de ce spectacle. M. Dreyse, l'inventeur du fusil aiguille prussien, vient de recevoir des lettres de noblesse du roi Guillaume I". On mande de Bancelles au Porvenir, de Vich, que, du côté de las Guillerias (Espagne), il s'est montré dans les champs une prodigieuse quantité de chenilles noi res qui dévorent toutes les plantes. Si elles ne disparaissent pas bientôt, toute cette contrée sera ruinée. On a essayé de les tuer; on y a renoncé, d'abord parce qu'el les sont en quantité prodigieuse, et ensuite parce que l'odeur de ces insectes, quand on les tue, est insupportable. Ecriture de personnages célèbres. La Iievue des autographes, dirigée par M. Ga briel Charavay, un érudit et un fin cher cheur donne aujourd'hui des notes inté ressantes sur la façon d'écrire de quelques personnages historiques o Louis XIV avait une écriture remar quable par la dimension des lettres; cette forme grandiose, sans être belle, se retrou ve dans l'écriture de la plupart des person nes notables de son tempstels que les Créquy, les Colbert, les Sévigné, les Main- tenon, les Luxembourg, etc.; mais aucune ne porte plus l'empreinte de la grandeur et de la noblesse, que celle du prince qui a imprimé ce caractère son siècle. L'écriture de Fénélon, posée, régulière, peint bien son âme tranquille, sa douceur, sa grâce, sa facilité; nul écart, nulle rapi dité, nulle fougue comme celle de Bossuet: c'est un ruisseau limpide qui coule avec un doux murmure sur un sable d'or et d'ar gent. Bonaparte avait, dans son écriture rapide et presque illisible, des abréviations hachéessautillantes, anguleusesqui dé notent bien toute la fougue, toute la pétu lance intérieure de son caractère impatient et dominateur. On a fait une remarque sur ses diffé rentes manières de signer dans le cours de sa vie. Après sa sortie des écoles mili taires de Brienne, puis de Paris, quand il fut nommé sous-lieutenant d'artillerie en 1785, il signait Buonaparte lorsqu'il fut général, le 23 février 1796, puis premier consul en 1799, il francisa son nom et signa Bonaparte. Parvenu l'empire le 18 mai 1804, il signa Napoléon, puis Nap., et enfin N. FRANCE* Le bulletin politique du Moniteur univer sel s'exprime ainsi sur l'état de l'Italie On mande de Florence que la paix est ardemment désirée dans toute l'Italie. L'assurance que, grâce la haute interven tion de l'Empereur, les intérêts du pays sont sauvegardés, fait souhaiter que le dénoûment de la situation actuelle soit aussi prompt que possible. La population du royaume, qui s'élevait 23 millions d'habitants, va se trouver portée 25 millions. Où s'arrêtera le luxe? demande-t on souvent. L'année derrière, nous annoncions l'apparition de crinolines d'argent et d'or, puis de bottines talons de même métal. Maintenant on met en vente dans certains magasins de Paris des chemises de fine batiste, qui sur le devant sont brodées d'or fin. Pour 3,000 francs, on peut se passer la fantaisie d'une douzaine de ces chemises. La consommation de la viande de cheval augmente rapidement Paris. Il y a peine deux mois que la vente du nouvel aliment est officiellement autorisée, et déjà une deuxième boucherie spéciale est ou verte dans la capitale sous la surveillance d'un inspecteur vétérinaire désigné par l'administration. D'autre part, un établis sement de bouillon de cheval est installé dans le quartier S'-Antoine, et une fabri que de saucisson de viande de cheval va fonctionner avenue de Clichy. NOUVELLES DIVERSES. 2 Paris, 5 Septembre. VAISSEAUX BLINDÉS. Actuellement, chaque nation aspire se procu rer ces poissants instruments de guerre; mais si ce siècle de charbon en de fer se glorifie, en raison de ses ressources et de son pouvoir, nous ne de vons pas oublier la nécessité de chercher les moyens de fortifier le eorps du marin, comme celui de son vaisseauen reconfortant sa constitution. Cette remarque a été suggérée dans de nombreuses circonstances biea constatées, dans lesquelles les Médicaments Holloway ont restauré des constitu tions complètement brisées. Soulager momentané ment la douleur, c'est un bien pour l'humanité souffrante; mais, ce qui est infinimeot préférable, c'est de déraciner le mal et de restaurer le système b sa vigueur primitive. Les Médicaments Hollovvay extirpent la maladie et développent, par l'activité qu'ils donnent, le fluide vital, le germe de la santé Des milliers de personnes qui, dans leur profonde misère, et h bout de ressources, ont vainement es sayé toute sorte de remèdes, ontenfin b leur grande satisfaction, trouvé dans:jes.Pilules et On- guent Holloway une perle d'un grfind prix0Q trésor caché et oo roystèra résolu. Ceux qui, une seule fois, ont essayé ces remèdes s'y attachent invariablement, ooo seulement parce qu'ils n'ont jamais manqué de guérir, mais encore parce qu'ils sont nne sauvegarde, on un antidote contre les maladies de toute sorte. Eo effet, ils fortifient la constitution et maintiennent la vigneur de tous les organes du corps et la pureté do sang, de sorte que le système entier devient invulnérable aux attaques de la maladie. Si l'on peut dire que le corps est une harpe h mille cordes, les remèdes Holloway sont les moyens par lesquels on la tient toojoors dans le ton, en la restaurant b sou accord primitif, quand elle est dérangée. Mais ce qui nons étonne, ce sont les merveilleuses organisation et direction de l'établissement central de Londres-, le foyer d'où les rayons sanitaires se répandent dans les parties les plos reculées *de la terre. Lb ces Mé decines sont continuellement sous la main et b la portée de toutes les classes, oui, de toutes les classes du Monde entier Ces souverains remèdes dont les matières premières proviennent de purs végétaux, sont préparés de telle sorte qu'ils sont actifs ou passifs, suivant les cas les Pilules contiennent des propriétés tooiques, aossi bien que détergentes, et développent même l'une ou l'autreselon lesj symptômes; l'Ongoent, étant tout b la fois eipulsif et absorbant, agit de la même manière, de sorte qne, combinés ensemble, ils aident la nature b chasser l'ennemi commun la maladie. Noos disons qu'ils assistent la nature, car il ne faut jamais oublier que le plus sage, le plus sûr et le plus iofaillible mode de traitement médicaldoit être basé sur le priocipe qui consiste b assister et b faciliter la nature b triompher de la maladie et b fortifier la constitution pour le rétablissement de la santé; telles sont les deux grandes vertus ac complies par les Pilules et l'Ongueot Holloway. Jigger Times. Pilules Holloway. Les Protecteurs de la Santé. Pour les luttes qui se livrent journelle ment avec l'existence, nne bonne santé est toot. Les purifiantes, digestives et laxatives Pilules Holloway sont, on ne peut plos convenables, ponr restaurer la santé aux invalides dont les fooctioas agissent si faiblement, qoe l'existence elle-même semble des plos précaires. Les maladies d'estomac disparaîtront après on traitement avec ces Piioles; le foie engourdi se réveillera par d'aetives sécré tions et chaque organe de la digestioo reviendra apte b remplir convenablement ses fonctions. Il est impossible d'avoir, partout et en toute saison, un docteur b ses côtés; mais ces Pilules y supplée ront en raison de leur action efficace et universelle, dans toutes les maladies. Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866 La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout aotre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du BarRY, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Saiotelé ne peot assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée b chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. La Revalenta Arabica Du Barry, délicieux aliment réparateur, a opéré 65,000 guérisonssans médecine et saos purger. Elle éco&omise mille fois son prix et d'autres remèdes, rendant la parfaite santé des organes de digestioo, des nerfs, poumons, foie et membrane muqueuse, aux plus épnisés même, dans les mauvaises 00 laborieuses digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorrhoïdes, glaires, vents, palpita tions, diarrhée, gonflement, étourdissement, bour donnement aux oreilles, acidité, pituite, nausées et vomissements même en grossesse^ douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac, insomnies, toox, oppression, asthme, bronchite, phtbisie (con somption), dartres, éruptions, mélancolie, dépéris sement, rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhes,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2