dire que 2,498 séries, soit 12,490 balles ont été tirées. Le Roi a donné dimanche au château de Laeken un dîner en l'honneur des officiers du corps des riflemen. A ce dîner assis taient MM. le ministre de l'intérieur, le bourgmestre de Bruxelles, le lieutenant- colonel Loyd-Lindsay,le lieutenant-colonel lord Bury, le lieutenant Fnrley, major de brigade; le major sir P. Hunteraide de camp le capitaine Burgess, adjudant M. Ward, et25 lieutenants-colonels et majors. Lundi le Roi a réuni sa table les chefs des contingents français et hollandais. VILLE D'YPRES. Conseil communal. Séance du samedi 29 Septembre 1866. Présents MM. Beke, hourgmestre; Bour- gois, échevin; Vanden Bogaerde, Vande Brouke, Cardinael, De Ghelcke, Boedt, Becuwe, Lannoy, Van Alleynes, Van Heule, Beaucourt et Brunfaut. 1* Communication de pièces. a. La Société dite Vlaemsche Ster demande un subside de 500 fr. pour l'aider continuer ses représentations dramatiques en hiver. Elle se propose en outre de donner le soir des conférences ou de faire des lectures littéraires en flamand. Le Conseil ren voie cette affaire sa prochaine séance. b. M. le Bourgmestre complète les ren seignements qu'il a donnés, dans une pré cédente séance, concernant les mesures hygiéniques prises en vue de l'invasion du choléra. Il constate que la ville d'Ypres a été heureusement préservée du fléau. 11 est vrai que des cas isolés, d'ailleurs fort peu nombreux, se sont produits, mais mainte nant, au dire des médecins, tout danger a disparu. L'état sanitaire de la ville n'a jamais été meilleur qu'en ce moment. 2° Adjudication des travaux de construc tion d'une école de filles. Ces travaux ontélé adjugés publiquement, selon procès- verbal en date du 17septembre, M. Victor Angillis, maître charpentier et entrepre- preneur Ypres, pour la somme de 56,350 francs. 11 a présenté pour cautions MM. Louis Lapiere, fabricant, et Henri Lapiere- Vande Vyver, Ypres. Le Conseil approuve cette Adjudication. 5° Location de propriétés rurales entre la porte de Menin et celle de Thourout. Ces parcelles, divisées en dix lots, ont été louées pour un prix total de 337 fr. Approuvée. 4° Résiliation de bail quelques locatai res de propriétés communales a Aux termes de son contrat, M. Barbier- Mulier qui tient en location le bloc sud de l'ancien Couvent de Capucines, rue des Tuiles Ypres, peut demander la résilia tion de son bail si, par une circonstance quelconque, il cessait sa fabrication de tissus avant l'expiration du terme de son bail. Aujourd'hui, comme directeur- gérant d'une nouvelle société en comman dite qui vient de se former Ypresil lui est interdit de fabriquer pour son compte personnel. En conséquence, il informe le Conseil de son intention de résilier le bail. Accordé. b. Le sieur Cornil Lamole tient en loca tion une parcelle de terrain de 10 ares 50 centiares, près de l'ancienne porte de Lille. Les travaux de démolition de cette porte et le redressement de la route nécessitent la résiliation de ce bail. Accordé. c. Par suite des mêmes travaux, le ma gasin dit Hoogeland près de la porte de Lille a subi un notable changement. 11 était tenu en bail par L. De Smedt, charpentier. La résiliation est accordée. 5* Règlement pour la Bibliothèque pu blique et populaire. Le projet de règlement a été soumis l'examen de la 1" commission. M. le con seiller Van Heule fait connaître au Conseil le résultat de cet examen, et, après dis cussion des divers articles de ce projet, il est définitivement arrêté par le Conseil. 6° Bureau de bienfaisance. Budget 1866. M. le conseiller Van Heule, au nom de la 1" commission, donne lecture du rap port fait en réponse au mémoire adressé au Conseil par le Bureau de bienfaisance, sous la date du 18 juin 1866» Pour les motifs y développés, le conseil en adopte les conclusions qui tendent conserver le budget de l'administration charitable tel qu'il a été arrêté par le Conseil dans sa séance du 7 avril 1866. L'exécution de l'oratorio Lucifer a été l'occasion d'un véritable triomphe Bru xelles pour M. Benoit. Rappelé après la première partie, rappelé après le ravissant morceau que chante M. YVarnots dans la seconde partie, rappelé encore la fin de l'ouvrage, M. Benoit a été salué par des applaudissements frénétiques; pour ter- intuer cette séance, il a reçu la décoration des mains de M. le ministre de l'intérieur; distinction a été également décernée M. Hiel, l'auteur du poëme flamand Lucifer. Le public a assez témoigné par ses accla mations, par ses hourras, combien il approuvait l'honneur fait au compositeur, et le mot de chef-d'œuvre était dans toutes les bouches. Un incendie a éclaté dimanche malin, 7 heures, au palais, dans une pièce dépen dante des appartements du Roi. Le feu cou vait depuis la veille, paraît il, dans un gîtage attenant une cheminée mal cons truite. La dernière rondede nuitqui a été faite 3 heures du matin, ne s'est aper- çuede rien: il n'y avait pas même de fumée dans l'appartement. A 7 heures, le feu a trouvé une issuesous le plancheret a éclaté avec une certaine violence. On s'en est heu reusement aperçu aussitôt,/et de prompts secours furent organisés. Lorsque les pom piers du poste de la rue de Régence sont arrivés, tout était déjà fini. Les dégâs sont assez considérables; les trapisseries, les tentures et les meubles ont été fortement endommagés, ainsi que certaines œuvres d'art rapportées d'Egypte par le Roi, et un assez grand nombre de tableaux, entreautresun ChristdeRubens. L'estimation de ses dégâts varie beaucoup on parle de 500 400 mille francs, mais des renseignements pris a bonne source nous permettent de dire qu'il y a dans ce chiffre une grande exagération. Il s'agi rait tout au plus de 40 50 mille francs. Après tant de péripéties judiciaires, le drame sanglant du Fœderis-Arca vient d'avoir son dénoûmentnon moins sanglant. Une dépêche télégraphique de Brest annonce que le 11 octobre, six heures et demie du matin, a eu lieu l'exécution des quatre condamnés Lénart, Thépaut, Car- buccia et Oiliic. Tous ont montré la plus grande fermeté en présence de la mort. Les trois premiers avaient reçu la com munion avant de partir pour le lieu de l'exécution. Les Guêpes. Personne n'aime ce petit animal, par la raison bien simple qu'on le regarde généralement comme un para site fort inutile d'abord et fort dangeraux ensuite. La guêpe, en effet, n'est pas tou jours un voisin fort commode, et cepen dant, si décriée quelle soit, il fant savoir lui rendre la justice qui lui estdue et recon- naîlreles services qu'elle rend l'humanité. La guêpe a reçu de la nature la mission de débarrasser l'homme des mouches char bonneuses dont 'la piqûre n'est que trop souvent morfelle, et pour arriver ce but, point n'est besoin de se servir de son ai guillon. Lorsqu'uif animal mort reste aban donné dans les campagnes, son cadavre ne tarde pas se décomposer et se couvrir de petits vers blancs peine visibles, qui sont déposés par de grosses mouches noi res, grises, ou bien encore aux couleurs métaliques. Les guêpes, très-friandes de ces vers, chassent les mouches et s'empressent de débarrasser les cadavres de ces hôtes dan gereux empêchant par là que la décom position soit aussi complète. Il est du reste remarquer qu'il suffit de voir une guêpe se poser sur un cadavre pour qu'aussiiôt les mouches s'en éloignent au plus vite. Elles contiibuent donc par leur présence délivrer l'homme des dangers que lui font courir les mouches charbonneuses, et ce point de vue elles méritent qu'on épargne leur existence. Les guêpes, dit on, se multiplient avec une effrayante rapidité; le fait est vrai, mais le plus léger froid les lue proinpiement il est rare d'ailleurs qu'elles se servent de leur aiguillon, quand on ne les excite point. Il est donc préféra ble pour l'homme de les laisser vivre, puisqu'elles sont même de lui rendre les plus importants services. Le Bulletin de la Société protectrice des animaux donne les détails suivants sur l'histoire de l'hippopbagie et sur les usa ges auxquels on emploie différentes parties du corps du cheval: A Berlin, de l'année 1844 celle de 1865, on a abattu et con sommé dix mille chevaux. Les dents servent polir et lustrer di vers petits ouvrages; les os aux manches decouteaux; la graisse, enduire lescuirs; la peau aux ouvrages de sellerie; les nerfs et les tendons, aux orgues et différents instruments de musique; le crin aux cous sins et matelas; des extrémités, on tire la colle-forte de la corne des sabots, le bleu de Prusse, et de menu des os, le noir ani mal. Les chevaux peuvent être instantané ment abattus par un coup sur la tête ou par une piqûre au cœur. Incendie par le pétrole. L'huile de pétrole est en train de faire concurrence la nitro-glycérine. Après les catastrophes de Jersey-City, voici une nouvelle explo sion arrivée avant-hier matin sur le che min de fer de l'Erie et qui a eu de déplo rables effets. A deux heures du matin, dit le Courrier des Etats Unis, un train chargé d'huile, composé de cinq wagons-citernes, était arrêté sur la voie principale de Narrswsburg. Sur la même voie arriva un train de marchandises qui se jeta sur le premier toute volée et le mit en pièces. Un instant après, une terrible explosion se —-w» SBSaa c- Avant-hier a ea lieu l'inauguration delà fabri que do sieur Seys- Vanderjeught, A cette occasion le carillon s'est fait entendre b plusieurs reprises, une messe b laquelle assistaient le sieur Seys, sa famille et ses ouvriers, a été célébrée fe l'église Saint-Martin. Un banquet a eu lien a la fabrique et le soir la rue Courte du Marais a été illuminée. NÉCROLOGIE. M. Hosdey, curé Wulverioghem, y est décédé le 9 octobre, b l'âge de 61 ans. Le Journal d'Anvers annonce que M. L. Vleescbouwer, rédacteur en cbef du Reinaert de Vos, s'est éteint après une longue et douloureuse maladie vendredi dernier. NOUVELLES DIVERSES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2