YPRES. Uo arête royalen date du 30 septem bre alloue un subside de 4,862 fr. 22 c. la commission administrative des hospices civils de Neuve-Eglise, pour couvrir la sixième partie de la dépense qu'a occasion née la construction d'un hospice-hopital en cette commune. Par arrêté royal du 8 octobre, M. A. Poupaert, médecin Ypres, est nommé membre de la commission administrative de la maison d'arrêt de ladite ville, en remplacement deM. Boedt, démissionnaire, et M. J. Carpentier, membre de ce collège, est nommé vice-président, en replacement de M. Iweins, appelé d'autres fonctions. Depuis hier, le drapeau national flotte la tour de Saint-Martin, et le carillon se fait entendre trois fois par jour, l'oc casion des Fêtes anniversaires de l'Indé pendance nationale que l'on célèbre main tenant Bruxelles. Cet après-midivers les 3 heuresun grave accident est arrivé dans la rue des Chiens. Un messager, ivre, dit-on, ayant maltraité injustement un de ses chiens, l'animal surexcité s'est élancé contre son maître et lui a mutilé, coups de dents, les deux mains d'une manière terrible. Le déjeuner de 200 couverts que le Roi devait offrir le 15 au Palais-Ducal, est remplacé par un banquet de 1,200 couverts que Sa Majesté donnera l'Entrepôt, le 21. Le lord-maire de Londres (M. Philips) assistera une partie des fêtes et notam ment au spectacle gala du 16. Le second gala aura lieu le 19. On annonce qu'il y aura au palais du Roi un lever pour tous les officiers des tireurs étrangers. Les riflemen et gardes nationaux seront passés en revue par le Roi. La date de ces deux solennités sera con nue ultérieurement. C'est le grand opéra la Muette de Portici qui a été représenté Bruxelles au théâtre royal de la Monnaie pour le spectacle gratis aujourd'hui midi Bru xelles. On sait que cette pièce a joué un grand rôle dans les événements qui ont préludé la révolution belge de 1830. On écrit d'Anvers que le marché au bétail qui avait été repris depuis trois se maines, va être interdit de nouveau Quatre cas de peste bovine s'étant produits dans les étahles du sieur Driessens. M. Le ministre de l'intérieur vient d'adresser MM. les gouverneurs des provinces une circulaire pour leur faire connaître que le ministre de la guerre a autorisé les conseils d'administration des régiments d'artillerie mettre -la dispo sition des cultivateurs qui leur en feront la demande les chevaux de trait dont le nombre excède l'effectif réglementaire. LeMonileur publi le'instruction qui déter mine les conditions auxquelles ces chevaux pourront être remis. Nous recevons les meilleures nou- vellesdu Centre eldu Borinage. Lesouvriers ont repris leurs travaux. Plusieurs prêtres sortis du séminaire américain de l'Immaculée Conception de la Très-Sainte-Vierge, établi Couvain, viennent de partir pour l'Amérique. On écrit de Munich Le ministre de la guerre vient de publier un règlement qui défend expressément aux soldats de faire usage de leurs armes. Celui qui dé gainera l'avenir sera privé indéfiniment de l'honneur de porter un sabre; en outre il encourra la peine prescrite par la loi. On écrit d'Angleterre qu'un déplo- rable accident de chasse vient d'arriver l'honorable Arthur Pellam, le quatrième fils du comte de Chichesier. En chargeaut le canon gauche de son fusil, la charge du canon est partie et lui a enlevé la moitié de la main. La dernière caricature du Puncli re présente la Paix sous la forme d'un ange vêtu d'une longue tunique blanche. Son front s'incline, des larmes inondent ses yeux. Le commerce est paralysé, les ou vriers vont manquer de travail. La Paix se rend chez Vulcain pour lui faire part de ses douleurs. Elle trouve le dieu eu grande occupation. Quoi! dit elle, mon sieur Vulcain, vous avez de l'ouvrage? Moi, je n'ai jaraaisétéaussi occupé: ne suis- je point devenu le grand fournisseur de Pluton En même temps, le Dieu montre une colonnesurlaquelle sont inscrites ses com mandes: 500,000 aiguilles prussiennes. 200,000 carabines pour l'Angleterre 300,000 fusils Chassepot2,000,000 de tonnes de fer pour les vaisseaux cuirassés, 500 tourelles pour les monitors, etc., etc. La reine de Danemark doit prochai nement se rendre en Angleterre, où elle fera un assez long séjour auprès de la prin cesse de Galles. Sa Majesté sera accompa gnée de la plus jeune de ses filles, la prin cesse Thyra. On écrit de NewY-ork: Un nouvel avenir s'ouvre pour la tourbe Sur deux railways américains son em ploi pour les locomotives, en remplace ment du charbon de terre, vient de donner les résultats les plus satisfaisants. FRANCE. On assure que le gouvernement, en pré sence des nouvelles de plus en plus fâcheu ses du Mexique, va se décider régulariser la position pénible des porteurs de titres mexicains. Il n'y a même plus d'espoir de voir s'exécuter la convention du 30 juillet dernier assurant aux créanciers français la moitié du produit des douanes. 11 faut tout sacrifier, ou demauder aux Chambres de tout sauver en transférant notre dette le passif de la liquidation maximilienne. C'est ce dernier parti que le gouvernement va prendre, et il a raison. L'échec de l'expé dition du Mexique lui a fait du tort dans l'opinion; it ne saurait aggraver ce tort en blessant les intérêts de tous ceux qn'il a entraînés sa suite dans l'aventure. Ces intérêts, du reste, sont respectables, car les 300,000 créanciers de Maximilien ap partiennent pour la plupart la classe laborieuses et peu aisée; ce sont de très- petits capitalistes qui ont cru faire un bon placement la recommandation même du cabinet des Tuileries, et ils méritent qu'on sauvegarde leur modeste avoir. Des lettres particulières de Biarriz annoncent que le retour de l'Empereur Paris est fixé, quant présent, samidi ou dimanche prochain. La santé de l'Empereur est complète ment rétablie. Une expérience intéressante a été faite sur le mont Cenis en présence du ministre de travaux publics de France. La partie déjà achevée du chemin de fer rampes tournantes que l'on s'occupe d'éta blir sur ce point, le long de la route carros sable, a été parcourue par un convoi com posé de plusieurs voitures avec one vitesse de 18 kilomètres l'heure la montée et de 15 la descente. Les travaux sur le servant italien doivent être achevés la fin d'octobre prochain, de telle sorte qu'on peut espérer de voir, au mois de novembre prochain, l'Italie et la France reliées l'une l'autre par une voie ferrée non interrompue. Il est reconnu aujourd'hui, écrit-on, que la récolte des raisins est généralement partout d'un quart et même d'un tiers infé rieure celle de 1865. On lit dans le Soleil: a Un contre maî tre maçon, originaire de Paris, et qui, pen dant qu'il travaillait Viterbe, s'était dévoué généreusement soigner les cholérques, a reçu,-il y a quelques temps, dans sa man sarde de la rue Cousin, la visite de Mgr de Mérode, archevêque de Mélvtèoe, qui lui a remis de la part du Pape, le brevet et la croix de chevalier de première classe de l'ordre pontifical de Saint-Sylvestre, avec trophée en or. Le brevet est signé de la main même de Pie IX. Une lettre de Valenciennes apprend que le choléra vient d'y éclater avec une grande intensité. L'invasion de l'épidémie en cette ville, où jusqu'à ce jour le choléra avait été peu remarqué, est attribuée la fête qui y est établie depuis quelques jours. Il y a des célébrités de tous les genres en France.C'estainsique peDdautau moins trois mois on n'entendit parler que d'un personnage aujourd'hui presque complète ment oublié. Ce personnage, c'est le fa meux Maurice Roux, qui figura de la façon que chacun sait qans un procès retentis sant. Qu'était-il devenu depuis lors? On l'ignorait; mais voici qu'on annonce que Maurice Roux vient de mourir dans une ville du Midi, l'hôpital. ACTES OFFICIELS. NOUVELLES DIVERSES. La réception faite avant-hier dans la soirée aux tireurs de France et d'Angleterre par la population et l'autorité communale de Bruxellesa été pleine de cordialité et d'entrain; elle a été heureuse et magnifique. certainement aucun espoir pour vous, Sébastien Père, dit le jeune mulâtre, levant le yeux vers le dôme vitré de la salle de travail, au travers duquel on pouvait voir les étoiles briller au firma ment, père l'a-haut il y a un Dieu qui est un Dieu pour tous, pour l'homme noir comme pour l'homme blanc, pour l'esclave comme le maître. La haut est Marie,qui peut dire, el le aussi: Je suis noire. Oh père, Marie est la Mère de tous; prions-la, et elle ne manquera pas de nous exaucer. Mais il n'y a qu'un miracle qui puisse nous sauver, mon fils. Dieu peut faire des miracles, père. Hélas mon fils, il n'en fait pas de nos jours, et pourquoi en ferait-il pour nous? Qui sait père?Son Honneur, lePèreAmbroise, me dit qu'aussi longtemps que Dieu est Dieu, et Marie une Mère, un chrétien ne doit jamais déses pérer. Mais maintenant, père, il faut vous retirer et vous coucher, et vous pouvez dormir profondé ment, croyezmoi. Voussavez, je nesuisplus enfant j'ai quinze ans. Bonne unit, père. Bonne uuit, mon fils, et Dieu vous rende libre un jour. Vous devez être libre le premier, père.Vons avez dit vous-même que j'étais né uu esclave, et je dois être accoutumé cela. Bonne uuit, père... Bonne uuit, dit le vieux nègre se préparant le quitter; bonne nuit. {Pour être continué.) Paris, g octobre. Pilules Holloway. Diarrhée, Dysseoterie. Les médecines ordinairement employées pour goé- rir ces maladies, manquent si fréquemment de remplir leur butque tous ceux qui sont atteints de ces maladies doivent savoir que l'Onguent Holloway, bien frictionné deux ou trois fois par jour, sur l'abdomen et un cataplasme de sou chaud qu'on applique dans les intervalles, procure aossi- tùt du soulagement, calme peu peu les intestin! et appaise les plus terribles souffrances. Ce traite ment convient pour toute espèce de diarrhée, de dyssenterie, de choléra et, en l'appliquant avec

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2