en considération, est renvoyée l'examen d'une commission nommer par le bureau. Un bateau pêcheur de Dieppe a ap porté la marée du matin, un poisson extraordinaire et tel que les pêcheurs ne se rappellent pas en avoir souvent vu. Ce poisson, qui ressemble au chien de mer sous beaucoup de rapports, est armé d'une queue longue de 92 centimètres; il a la peau fine, le dos cendré et le ventre blanc; ses yeux sont rayés de trois petites barres noires. On pense que ce poisson pourrait bien être le renard de merdésigné aussi sous le nom de faucheux. Au mois de Juin 1854, un poisson semblable a été péché dans un des parcs de la côte de Yarangeville. Il a été dessiné par M. Amedée Féret, et un des journaux de l'époque, le Mémorial dieppois, qui a reproduit de dessin, conte nait en même temps une notice qu'on croi rait avoir été écrite pour le sujet qui nous occupe. Le 15 septembre dernier, le préfet de la Meuse a, par un arrêté que le minis tère de l'intérieur a approuvé, défendu toute personne aliant aux champs de se faire accompagner de chiens, de quelque espèce qu'ils soient. Cette mesure a été motivée par suite d'une enquête qui a été faite, et qui a per mis de constater que, dans le seul dépar tement de la Meuse, 450,000 pièces d.e gibier non encore venues ont été détruites par des chiens de garde ou autres dont les villageois se font accompagner d'habitude. L'arrêté de M. le préfet de la Meuse a été approuvé par tous les journaux qui l'ont relaté. Tous les jours maintenant Paris dé vore 7,000 paniers d'huîtres; chaque pa nier en contenant douze douzaines, c'est 72,000 douzaines ou 764,000 huîtres que Paris absorbe journellement pour s'ouvrir l'appétit. C'est enorme. Les huîtres des côtes de Bretagne commencent se join dre celles qui proviennent des côtes nor mandes; celles ci ne se vendent que 90 centimes la douzaine au lieu de 1 fr. 20 et 1 fr. 10 que se vendent dans les restau rants les huîtres de la Manche et de la mer du Nord. Paris consomme, en outre, tous les jours environ 100,000 douzaines d'es cargots qui arrivent de Bourgogne et de Champagne. On écrit de Saint-Péterbourg que la princesse Dagmar a embrassé la religion grecque et a étéappelée Maria Feodorowna. Son nom de Dagmar veut dire aurore du jour. La réception de la princesse dans le sein de l'église orthodoxe a eu lieu, le 22 octobre, au palais d'hiver, avec toute la solennité que comportait l'importance de la cérémonie. Le mariage de la princesse Dagmar, reste fixé au 7 ou au 9 novembre. On a compté quinze caisses que la cour de Russie a fait venir de l'étranger, conte nant des étoffes pour la cérémonie en question. A l'occasion de son prochain mariage, la princesse Dagmar a résolu de doter huit jeunes Danoises pauvres, choisies parmi celles qui se marieront dans le courant des trois mois prochains. Le nombre total des théâtres en Eu rope es de 1,581 Le tarif des dépêches transmises d'Angleterre en Amérique par le câble transatlantique vient d'être considérable ment abaissé depuis le 1" novembre. Une dépêche de vingt mots coulait jus qu'ici 525 fr., et 24 fr. 50 c. pour chaque mot suplémentaire. Depuis le 1" novembre, la même dépê che de vingt mots ne coûte plus que 156 fr. 25 c. et chaque mot supplémentaire 13 fr. 75 c. Uue jeune démoiselle anglaise, Mary Walkeraprès avoir passé de briliants examens, a été reçue l'unanimité docteur en médecine. Samedi matin, rapporte International, on aurait pu la voir visitant l'hôpital de Middelesex en costume masculin. Le blond docteur allait de lit en lit et de chambre en chambre. Elle portait un chapeau bas, une redingote en peluche descendant jus qu'aux genouxet un pantalon de drap noir. On nous apprend, ajoute VInternational que de nombreux clients se sont déjà fait inscrire chez le docteur Mary Walker et qu'on commence faire queue la porte de sa maison. La doyenne des femmes des Étals- Unis est M0" Porch, qui habite les monta gne du Tennesee oriental. Cette vénérable dame vient d'entrer dans sa cent vingt- deuxième année. Elle est encore assez active es possède, assure le Courrier des Étals Unis, toutes ses facultés intellacluel- les. Sous le titre Un homme qui se fait en terrer pour vivreon envoie de Rancorah (Indes orientales) le répit suivant Ce matin, un homme qui avait été en terré vivant il y a un mois, a été exhumé vivant, en présence d'Esur-Laliun des ministres du micharawe de Jaisalmen. Il est âgé d'environ trente ans. Il passe sa vie courir le pays et se laisse enterrer pendant des semaines et même des mois entiers par quicouque veut le payer largement. Quelques jours avant l'inhumation, il s'abstient de toute nourriture, pour n'être point gêné par le travail de son estomac. On le coud dans un sac de drap, et pour qu'il ne soit point tourmenté par les four mis et autres iusectes, on a soin de garnir de drap la cellule qu'il occupe. Cette dernière fois, il avait été inhumé dans un petit bâtiment en pierres de 12 pieds de haut, 8 de large. On avait pratiqué une ouverture de 3 pieds de long sur 2 de large et 3 pieds de profondeur, dans la quelle on le plaça. Il était assis, les jambes tournées vers l'estomac, et les mains vers la poitrine. Pour l'empêcher de s'échapper, on avait posé sur sa tombe deux blocs de pierre assez larges pour en fermer l'ouver ture, on avait muré la porte du bâtiment et posé des sentinelles autour. Au bout d'un mois, on dégagea la porte et l'opératiou de l'exhumation commença. Quand on ouvrit le sac, on trouva l'homme privé de sentiment, les yeux fermés, les mains crispées. Ses deux rangées de dents tenaient si fortement ensemble, qu'il fallut employer un instrument en fer pour lui ouvrir la bouche. Insensiblement, après qu'on lui eut versé un peu d'eau dans le gosieril reprit ses sens et l'usage de ses membres, et bientôt se levant, il se mit causer. Le son de sa voix était clair et doux. Il dit qu'il consentirait être enterré de nouveau, et même pour un an. Le lendemain, le lieutenant Macnegh- ten le mit l'épreuve en le renfermant, pour treize jours, dans un coffre de bois suspendu au plafond de son appartement. Un détail curieux, c'est que ses che veux ne croissent point pendant qu'il est enseveli. C'était la sixième ou septième fois qu'il se faisait enterrer, mais on ne savait com ment il avait découvert ces facultés ex traordinaires en lui. Onguent et Pilules Holloway. I.a meil leure »oie. Pour réussir, il y a souvent plusieurs voies; mais il y en a toojours une qui esi la meilleure. Ceci s'applique surtout avec une force merveil leuse aux Remèdes Holleway qui réparent uoe mauvaise sauté, en chassant de la constitution les matières impures et entré ablissaut les fonctions. C'est la seule méthode saine et éxécotabie de com battre les maladies et de s'assurer une bonne santé. Avec un sang pur, one bonne digestion, des nerfs vigoureux et de la régularité dans les fouctioosla plopart des maladies peuvent être vaincus et la force sûrement rétablie, t.es balsamiques et cura- tives propriétés de l'Onguent Holloway les rendent précieux, dans une chambre d'enfants, pour les coupures, les égratignuresles plaies, les inflam mations, les enflures et les taches la peau. Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866 La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenanl de tout autre remède, il' fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. A l'immense mortalité des enfants en bas âge 60,000 en Frauce et 5o,ooo en Angleterre—la Science Médicale n'a jamais réussi opposer on remède efficace et il n'y a rieD s'y étonner, vu que toute drogue ne peut produire d'autre effet que celui d'augmenter la faiblesse des forces vita les de la digestion et de la nutrition. Il fut réservé la Revalenta Arabica Do Barry de Londres de résoudre le problème de réparer les organes de la digestion, fournir nouveau sang, mnscle et os et gnérir le système glandulaire sans forcer ni échauf fer, mais d'une mauière toute naturelle. Aussi avous-nous des preuvesabondantes deson influence salutaire dans les ouvrages du célèbre docteur Routh, président de l'hôpital des Enfaots, Lon dres, qui a trouvé dans la Revalenta Du Barry le moyen de ranimer les forces vitales et la digestion des enfauts qui ne pouvaient plus digérer, qui rejetaient tout, souffrants en même* temps de diarrhée, spasmes, crampes et périssant vue d'œil. Madame la baronne Deutscb de Horn, Trêves, a sauvéses deux enfants par la Revalenta Arabica d'une maladie des glandes, qui avait résistée a toute médecine et ne laissait plus d'espoir de gué- rison. Un pareil cas s'est présenté dans la famille de M. Lawley, page de Sa Majesté la reine d'An gleterre. Nous pourrions ajouter des milliers de cas de guérison de diarrhée bronchitetoux, phthisie, crampes, spasmes et rachitisme pour dé montrer l'incalculable bienfait de ce précieux ali ment sauveur, uon-seulement pour les enfants, mais également pour les adultes. N" 4g,422 M. Baldwin, du délabrement le plus complet des nerfs, estomac, vessie, intestins et paralysie des membres par suite d'excès de jeu nesse. Cure n° 62,8i5, Thuillies (Belgique), 5o septembre i865. Depuis 20 ans, j'ai souffert d'une dyspepsie avec tous les maux qui en résul tent. Votre Revalenta Arabica a fait disparaître la stupeur, la chalenr de l'estomac et les conges tions cérébrales. J.-J. Noël. n" 48,721. M. le baron de Zaluskowski, général de division, de souffrances terribles de plusieurs années dans les voies digestives. 8 DU BARRY, 12, rce de l'Empereur, Bruxelles.-- Eu boîtes (te 114 kit., 2 fr. 25 i|2 kit., 4 fr. 1 kit., 7 fr.; 2 i|3 kit., 16 fr., 6 kit., 32 fr. 12 kit., franco, 60 fr. Contre bou de poste. I.a Hevalenta chocolatée du Barry. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et fortifiant les nyrfs et les chairs, sans causer de maux de tète, ni échauffent!ont, ni les autres inconvénients des chocolats or- dinairrment eu usage. En boites de 12 tasses, fr. 2-25; 24 tasses, fr. 4i 4^ tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 32; 876 tasses, 60 fr. Se rend Ypres.chez M M. FRYSOU, pbarin.; BECUWE, ph. G. VEYS, ph.; MAHIEU, confiseur, et dans toutes les villes, chez les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2