La musique du corps des Sampeurs- Pompiers concourra cette manifestation qui ne peut manquer d'attirer un nom* breux public. Nous apprenons que M. Vercamer, mé decin en chef du corps expéditionnaire Belge au Mexique, vient d'être nommé offi cier de l'ordre de la Guadeloupe. Dans la nuit du 1" au 2 de ce mois, un incendie a éclaté dans les dépendances de l'auberge occupé par le sieur Leroy, au hameau dit Steenstraete. Les dégâts sont évalués 6,000 francs. Les bâtiments étaient assurés. Deux vaches ont péri dans les flammes. On attribue, dit-on, ce sinistre la malveillance. On nous assure, dit YÉtoile belge, que M. le lieutenant colonel d'état-major Brial- mont, chef du cabinet pour les affaires spéciales au ministère de la guerre, vient de partir pour Pau, où se trouve, comme on sait, M. le ministre de la guerre. Il est arrivé Miraraar un nombre de caisses et de colis assez considérables en voyés de Mexico. Vous devinez que ce sont les malles qui précèdent les augmentes voyageurs. Ces caisses contiendraient des papiers importants. On ne se rappelle pas avoir vu passer jamais autant d'oiseaux venant des con trées septentrionales que ces jours der niers, surtout des cigognes et des grues. On veut y voir l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux. Une tentative d'évasion s'est faite ven dredi au palais de justice de Gand, dans des conditions assez curieuses. Deux gen darmes avaient conduit deux prévenus au cabinet de M. le juge d'instruction De Paepe; l'un de ces prévenus avait été pro visoirement mis sous clef; l'autre, ancien sous-officier nommé Lamory, prévenu de vol et d'escroquerie, était demeuré libre sous la garde du gendarme Dhooge. Il s'ap proche de la fenêtre, l'ouvre et s'élance avant que Dhooge ait pu prévenir son des sein. La fenêtre donne sur la rivière, dont le palais de justice est séparé par un étroit couloir ciel ouvert. Le gendarme Dhooge s'élança son tour la poursuite de Lamory, mais il tomba si malheureusement qu'il se cassa la jambe, et pendant ce temps-là Lamory s'échappa. Mais l'autre gendarme courut sa pour suite, non par le même chemin, et parvint rattraper le fugitif, qui avait déjà tra versé le pont des Chaudronniers et enfilé la petite rue, plaine des Chaudronniers. Mais celte rue, ayant une issue rue Basse des Champs, fut cernée et de cette manière ou rattrapa l'évadé. Quant au gendarme Dhooge, victime de son empressement faire son devoir, il reçut aussitôt les soins d'un médecin et il a été transporté l'hôpital civil. Le gouvernement de la reine d'Angle- terre a l'intention de demander la France pour les transporter sur le sol britanique, les tombes de deux rois et de deux reines d'Angleterre qui existent encore l'abbaye Fontevrault. Une de ces tombes est celle de Henri II, qui mourut Cbinon, après avoir expié Avranches, par une pénitence publique, le meurtre de Thomas Becket. Sur l'emplacement de l'anciennecathédrale d'Avranches, on voit encore aujourd'hui une pierre qu'on a réligieusement conser vée et sur laquelle le roi d'Angleterre, poursuivi par le remords, se serait age nouillé pour recevoir l'absolution de son crime. Le gouvernement de Madrid vient de décider la transformation en fusils ai guille des fusilles actuellement en usage dans l'armée espagnole. FRANCE* Aucun programme n'est tracé cette commission, du moins ostensiblement. C'est d'ailleurs là une de ces études déli cates, dans lesquelles la publicité n'entrera que pour une part. Si prévue que fut la mesure annoncée au Moniteur, la Bourse a voulu s'en émouvoir quelque peu, et une baissegénérales'estdéclaréesur les valeurs. Mgr.l'évêque d'Orléans, dont la grande parole résonne encore en Europe, va bien tôt lancer un nouvel écrit sur l'état moral de la société. Ce serait une grosse brochure sur le même thème que la récente lettre pastorale qui a si fort irrité le monde ré volutionnaire. Nul doute que cette grande prédication ne ûnisse par secouer un peu la torpeur de ce qu'on nomme les honnêtes gens il y a besoin d'appeler les choses par leur nom, et de mettre le doigt sur la plaie. On écrit de Mont sous Vaudrey (Jura): Un habitant de notre ville, s'avisant un jpur de distiller des nèllles, en lira uue eau de-vie d'une arôme excellent. Le ren dement est aussi abondant que celui de la cerise, le procédé est aussi simple que peu coûteux. On sait que la nèfle, qui croît très-facilement dans notre pays, ne se con serve pas. On aurait trouvé le moyen d'uti liser ceproduit ingrat, et peut-être de doter ainsi la Franche-Comté d'un produit nou veau excellent. L'Écho du IS'ord donne, sous la date du 29, les nouvelles suivantes de Denain La tranquillité la plus complète continue régner dans toutes les divisions de la compagnie d'Anzin. L'ordre règne surtout dans les fosses où travaillent les ouvriers qui passent pour avoir pris l'initiative du mouvement. 11 est descendu hier un plus grand nombre d'ouvriers mineurs que la veille. La grève touche donc sa fin grâce aux sages et fermes mesures prises par l'autorité. MEXIQUE. Mexico, 29 septembre 1866. C'est le cœur navré que je vous écris au dernier moment pour vous annoncer que deux cents hommes de la légion belge commandés par le baron Vander Smissen ont rencontré près de Tula, dix-huit lieues de Mexico, la bande de Vicente Bamirez, forte de 2,500 hommes avec 2 pièces d'artillerie, et qu'a près un combat des plus acharnés, dix douze officiers ont été tués ainsi que 60 hommes. On dit que le nombre des blessés est considérable. C'est une dépêche reçue ce matin qui a apporté cette malheureuse nouvelle. Le 24 le colonel, après une marche forcée, ren contra près de Tula la troupe Vicente de Bamirez et l'attaqua avec une vigueur extraordinaire; mais sa coloune dut se replier sur Tula après des prodiges de valeur. Cinq officiers sont tombés aux côtés du colonel, qui a eu trois chevaux tués sous lui. Toutes les dépêches arrivées depuis ce matin font le plus grand éloge des troupes belges. Je ne connais pas les noms des morts. Je vous ferai parvenir par le stéa- mer américain des détails plus circonstan ciés. Deux cents hommes de la légion sont arrivés Chapultepec avec MM. Grange, Wurth, le frère du malheureux et brave Wurth tombé Tacamburo, et Dufour, tous trois sous-lieutenants. C'est en revenant Mexico avec sa co lonne que le colonel Vander Smissen a ren contré Bamirez. Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866 La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne'pent assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. N° 4g,422 M. Baldwin, du délabrement le plus complet des nerfs, estomac, vessie, intestins et paralysie des membres par suite d'excès de jeu- nesse. Cure n° 62,815, Tbuillies (Belgique), 5o septembre 1863. Depuis 20 ans, j'ai souffert d'une dyspepsie avec tous les maux qui en résul tent. Votre Revalenta Arabica a fait disparaître la stupeur, la chaleur de l'estomac et les conges tions cérébrales. J.-J. Noël. N° 48,721. M. etat-civil d'ïpres, du sg octobre au 2 novembre inclus. Naissances 8. Sexe masc. 5, sexe fém. 3. Mariage. Jolyt, Joseph, cordonnier, et Depnydt, Lucie, sans profession. Décès. Beun, Catbérine, 74 ans, sans pro fession, veuve de François Lahir, Place S'-Pierre. Gbyselen, Caroline, 5g ans, deDtellière, épouse de Joseph Libberecbt, rue Basse. Vermeersch, NOUVELLES DIVERSES. Paris, 30 octobre. La question de"* la réorganisation de notre armement sort de la période spéculative pour entrer dans le domaine de la pratique. Après les études demandées tel ou tel officier de mérite, voilà que l'on va se livrer une étude officielle, une étude d'ensemble. Le Mo niteur publie un rapport du ministre de la guerre, approuvé par l'Empereur, relatif l'institution d'une commission supérieure. Cette commission est composée de 22 per sonnes, dont six ministres, six maréchaux de France, six généraux de division, et des officiers d'état-major ou de l'intendance militaire. Pilules Holloway. L'estomac et sesdouleuis causent plus de malaise et rendent plus malheureux qu'on ne le suppose ordinairement. Des milliers de maladies peuvent etre prévenues ou chassées par un traitement convenable avec ces purifiantes Pilules qui agissent comme on sûr, doux et agréa ble apéritif, sans porter la moindre atteinte aux nerfs des plus susceptibles, ni irriter la plus déli cate organisation. Les Pilules Holloway procurent du confort et du soulagement ceux qui souffrent de la migraine, de la jjyspepsie, ou de toute autre maladie qui fait de l'existence un fardeau. Ces Pilules sont depuis longtemps, un remède bien apprécié pour les faiblesses d'estomac, les déran gements du foieles mauvaises digestions qui cèdent sans difficulté leurs régulatrices purifian tes et toniques propriétés. le baron de Zaluskowski, général de division, de souffrances teriibles de plusieurs années dans les voies digestives. DU BAKRY, 12, bce de l'Empereer, Bruxelles. -- Eu boites de i|j kit., 2 fr. 25 i|2 kit., fr.; i kil., 7 fr.; ».i|2 kit., 16 fr., 6 kil., 3a fr. 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenta chocolatée du Barry. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et forliliaut les nerfs et les cha.rs, sans causer de maux de tète, ni échauffemeut, ui les autres inconvénients des chocolats or dinairement eu usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25; 24 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 28S tasses, fr. 32; 5j6 tasses, 60 fr.-- .Se vend Ypres .chez MM. FRYSOU, pharra.; BECUW'E, ph. G. V £YS, ph.; MAHIEU, coniiseur, et dans toutes les villes chez les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs. Amélie, 6g aos, religieuse, rue de Weninck. Accou, Rose, 68 ans, célibataire, couturière, Place S'-Pierre. Leglay, Virginie, 55 ans, coutorière, épouse de François Braem rne de Thourout. Duprez, Marie, 74 ans, dentellière, épouse de Bernard Coffyn, Place de la Prison. Cbristiaen, Edouard, 53 aos, cordonnier, célibataire, S' Jac ques lez Ypres. Vermeersch, Désité, 25 ans, journalier, célibataire, rue de Thouront. Be- haegele, Marie, 75 ans, sans profession, célibataire, rne de l'Hôpital S'-Jean. Sperlaeken, Catbérine, 85 ans, dentellière, célibataire, Place S'-Pierre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2