qu'il livre la publicité le travail que nous annonçons. M. Brialmont annonce, ep commençant, ue des fonds vont être prochainement emandés la législature pour couvrir les dépenses militaires les plus urgentes. Son travailcontient up plan aveccartes tendant la création d'un quadrilatère, formé des places d'Anvers, de Malines, de Lierre et deTermonde. Anvers serait fortifié de plus en plus. On conserverait la citadelle du Nord; onconstruiraitunenouvellecitadelle Merxem et trois citadelles sur la rive gauche de l'Escaut. Le tout coûterait 24 millions. CHRONIQUE ÉLECTORALE. Les candidats de l'association constitu tionnelle et conservatrice de Courtrai sont MM. Demulie-Debien, membre sortant; VictorVercruysse-D'Hondt; Louis Decraene, docteur çn médecine; Léonard-Jean Van- dorpe (Ois Vandorpe Planckaert Jules Carefle, avocat; Dominique Verbeke-Lefeb- vre, négociant; Henri-Martial Catteaux, fabricant; Auguste Reynaert, représentant; Robert Michel Antoine Vercruysse. Ppr arrêté royal du 8 octobre, sont nom més, savoir: Receveurs des contributions directes et des accises Hérinnes (Bra- bant), M. J. Toussaint, receveur des mêmes impôtsàHoogstaede(Fl.oc.);Hoogslaede, M. J. Bagoreau, receveur des mêmes im pôts Oostmalle (Anvers). La cour de cassation (2e chambre ou sec tion criminelle), présidée par le comte de Sauvage, s'est occupée dernièrement du pourvoi formé par MM. Vésinier et Rozez, condamnés l'un et l'autre ppr la cour d'as sises du Brabant 18 mois de prison et 1,000 fr. d'amende, du chef d'offenses en vers l'empereur des Français, par la publi cation des brochures le Mariage d'une Espa gnole et la Femme de César. Outre les six moyens que |e demandeur Rozez a invoqués l'appui de son pourvoi, il a déolaré faire siens les moyens invoqués par Vésinier contre l'arrêt de la cour d'as sises du Brabaut du 3 août 1866. La cour, sur les conclusions conformes du ministère public et le rapport de M. le conseiller Van Camp, a rejeté le pourvoi et condamné les demandeurs aux dépens. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Berlin, 23 octobre. Le Staatsanzeiger publie la loi électorale pour le Parlement de l'Union du Nord, ainsi que les traités d'alliance conclus avec les pays qni ont accédé cette union. Berlin, 23 octobre. Voici, d'après la •Bœrsenzeitungtoutes les conditions du traité de paix entre la Prusse et la Saxe Le roi Jean se soumet d'avance tout ce que le Parlement du nord de l'Allema gne décidera -sous le rapport de la souve raineté militaire, de la diplomatie et de l'organisation de l'armée. Les chemins de fer, postes et télégraphes passent des présent sous la haute direction de la Prusse. Les frais de la guerre sont évalués 10 millions; un million et demi sera payé im médiatement, le reste dans six mois. Venise, 23 octobre. Dans toutes les villesle plébiscite a eu un résultat très- satisfaisant. A Venise, 36,500 électeurs ont volé oui, et sept seuleroedt, non. YPRES. La musique du 10e de ligne a commencé mercredi soir, la Société de la Concorde, la série de ses concerts d'hiver. La salle était comble. Les divers morceaux du pro gramme ont été supérieurement exécutés. Ou parle d'un concert que la Société des Chœurs donnerait au profit de l'artiste- musicien Schmidt. Les funérailles de M. l'échevin Merghe- lynck ont été célébrées ce matin au milieu d'une immense assistance de personnes appartenant aux classes lès plus honorables de la ville. Les Chambres législatives se réuniront de plein droit en session ordinaire de 1866- 67, le mardi 13 novembre prochain. 11 se confirme que le discours du Trône sera très accentué. Non seulement il annoncera la discussion la Chambre de la loi contre le temporel des cultes, mais il fera aussi mention de la discussion au Sénat de la loi sur les fraudes électorales. On assure que le gouvernement pré sentera aux Chambres un projet de loi au torisant les communes exproprier les ruelles et impasses pour cause de salubrité publique. Le comte de Flandre est revenu jeudi inatiu, 5 heures, de Miramar. L'hôpital temporaire installé par LL. MM. dansune des dépendances du domaine royal, vient d'être fermé, l'épidémie ayant totalement disparti de la commune de Lae- ken depuis plusieurs jour». Le choléra a heureusement disparu Tournay, Verviers et Narnur et les hôpitaux cholériques se ferment partout. On accueilli cette semaine, dpns le jardin de MMjle duc d'Arenberg, fliéverjé, tout un booqiiëi de violettes et ae liras frais et parfumés comme au printemps. Une vé ritable merveille de végétation. On lit dans l'Art musical du 18 octo bre Une affreuse nouvelle nous est arri vée avant-hier. Le navire, se dirigeant vers New-York, qui portait plus de trois cents passagers, parmi lesquels se trouvaient un grand nombre d'artistes français formant deux troupes complètes d'opéra et une troupe de comédie, destinées New York et la Nouvelle Orléans, a péri corps et biens; un seul passager a pu se sauver. Le journal de Bolius (Suède) raconte le fait suivant, qui est de nature attirer l'attention des savants. Il y a un mois, lors que le choléra éclata dans ce district, on remarqua que les miliers de passeraux qui d'ordinaire se répandent dans les jardins, cours, champs et habitations, avaient dis paru comme par enchantement. Il y a quinze jours que le choléra nous a quitté, et depuis tous ces petits maraudeurs de la ferme et du foyer champêtre nous sont revenus. Cette fois ils sont les bienvenus, malgréleurs peccadilles contre la propriété. A Dissenlis (Grisons), un nomiqé Stof- fel vient de mourir l'âge de 101 ans et 5 mois. Son père avait vécu 102 ans, son grand-père 106. FRANCE. Le départ de la cour pour la résidence de Compiègne n'aura pas lieu, croyons- nous, avant le 5 ou le 6 du mois prochain. Il y aura, dit-on, comme les années précé dentes, quatre séries d'invité». (Presse.) On parle d'une circulaire adressée par le maréchal Randon tous les chefs de corps, pour les prévenir de cesser tous les achats d'équipements, attendu que dans ce moment on débattrait la transformation complète de l'uniforme militaire français. On écrit de Boubaix Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que l'épidé mie qui désole depuis trois mois notre population ouvrière est entrée depuis quel ques jours dans sa période de décroissance. Le chiffre des décès continue a s'abaisser dans une proportion rapide; déjà quel ques ambulances ont été supprimées. Le 15 octobre, la perforation du mont ACTES OFFICIELS. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Avec un cri dans lequel la joie et l'anxiété étaient mêlée d'une manière étrange, Sébastien tomba aux pieds de Muiillo: Oh! la liberté pour mon père!... Il s'arrêta; ses pleurs étouf faient ses paroles. Et pour la propre liberté, n'y tiens-tu pas? demaoda Murillo. Sébastien pencha la tête et réprima un soupir. La liberté pour mou père, avant tout dit-il. Oui, mon pauvre petit, la sienne et la tieone, dit Murillo, qui incapable de réprimer son émo tion, se pencha vers Sébastien, et alors le releva, le pressant avec transport sur son cœur. Des soupirs se faisant entendre dans un coin de la salle, tous les yeux se tourné ent de ce côté c'était le vieux nègre qui pleurait amèrement. Vous êtes libre, Gomez, dit Murillo, lui tendant la main. -- Libre de vous servir de route ma vie, maître, dit Gomez, s'ageoouillant devant lui. Oh! maître! mon bon maître, était tout ce que l'émotion profonde permit Sébastien de dire. -- Sébastien, dit Murillo, se retournant vers ]ui, tes pinceaux ont montré que tu as do génie (a demande prouve que ta as du cœur, et celte NOUVELLES DIVERSES. union fait l'artiste. Dès aujourd'hui je te reçois au nombre de mes élèves. Votre <lève! oh! non; c'est trop! s'écria Sébastien moi, le fils d'on nègre un mulâtre un esclave, votre élève. Devant Dieu, il n'y a ni nègres, dî mulâtres, ni esclaves, dit Murillo dans nue pieuse ferveur. Tous sont hommes, et comme tels sont égaux h ses yeux. Pourquoi en serait il antrement avec moi? Mais ces messieurs dit Sébastien, jetant un regard timide vers les élèves. -- Nous serons enchantés de l'avoir pour com- pagnou fut la réponse unanime. Et moi aussi, je t'aurai pour mon frère, ajouta Gaspard, serrant la main de Sébastien. Bien dit, mon fils, dit Murillo. Alors se tour nant vers le jeune mulâtre, il dit -- Mon fils t'a appelé son frère, Sébastien, et moi je dois être ton père. Heoreux Murillo, j'ai fait plus que des peintures: j'ai fait un peintre, car ton nom descendra la postérité en compagnie du mien, et ta réputation sera la cooronne de mon renom. Je serai bien content si, dans les âges venir, quand les hommes parleront de toi, ils t'ap- pelleut le Mulâtre de Murillo. Paris, a5 octobre. Et ainsi fut fait. Sébastien Gomez fut mieux connu sous ce surnom que sous son nom réel. Admis au nombre des élèves du maître, il devint, dans la snite, un des plu» grands peintres dont l'Espagne puisse se vanter. Plusieurs maisons particulières Séville se glorifient de posséder des peintures de Sébastieu Gomez; mais les productions les plus admirées, sorties de son pinceau, se voieot dans les églises de Séville, car il ne fit presqne jamais que des objets pieux. Mais le genre dans lequel il excellait, et qni faisait tout soo bonheur, et même temps que sa piété en était nourrie, était la figure de la vierçe Marie, dans les différents états de sa vie. L'église cathédrale de Séville, en particulier, pos sède une Madone avec l'enfant, un saint Joseph, qni sont seuls la gloire d'un homme pour tous les âges venir. Gomez ne snrvécnt 'a Murillo que pen d'années il mourut, ce que l'on croit, l'année 1689 ou 1690. L'abbé Défourï, Missionnaire au Kansas.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2