COLLÈGE COMMUNAL ADJUDICATION COLLÈGE COMMUNAL DÉFINITIVE VILLE D'YPRES. l'arme réglementaire de l'armée française, a une portée normale de 500 mètres. Le projectile peut être lancé jusqu'à 1,000 mètres et l'arme n'a pas besoin d'être lavée avant d'avoir tiré 250 coups. Dans les ex périences qui ont été faites on a tiré avec le même fusil et consécutivement 1,000 1,200 coups, sans qu'il se soit produit la moindreavariedanslameni dans le canon. La rapidité du tir est arrivée 12 coups lorsque le tireur a eu les cartouches sous la main, placées sur une table devant lui. Le nouveau fusil tout en fer qu'est en train de perfectionner M. Dreysse, sera t il d'un effet plus puissant et plus rapide et d'un maniement plus facile? Un tremblement de terre Paris. Plusieurs secousses de tremblement de terre se sont produites le 14, dans la mati née Paris et dans les environs; elles ont d'autant plus étonné qu'elles se sont mani festées sur une grande partie de la France. De tous côtés arrivent des détails sur cet étrange phénomène, si rare dans nos ré gions. Un Français nommé Pottin était venu Bucharest pour monter un cirque; il avait avec lui deux éléphants, le mâle et la femelle, que l'on a vus, il y a quelques années, Paris. Ces deux pachydermes ont tué leur gardien d'une affreuse et sin gulière façon. Ils se sont amusés jouer la balle avec le corps de ce malheureux. Le mâle, saisissant le cornac avec sa trom pe, le lançait en l'air; la femelle l'attrap- pait au vol et le renvoyait son compa gnon. Cela dura un quart d'heure quand on vint au secours du gardien, il était mort; tous ses membres avaient été broyés. Le Glandier. Nous empruntons un journal le Corrézien des renseignements peu connus sur le Clandier, où se dénoua le drame de Mme Lafarge La plupart de nos lecteurs savent que le Glandier, rendu célèbre par le procès de Marie Cappelle, appartenait avant la Révo lution l'ordre des Chartreux; après avoir été vendu en 1792, comme bien national, M. Chouffour, celle propriété passa suc cessivement dans la possession de M. Pouch-Lafarge, de madame Bussières et de M. Penel; enfin, en 1859, elle fut acquise de nouveau par les Chartreux. Aujourd'hui une lettre que nous rece vons de Vigeois nous apprend qu'on attend au Glandier des ordres de Grenoble pour se mettre l'œuvre et réédifier les ancien nes cellules des premiers habitants du lieu; on nous assure que la nouvelle Chartreuse sera occupée au commencement de 1867. Il y a sept ans, deux religieux vinrent au Glandier, visitèrent les ruines et étudiè rent la flore des environs, ce qui fit croire bon nombre de gens qu'ils recherchaient un trésor caché non loin du cloître, avant le pillage de 1790. Une leçon de morale en cour d'assises. Nous ne pouvons nous dispenser de raconter les débats assez tristes qui vien nent d'avoir lieu devant la cour d'assises du département de la Seine; mais le dé- noûment est conforme, croyons-nous, ce que tout cœur droit doit désirer. On nous écoutera, donc avec intérêt. Une mère, Mma Hétis, se voit traduite devant la cour sur la dénonciation de son fils et de l'un de ses gendres. Elle est ac cusée d'avoir fait fabriquer un faux testa ment pour enlever ses enfants l'héritage de leur père; et circonstance au premier abord accablante, un homme comparaît, un vieillard, qui dit que moyennant 10 francs il a fabriqué ce faux testament, con trefait la signature de Hétis. Cet aveu pouvait entraîner une condamnation pour Iiii plusieurs années de travaux forcés. Il a maintenu son aveu devant le jury. Un expert consulté a déposé dans le même sens. Il a déclaré que le testament, que la signature de Hétis étaient faux. La dame Hétis affirmait énergiquement le contraire. Me Lachaud était son défen seur. Il a fait ressortir tout ce qu'il y avait d'odieux et d'invraisemblable dans le crime imputé sa cliente. Il a montré le fils obéissant lorsqu'il a dénoncé sa mère un complot machiné par ses beaux-frères, notamment l'un d'eux du nom de Coliot, Le fils interrogé, déposant comme té moin, s'est certains égards rétracté. On a dû le placer provisoirement sous la surveillance d'un gendarme, tant sa dépo sition paraissait étrangemais surtout incohérente. Le président a dû reprocher ce fils, oublieux de tous ses devoirs, le rôle qu'il s'était chargé de remplir. Finalementle jury a prononcé en fa veur de la dame Hétis un verdict d'acquit tement. Le président a adressé au fils les paro les suivantes Voyez-vous ce que vous avez fait? Vous avez brisé h vie de votre mère! S'il vous reste un peu de cœur, comprenez combien vous avez été coupa ble! Allez en liberté... mais souvenez vous que votre vie tout entière suffira peine pour faire oublier le mal que vous avez fait! L'audience a été levée au milieu d'une émotion générale. Un agent de change vient de dispa raître de Marseillelaissant un déficit d'environ deux millions de francs. SANS REMISE. Le Samedi 29 Septembre 1866, 2 heures de releve'e, Y Hôtel de ta Châletlenie Ypres, de la belle et grande MAISON, avec beau Jardin, Ecurie et au tres dépendances, sise en la ville d'Ypres, au nord de la Grand'Place, N" 6, dépen dant de la faillite du sieur François Van- dermeglen, ci-devant banquier Ypres. Mise prix seulement d 25,000 francs. D'après les conditions, déposées en l'étu de du Notaire VA1SDERMEERSCH, Ypres. pensionnat annexé ET A L'ÉCOLE MOYENNE 0)12 Cet établissement, placé sous le patro nage de l'autorité Communale, jouit d'une faveur exceptionnelle. Les internes y sont entourés des soins les plus affectueux et ils y ont une nourri ture substantielle et variée. Le prix de la pension est de 500 frs. Pour les détails s'adresser au directeur Ligy-Degels. VILLE D'YPRES. l'école moyenne DE L'ÉTAT. --iaasac La place de surveillant interne est va cante au dit établissement. Inutile de la postuler si l'on ne possède pas les connaissances suffisantes pour donner des cours élémentaires d'arithmé tique, d'histoire et de géographie. Les aspirants sont invités se présenter en personne l'autorité communale ou, en cas d'empêchements, lui envoyer leurs demandes avec les pièces l'appui sans le moindre retard. Les avantages attachés cet emploi sont la table, le logement et un traitement an nuel de 850 francs. Onguent et Pilules Rolloway. Les maladies d'un caractère des plus graves et des pins chroni ques oot été guéries par les Remèdes Holloway. Des ulcérations qui avaient résisté b tout autre remède ont facilement cédé l'influence purifiante et régénératrice de cet excellent Onguent. Les en torses, les articulations, les glandes enflées et les muscles contractés, sont traités de la manière la pins sûre et la plus effective par les remèdes Hol loway qui ne peuvent faire aucun mal dans aucune circonstance. Rien de délétère n'entre dans leur composition; ils sont essentiellement purifiants et fortifiants par leur nature. Le pouvoir combiné de ces nobles remèdes les rend aptes b lutter avanta geusement contre les affections les plus graves et b guérir, ou tout au moins b soulager, la plupart des maladies. Cure nu Pape Rome, 21 juillet 1866 La santé du Saiot-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barrv, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée b chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. Le problème de se guérir sans médicament a été parfaitement résolu par l'impoitante découverte de MM. Barry, de la Revalenta Àrabica Du Barry. qui économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes. Voici un petit extrait de 65,ooû guéri- sons parfaites N* 62,476. Sainte-Romaine des-Iles (Saône- et-Loirej. ce 3o décembre 1862. Monsieur, Dieu soit béni! La Revalenta Arabica du Barry a mis fin b mes »8 ans de souffrances de l'estomac avec faiblesse et sueurs nocturnes, pour m'accor- der de nouveau le précieux trésor de la santé. J. Comparet, curé. N* 47,121. Mu* E. Jacobs, de quinze ans de souffrances horribles des nerfs, indigestions, érnp- tions, hystérie, mélancolie. N" 48,5i4. M11' E. Yeoman, de 10 ans de gastrite et toutes les horreurs d'nne irritabilité nerveuse.N° 49,842. Mm* Marie Joly, de cinquante ans de constipation, indigestion des nerfs, asthme, toux, flatos, spasmes et nausées. N® 36,2 12. M. le capitaine Allen, de la marine royale, sa fille d'épilepsie. DU BARRY, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. En boîtes de i|4 kil., 2 fr. 25; ij2 kil., 4 ^r,î 1 7 ^r®> 2 M2 kil., 16 fr.6 kil., 32 fr. 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenta chocolatée du Barry. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tète, ni échauffement, ni les autres inconvénients des chocolats or- dinairrment en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-a5; tasses, fr. 4i 48 tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 5^6 tasses, 60 fr. Se vend Ypres .chez MM. FRYSOU, pharra.; BECUWE, ph.; G. VEYS, ph.-, MAH1EU, confiseur, et dans toutes les villes, chez les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs. Nota. Les amateurs pourront voir la Maison, les Jeudis et Vendredis, de 9 heu res du matin midi et de 2 5 heures du soir. AU DU ET DE

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 3